L'hiver 2011-2012 a été inhabituellement froid en Afghanistan et plus d'une centaine de personnes, des enfants principalement, sont mortes de froid ou de maladie dans les camps de réfugiés.
Le gouvernement afghan et les donateurs étrangers, Amnesty International, le Conseil norvégien pour les réfugiés et 28 autres ONG ont demandé dans une lettre ouverte aux Nations unies le lancement immédiat d'une campagne d'assistance pour protéger de l'hiver les centaines de milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays.
"La tragédie de l'année dernière aurait pu être évitée et doit rappeler à tous qu'une aide doit être fournie immédiatement, avant que l'hiver n'arrive. Les autorités afghanes et la communauté internationale ne doivent pas oublier qu'elles ont l'obligation aux termes du droit international de prendre des mesures pour protéger la vie de ces personnes", a déclaré Polly Truscott, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International, qui se trouve actuellement à Kaboul pour discuter de la situation des personnes déplacées avec le gouvernement afghan et les donateurs.
Les affrontements et l'insécurité n'ont cessé de croître en Afghanistan et le nombre de personnes déplacées a atteint, selon le HCR, le chiffre record d'un demi-million, et ce chiffre pourrait être en réalité beaucoup plus élevé.
Après la crise de l'année dernière, le gouvernement afghan a commencé à développer un programme national pour les personnes déplacées et a demandé une aide internationale pour le finaliser et le mettre en œuvre.
"Si l'élaboration de cette nouvelle politique envers les personnes déplacées est encourageante et montre que le gouvernement est désireux d'intervenir en faveur de ces personnes vulnérables, il reste néanmoins qu'il faut du temps pour l'élaborer et de l'argent pour la mettre en œuvre. Or, ce qu'il faut maintenant c'est agir de toute urgence."
Les organisations ont mis l'accent sur le fait que le budget 2011 de six millions de dollars à peine pour le ministère afghan chargé des réfugiés était insuffisant et ne pouvait même pas couvrir les besoins les plus élémentaires des personnes déplacées. En outre, l'aide humanitaire internationale pour l'Afghanistan n'a été financée qu'à 34 % et le Fonds d'intervention d'urgence a diminué.
Le gouvernement afghan et les donateurs étrangers, Amnesty International, le Conseil norvégien pour les réfugiés et 28 autres ONG ont demandé dans une lettre ouverte aux Nations unies le lancement immédiat d'une campagne d'assistance pour protéger de l'hiver les centaines de milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays.
"La tragédie de l'année dernière aurait pu être évitée et doit rappeler à tous qu'une aide doit être fournie immédiatement, avant que l'hiver n'arrive. Les autorités afghanes et la communauté internationale ne doivent pas oublier qu'elles ont l'obligation aux termes du droit international de prendre des mesures pour protéger la vie de ces personnes", a déclaré Polly Truscott, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International, qui se trouve actuellement à Kaboul pour discuter de la situation des personnes déplacées avec le gouvernement afghan et les donateurs.
Les affrontements et l'insécurité n'ont cessé de croître en Afghanistan et le nombre de personnes déplacées a atteint, selon le HCR, le chiffre record d'un demi-million, et ce chiffre pourrait être en réalité beaucoup plus élevé.
Après la crise de l'année dernière, le gouvernement afghan a commencé à développer un programme national pour les personnes déplacées et a demandé une aide internationale pour le finaliser et le mettre en œuvre.
"Si l'élaboration de cette nouvelle politique envers les personnes déplacées est encourageante et montre que le gouvernement est désireux d'intervenir en faveur de ces personnes vulnérables, il reste néanmoins qu'il faut du temps pour l'élaborer et de l'argent pour la mettre en œuvre. Or, ce qu'il faut maintenant c'est agir de toute urgence."
Les organisations ont mis l'accent sur le fait que le budget 2011 de six millions de dollars à peine pour le ministère afghan chargé des réfugiés était insuffisant et ne pouvait même pas couvrir les besoins les plus élémentaires des personnes déplacées. En outre, l'aide humanitaire internationale pour l'Afghanistan n'a été financée qu'à 34 % et le Fonds d'intervention d'urgence a diminué.
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