L'adolescente a été condamnée à recevoir 100 coups de fouet le 16 septembre, sentence qui a été mise à exécution dans le cadre d'un jugement rendu par trois mollahs du district de Jaghori, dans la province de Ghazni.
Selon certaines informations, la chambre basse du Parlement afghan, la Wolesi Jirga (Assemblée nationale), a ouvert une enquête sur le traitement cruel et illégal infligé à l'adolescente.
"La flagellation, sur la place publique ou à huis clos, constitue une peine cruelle, inhumaine et dégradante. Cette sanction, tout simplement scandaleuse, est prohibée par le droit afghan et le droit international. Le fait que la jeune fille concernée n'ait que 16 ans ne fait qu'ajouter à l'horreur. La décision du Parlement d'enquêter sur cette affaire est une grande avancée. Les autorités afghanes doivent aller plus loin et veiller à ce que tous les cas non résolus de violences contre les femmes bénéficient de la même attention. L'impunité pour les violences envers les femmes est endémique en Afghanistan. Par exemple, les autorités n'ont toujours pas enquêté sur le cas de Najiba, victime d'un homicide illégal dans la province de Parwan au mois de juillet, après avoir été accusée d'adultère. Amnesty International exhorte le gouvernement afghan à faire appliquer sans délai la loi relative à l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Cette loi érige en infraction le mariage forcé, le viol, les coups et toute autre forme de violence infligée aux femmes. Promulguée en août 2009, elle a jusqu'à présent été mise en œuvre de manière sporadique. Par ailleurs, cette affaire met en lumière le problème des systèmes judiciaires parallèles et informels qui perdurent dans de nombreuses provinces afghanes, en lieu et place des autorités gouvernementales. Le gouvernement afghan doit faire le point sur ces systèmes parallèles et s'atteler à renforcer le contrôle et l'obligation de rendre des comptes au sein du système judiciaire, dans le cadre d'une politique globale de réforme de la justice pénale", a indiqué Horia Mosadiq, chercheuse sur l'Afghanistan à Amnesty International.
Selon certaines informations, la chambre basse du Parlement afghan, la Wolesi Jirga (Assemblée nationale), a ouvert une enquête sur le traitement cruel et illégal infligé à l'adolescente.
"La flagellation, sur la place publique ou à huis clos, constitue une peine cruelle, inhumaine et dégradante. Cette sanction, tout simplement scandaleuse, est prohibée par le droit afghan et le droit international. Le fait que la jeune fille concernée n'ait que 16 ans ne fait qu'ajouter à l'horreur. La décision du Parlement d'enquêter sur cette affaire est une grande avancée. Les autorités afghanes doivent aller plus loin et veiller à ce que tous les cas non résolus de violences contre les femmes bénéficient de la même attention. L'impunité pour les violences envers les femmes est endémique en Afghanistan. Par exemple, les autorités n'ont toujours pas enquêté sur le cas de Najiba, victime d'un homicide illégal dans la province de Parwan au mois de juillet, après avoir été accusée d'adultère. Amnesty International exhorte le gouvernement afghan à faire appliquer sans délai la loi relative à l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Cette loi érige en infraction le mariage forcé, le viol, les coups et toute autre forme de violence infligée aux femmes. Promulguée en août 2009, elle a jusqu'à présent été mise en œuvre de manière sporadique. Par ailleurs, cette affaire met en lumière le problème des systèmes judiciaires parallèles et informels qui perdurent dans de nombreuses provinces afghanes, en lieu et place des autorités gouvernementales. Le gouvernement afghan doit faire le point sur ces systèmes parallèles et s'atteler à renforcer le contrôle et l'obligation de rendre des comptes au sein du système judiciaire, dans le cadre d'une politique globale de réforme de la justice pénale", a indiqué Horia Mosadiq, chercheuse sur l'Afghanistan à Amnesty International.
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