Visite princière au grand Nord
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A peine échappé au faste de la grande soirée du Bal de la rose, le couple princier s'envolait pour le territoire des Samis. LL.AA.SS. Albert et Charlene de Monaco se sont en effet rendus en Laponie du 25 au 27 mars. Visite consacrée à la découverte touristique mais surtout aux questions majeures d’adaptation aux changements climatiques, qui concernent les populations autochtones et sont examinées par la Fondation Prince Albert II de Monaco. Ils ont revêtu des vêtements traditionnels lapons et ont fait un tour dans un traîneau tiré par des rennes. Ils ont passé une nuit dans une hutte traditionnelle et se sont exercés au lancer de lasso avec des apprentis éleveurs de 17 ans, russes et mongols et le prince Albert leur a remis une bourse. Ils se sont également entretenus avec les populations locale, ont reçu des cadeaux et signé quelques autographes Ils ont rencontré de nombreux responsables d'organisations des peuples autochtones de l'Arctique, l'University of the Arctic, la Finnish Sami Reinders' Association, l'ONG Finnish Sami Youth, le Youth Council of the Sami Parliamant of Finland, l'Association of World Reindeer Herders et la Upper Secondary and National Reindeer Herding Scholl. Dans le cadre d'un accord de partenariat passé en juin 2010 entre l'University of the Arctic et la Fondation Prince Albert II de Monaco pour la protection de l'environnement des régions arctiques, un accord a été signé avec l'International Centre for Reindeer Husbandry, afin de soutenir les travaux de jeunes chercheurs originaires des régions arctiques.
"Ce n'est pas qu'une visite de courtoisie, c'est avant tout une reconnaissance de la culture samie et une manière d'attirer l'attention sur les territoires nordiques" a déclaré Klemet Erland Haetta, maire de Kautokeino. Elisabeth Kvammen Tove Midelfart, consul de Monaco à Oslo, a inauguré avec LL.AA.SS. le Monaco Reindeer Resort Casino & Spa, premier établissement de cette catégorie en Laponie, fruit du partenariat avec le groupe hôtelier Olaf Thon. Tous ont rencontré des jeunes, des pêcheurs et des éleveurs de rennes. Dans la soirée du 26 mars, le couple princier a été reçus à dîner par le président du Parlement sami. Au menu, renne fumé apprécié par le prince Albert, la princesse pour sa part a préféré le poisson. Le 27, à l'occasion de l'ouverture de la 3e World Indigenous Television Broadcasting Conference, le Prince a donné une conférence sur "Le changement en Arctique, la jeunesse indigène et les opportunités d'avenir". Rappelons à cette occasion que ce n'était pas le premier contact du souverain monégasque avec le pôle. En avril 2006, il l'avait rejoint le pôle nord en traîneau pour attirer l'attention sur le problème du réchauffement climatique, c'était d'ailleurs le premier chef d’État en exercice à entreprendre ce voyage. A la suite de cette équipée, il créait en juin la Fondation Albert II de Monaco. En 2009, c'est au pôle sud qu'il se rendait en compagnie de l'explorateur Mike Horn.
"C'est une fantastique expérience, et je suis très heureux que Charlene la vive également, merci pour votre exceptionnelle hospitalité", a déclaré le prince Albert devant les caméras de la chaîne norvégienne TV2 à propos de ce circuit lapon.
"Ce n'est pas qu'une visite de courtoisie, c'est avant tout une reconnaissance de la culture samie et une manière d'attirer l'attention sur les territoires nordiques" a déclaré Klemet Erland Haetta, maire de Kautokeino. Elisabeth Kvammen Tove Midelfart, consul de Monaco à Oslo, a inauguré avec LL.AA.SS. le Monaco Reindeer Resort Casino & Spa, premier établissement de cette catégorie en Laponie, fruit du partenariat avec le groupe hôtelier Olaf Thon. Tous ont rencontré des jeunes, des pêcheurs et des éleveurs de rennes. Dans la soirée du 26 mars, le couple princier a été reçus à dîner par le président du Parlement sami. Au menu, renne fumé apprécié par le prince Albert, la princesse pour sa part a préféré le poisson. Le 27, à l'occasion de l'ouverture de la 3e World Indigenous Television Broadcasting Conference, le Prince a donné une conférence sur "Le changement en Arctique, la jeunesse indigène et les opportunités d'avenir". Rappelons à cette occasion que ce n'était pas le premier contact du souverain monégasque avec le pôle. En avril 2006, il l'avait rejoint le pôle nord en traîneau pour attirer l'attention sur le problème du réchauffement climatique, c'était d'ailleurs le premier chef d’État en exercice à entreprendre ce voyage. A la suite de cette équipée, il créait en juin la Fondation Albert II de Monaco. En 2009, c'est au pôle sud qu'il se rendait en compagnie de l'explorateur Mike Horn.
"C'est une fantastique expérience, et je suis très heureux que Charlene la vive également, merci pour votre exceptionnelle hospitalité", a déclaré le prince Albert devant les caméras de la chaîne norvégienne TV2 à propos de ce circuit lapon.
Retour à Matignon
On se souvient qu'en mai dernier, Albert II de Monaco avait reçu Anne-Marie et Didier Marsaudon, dans les jardins du Palais princier, deux ambassadeurs du Pays de Matignon passionnés d'histoire. Leur région se compose de 9 communes et comprend une dizaine de milliers d'habitants, dans le département français des Côtes-d'Armor. Anne-Marie Marsaudon préside l’association des Amis du passé qui a invité le prince Albert II au pays de Matignon, il a accepté cette visite comme "une éventualité", mais la date exacte n'a pas encore été fixée. Roland Petit, maire de Matignon, se réjouit de cette visite à et évoque la lettre que le Prince lui a adressée, ajoutant "Depuis longtemps, nous espérons recevoir un membre de la famille Grimaldi. Albert est le premier à accepter cette invitation". Le Prince pourrait se rendre sur la terre de ses ancêtres au début du mois de juillet et visiter le fort La Latte, face au cap Fréhel, appelé naguère la Roche-Goyon. C'était la résidence de sa famille, celle par exemple de Jacques François Léonor de Goyon de Matignon, comte de Torigni né à Torigni-sur-Vire, en 1689. Il épousa le 20 octobre 1715 Louise-Hippolyte Grimaldi, fille aînée d'Antoine Ier, princesse héritière. Au décès de cette dernière qui avait régné du 26 février 1731 au 29 décembre 1731, Jacques de Goyon devint prince souverain de Monaco, sous le nom de Jacques Ier de Monaco, jusqu'à sa mort le 7 novembre 1733.
Un quart de siècle d'existence
Photo (c) Eric Mathon / Palais princier
Pour célébrer cet anniversaire, la Fédération monégasque de bobsleigh, de luge et de skeleton avait organisé une réception qui réunissait autour de de S.A.S. Albert II qui en est le président, tous les athlètes, entraîneurs, bénévoles et partenaires qui ont contribué depuis la création le 6 avril 1987, au développement et aux succès sportifs de cette discipline. La Fédération était née grâce à S.A.S. le Prince héréditaire Albert qui inaugurait le 14 octobre 1989 la piste d'entraînement sur les hauteurs de la Principauté. On remarquait à cette réception Patrice Servelle, pilote de l'équipe, présent régulièrement depuis plusieurs années dans le classement du Top 10 mondial ainsi que Rudy Rinaldi et Jeremy Torre, qui ont reçu une médaille de bronze aux premiers Jeux Olympiques d'Hiver de la Jeunesse qui se sont déroulés du 13 au 22 janvier dernier à Innsbruck. Pour ceux qui seraient tentés par cette discipline, la Fédération recrute pour les échéances à venir, Coupes du Monde et Jeux Olympiques de 2018. les candidatures peuvent être adressées à monaco-bobsleigh@monte-carlo.mc.
Une nomination
Admis à faire valoir ses droits à la retraite, Claude Cottalorda a quitté ses fonctions de contrôleur général des Dépenses depuis le 31 mars. L’honorariat lui est conféré pour cette carrière de près de 40 ans au service de l’Administration, à des postes à haute responsabilité, notamment au sein du département des Travaux publics et des Affaires sociales, en tant que directeur de la Fonction publique et de directeur général du département des Relations extérieures. Il sera remplacé par Muriel Natali-Laure qui occupait depuis 2006 le poste d’administrateur des Domaines et qui travaille depuis vingt-trois ans dans l’Administration. Dans ses nouvelles fonctions, elle pourra compter sur la compétence de l’équipe du Contrôle général des dépenses et notamment celle d'Olivier Imperti, vérificateur des Finances.
Du nouveau dans les cuisines
Le 2 avril, Paolo Sari a pris ses fonctions de chef exécutif des cuisines du Monte-Carlo Beach. Cette nomination montre que le groupe Monte-Carlo SBM a souhaité confier sa gastronomie à un chef dynamique, jeune et talentueux, pour son luxueux établissement du bord de mer. Il a choisi l'Italien Paolo Sari pour remplacer Jean-Claude Brugel, meilleur ouvrier de France 1996. Formé en Italie, à l’université de Cambridge et à Los Angeles, Paolo Sari s'est trouvé à de nombreux postes à hautes responsabilités culinaires dans de prestigieux groupes hôteliers. En Italie, en Corée, en Suisse ou aux États-Unis, il a été chef exécutif dans quelques grands palaces parmi les plus réputés du monde, affiliés à Leading Hotels of the World ou à Relais & Châteaux. Londres, Lausanne, New York, Los Angeles, Moscou, Tokyo, Osaka, Seoul, Bejing et Kuala Lumpur ont ainsi pu bénéficier de son savoir-faire. Au Monte-Carlo Beach, ce sera toujours une cuisine originale qui s'harmonisera parfaitement avec le style du lieu. Allier la tradition à l’innovation, la simplicité à la légèreté, tel est le credo de Paolo Sari pour qui on doit tirer le maximum d'un produit tout en respectant sa nature. Cette cuisine pourra être appréciée dans les différents restaurants du Monte-Carlo Beach, Elsa, le Deck, la Vigie, le Sea Lounge avec chacun ses caractéristiques. Ainsi que dans les 300 cabanas et solariums du Club. Paolo Sari se réjouit de sa nomination, "Avec cette équipe bien en place, nous répondrons aux critères d’exigence de la clientèle du Monte-Carlo Beach, en lui proposant une cuisine d’excellence à la hauteur de la réputation des restaurants Monte-Carlo SBM".
A travers les rues
Photo (c) CDP
Depuis le lundi 2 avril, l'extension du parking de la Colle est ouverte au public, ce qui a permis d'ajouter 350 places de stationnement aux 194 qui existaient déjà. Cette ouverture concerne 6 niveaux sur 9, les 3 derniers seront livrés à l'automne. A terme, le parking de la Colle relié au parking du nouveau lycée technique et hôtelier comptera près de 950 places pour voitures et 400 emplacements pour 2 roues. 296 emplacements sont réservés aux résidents de l’îlot Rainier III, le "jardin d’Apolline" en cours de construction et 74 emplacements à l’opération de l’îlot Canton. L’accès au parking de la Colle, rénové en 2009, est possible par la rue de la Colle et le boulevard Rainier III. Une station de lavage comme celle des parkings de l’héliport et de Saint Charles est également créée.
Après la mise en œuvre de panneaux de limitation de vitesse aux entrées du tunnel Louis II et de protections sur les montants en béton, la direction de l’Aménagement urbain vient d’installer un dispositif de dissuasion pour éviter la prise en contre-sens sur le boulevard du Larvotto. Ce dispositif se présente sous la forme de barrettes sonores "VNTP", soit visibilité de nuit et par temps de pluie, placées sur la bande blanche du boulevard du Larvotto, entre la voie d’accès à la gare et la sortie du tunnel Larvotto. Jean-Luc Puyo, directeur de l’Aménagement urbain indique "Ces barrettes sont celles que l’on trouve le long des bandes d’arrêt d’urgence sur les autoroutes. Elles se veulent dissuasives et préviennent les usagers et notamment les deux roues en cas de franchissement de la bande blanche" et d'ajouter "Tous nos efforts ont pour objectif de renforcer la sécurité des usagers. D’autres initiatives vont suivre dans les semaines qui viennent comme la mise en place de radars pédagogiques".
Après la mise en œuvre de panneaux de limitation de vitesse aux entrées du tunnel Louis II et de protections sur les montants en béton, la direction de l’Aménagement urbain vient d’installer un dispositif de dissuasion pour éviter la prise en contre-sens sur le boulevard du Larvotto. Ce dispositif se présente sous la forme de barrettes sonores "VNTP", soit visibilité de nuit et par temps de pluie, placées sur la bande blanche du boulevard du Larvotto, entre la voie d’accès à la gare et la sortie du tunnel Larvotto. Jean-Luc Puyo, directeur de l’Aménagement urbain indique "Ces barrettes sont celles que l’on trouve le long des bandes d’arrêt d’urgence sur les autoroutes. Elles se veulent dissuasives et préviennent les usagers et notamment les deux roues en cas de franchissement de la bande blanche" et d'ajouter "Tous nos efforts ont pour objectif de renforcer la sécurité des usagers. D’autres initiatives vont suivre dans les semaines qui viennent comme la mise en place de radars pédagogiques".
Un grand photographe à Monaco
Actuellement et jusqu'au 17 juin prochain, se tient dans la galerie sud-est du Grand Palais de Paris, une exposition consacrée à Helmut Newton. Première rétrospective de l’œuvre de ce photographe dont certains clichés de nus féminins auraient pu choquer dit-on, jusqu'à très récemment. Né Helmut Neustädter à Berlin le 31 octobre 1920, d'un père juif allemand et d'une mère américaine, il part en 1938 pour Trieste, et de là s'embarque pour l'Asie, s'arrête à Singapour et arrive en Australie. Naturalisé australien, à la fin de la guerre qu'il a faite sous l'uniforme de sa nouvelle patrie, il travaille pour les magazines Playboy et Vogue. A partir de 1957, Helmut Newton collabore à Paris à plusieurs magazines de mode, le Jardin des modes, Elle, Nova, Marie-Claire, Queen et de nombreuses éditions de Vogue. Il a photographié beaucoup d’actrices dont Catherine Deneuve, Isabelle Huppert et Monica Bellucci, des mannequins tels Claudia Schiffer ou Kate Moss. Et même en 1997, pour The New Yorker, Jean-Marie Le Pen, dans sa résidence de Saint-Cloud et en 2000 Leni Riefenstahl, photographe attitrée d'Hitler, il commentera d'ailleurs "A mon avis, elle est encore amoureuse d'Adolf". Il meurt d'un accident de voiture en 2004, sa Cadillac a violemment heurté un mur de l'allée d'accès au célèbre hôtel Château Marmont sur Sunset Boulevard à Hollywood. Il est enterré à Berlin, au cimetière Schöneberg III, non loin de la tombe de Marlene Dietrich. En 1981, Helmut Newton s'était installé à Monaco, dans un appartement avec terrasse au 19e étage d'un immeuble d'où l'on a une vue à couper le souffle, près du Monte-Carlo Beach Hôtel, où il avait son quartier général. En 1995, il avait confié à Monaco Actualité que ce n'était pas essentiellement pour des raisons fiscales, il égratignait d'ailleurs au passage une législation française qui reprenait 70%, ce qui obligeait à travailler beaucoup plus... Mais à Monaco, il a trouvé des facilités de travail et aussi le soleil et la possibilité de s'adonner à la natation dont il avait été champion dans sa jeunesse. Il était membre du jury des Grands prix magiques et de celui du Trophée Ribolzi mais n'était pas très amateur de grands dîners ni de soirées de gala. Durant ce séjour qu'il complétait par des passages à Los Angeles, il réalisa de nombreuses photos des Ballets de Monte-Carlo. En 1992, il avait été fait Officier des Arts, lettres et sciences par la princesse Caroline de Monaco.
Des anniversaires
Au cours de la semaine écoulée, on pouvait évoquer quelques dates d'un passé plus ou moins lointain:
27 mars 1917, création à l'Opéra de Monte-Carlo de "La rondine (L'Hirondelle)", opéra en trois actes de Giacomo Puccini, sur le livret de Giuseppe Adami, d'après le texte allemand d'Alfred Willner et Heinz Reichert. Le rôle de Ruggero était tenu par Tito Schipa.
29 mars 1847, naissance à Paris de Camille Blanc, fils de François Blanc, que l'on surnommait "le magicien de Homburg" ou "le magicien de Monte-Carlo", et de sa première épouse Madeleine-Victoire Huguelin. En 1881, à la mort de Marie Hensel, deuxième femme de son père, il dirige la SBM et favorise la construction des hôtels de Paris et du Métropole.
29 mars 1910, inauguration du Musée océanographique créé par le Prince Albert Ier de Monaco. Le Matin du 30 mars 1910 relate l'événement "Aujourd'hui a été inauguré sur le vieux rocher monégasque le musée fondé par le prince de Monaco pour abriter les résultats de ses vingt-cinq ans de recherches océanographiques". La France était représentée par Stephen Pichon, ministre des Affaires étrangères et l'amiral de Jonquières, commmandant l'escadre de la Méditerranée. L'Allemagne l'était par l'amiral von Kœster et l'Italie par l'amiral Grenet. Étaient aussi présents Émile Loubet, ancien président de la République française et président du conseil d'administration de l'Institut international d'océanographie de Paris, des représentants de l'Institut et des académies de plusieurs capitales. Le prince Albert rappela les encouragements de l'empereur Guillaume II et du roi Carlos de Portugal. Il a aussi remercié la France pour le concours qu'elle lui avait apporté. En réponse, Stephen Pichon a fait l'éloge de l'œuvre du prince. Louis Joubin, professeur, au Museum d'histoire naturelle qui enseignera la biologie marine à l'Institut océanographique, et deux autres conférenciers ont fait ensuite d'intéressants exposés sur les différents aspects de la science océanographique. Puis a eu lieu la visite du musée.
29 mars 1910, au soir de cette journée d'inauguration, les invités ont assisté à une soirée de gala à l'Opéra de Monte-Carlo. Julia Bartet, sociétaire de la Comédie-Française, déclama une Ode à la pensée de Raoul Gunsbourg. Puis suivit la représentation de "Thérèse", drame musical en deux actes de Jules Massenet sur un livret de Jules Claretie, il avait été créé le 7 février 1907 à l'Opéra de Monte-Carlo puis repris à l'Opéra-Comique de Paris le 19 mai 1911. Et le "Vieil aigle", opéra en 1 acte de Raoul Gunsbourg sur un livret du compositeur, inspiré d’une légende tartare de Maxime Gorki, il avait été créé avec succès à Monte-Carlo le 13 février 1909. La première parisienne avait eu lieu au palais Garnier le 26 juin 1909, avec Fédor Chaliapine.
30 mars 1660, Catherine Charlotte de Gramont, fille du duc Antoine de Gramont, maréchal de France, épouse Lodovico Grimaldi qui deviendra Louis Ier et régnera du 10 janvier 1662 au 2 janvier 1701, date de son décès à Rome. Les deux époux se séparèrent en 1672. Catherine de Gramont mourut à Paris le 4 juin 1678.
30 mars 1873, décès à Paris du sénateur Achille Joseph Delamare. Né le 11 février 1790, c'était un grand propriétaire du département français de l'Aisne à qui le roi Charles X avait conféré le titre de comte. En 1836, il avait acheté le château de Marchais construit vers 1540 par Nicolas de Longueval, comte de Bossut, surintendant des finances de François Ier, gouverneur de Champagne et de Brie. Il y fit réaliser d'importantes réparations qui le transformèrent complètement. Le comte Delamare en resta propriétaire 18 ans, puis le vendit en 1854 à S.A.S. le duc de Valentinois, prince héréditaire de Monaco, qui règnera sous le nom de Charles III, à partir de1856, à la mort de son père, Florestan Ier. Il l'acheta grâce à sa dot de son épouse, la princesse Antoinette de Monaco née Antoinette de Mérode-Westerloo.
31 mars 1860, Charles III signe un accord avec François Blanc. Pour 1,7 million de francs et 50.000 francs annuels ainsi que 10 % des bénéfices nets, ce dernier obtient pour 50 ans la concession des jeux.
31 mars 1872, 19 mars selon le calendrier julien, naissance de Sergueï Pavlovitch Diaguilev, Serge de Diaghilev à Selichtchi près de Novgorod, à l'est de Moscou. On connaît le rôle éminent que joua ce critique d’art et impresario avec les Ballets russes à Monte-Carlo à partir de 1911. Il est mort le 19 août 1929 à Venise.
27 mars 1917, création à l'Opéra de Monte-Carlo de "La rondine (L'Hirondelle)", opéra en trois actes de Giacomo Puccini, sur le livret de Giuseppe Adami, d'après le texte allemand d'Alfred Willner et Heinz Reichert. Le rôle de Ruggero était tenu par Tito Schipa.
29 mars 1847, naissance à Paris de Camille Blanc, fils de François Blanc, que l'on surnommait "le magicien de Homburg" ou "le magicien de Monte-Carlo", et de sa première épouse Madeleine-Victoire Huguelin. En 1881, à la mort de Marie Hensel, deuxième femme de son père, il dirige la SBM et favorise la construction des hôtels de Paris et du Métropole.
29 mars 1910, inauguration du Musée océanographique créé par le Prince Albert Ier de Monaco. Le Matin du 30 mars 1910 relate l'événement "Aujourd'hui a été inauguré sur le vieux rocher monégasque le musée fondé par le prince de Monaco pour abriter les résultats de ses vingt-cinq ans de recherches océanographiques". La France était représentée par Stephen Pichon, ministre des Affaires étrangères et l'amiral de Jonquières, commmandant l'escadre de la Méditerranée. L'Allemagne l'était par l'amiral von Kœster et l'Italie par l'amiral Grenet. Étaient aussi présents Émile Loubet, ancien président de la République française et président du conseil d'administration de l'Institut international d'océanographie de Paris, des représentants de l'Institut et des académies de plusieurs capitales. Le prince Albert rappela les encouragements de l'empereur Guillaume II et du roi Carlos de Portugal. Il a aussi remercié la France pour le concours qu'elle lui avait apporté. En réponse, Stephen Pichon a fait l'éloge de l'œuvre du prince. Louis Joubin, professeur, au Museum d'histoire naturelle qui enseignera la biologie marine à l'Institut océanographique, et deux autres conférenciers ont fait ensuite d'intéressants exposés sur les différents aspects de la science océanographique. Puis a eu lieu la visite du musée.
29 mars 1910, au soir de cette journée d'inauguration, les invités ont assisté à une soirée de gala à l'Opéra de Monte-Carlo. Julia Bartet, sociétaire de la Comédie-Française, déclama une Ode à la pensée de Raoul Gunsbourg. Puis suivit la représentation de "Thérèse", drame musical en deux actes de Jules Massenet sur un livret de Jules Claretie, il avait été créé le 7 février 1907 à l'Opéra de Monte-Carlo puis repris à l'Opéra-Comique de Paris le 19 mai 1911. Et le "Vieil aigle", opéra en 1 acte de Raoul Gunsbourg sur un livret du compositeur, inspiré d’une légende tartare de Maxime Gorki, il avait été créé avec succès à Monte-Carlo le 13 février 1909. La première parisienne avait eu lieu au palais Garnier le 26 juin 1909, avec Fédor Chaliapine.
30 mars 1660, Catherine Charlotte de Gramont, fille du duc Antoine de Gramont, maréchal de France, épouse Lodovico Grimaldi qui deviendra Louis Ier et régnera du 10 janvier 1662 au 2 janvier 1701, date de son décès à Rome. Les deux époux se séparèrent en 1672. Catherine de Gramont mourut à Paris le 4 juin 1678.
30 mars 1873, décès à Paris du sénateur Achille Joseph Delamare. Né le 11 février 1790, c'était un grand propriétaire du département français de l'Aisne à qui le roi Charles X avait conféré le titre de comte. En 1836, il avait acheté le château de Marchais construit vers 1540 par Nicolas de Longueval, comte de Bossut, surintendant des finances de François Ier, gouverneur de Champagne et de Brie. Il y fit réaliser d'importantes réparations qui le transformèrent complètement. Le comte Delamare en resta propriétaire 18 ans, puis le vendit en 1854 à S.A.S. le duc de Valentinois, prince héréditaire de Monaco, qui règnera sous le nom de Charles III, à partir de1856, à la mort de son père, Florestan Ier. Il l'acheta grâce à sa dot de son épouse, la princesse Antoinette de Monaco née Antoinette de Mérode-Westerloo.
31 mars 1860, Charles III signe un accord avec François Blanc. Pour 1,7 million de francs et 50.000 francs annuels ainsi que 10 % des bénéfices nets, ce dernier obtient pour 50 ans la concession des jeux.
31 mars 1872, 19 mars selon le calendrier julien, naissance de Sergueï Pavlovitch Diaguilev, Serge de Diaghilev à Selichtchi près de Novgorod, à l'est de Moscou. On connaît le rôle éminent que joua ce critique d’art et impresario avec les Ballets russes à Monte-Carlo à partir de 1911. Il est mort le 19 août 1929 à Venise.