Cela s'est passé en mars
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Revenons sur quelques faits qui ont marqué le mois de mars à travers l'histoire:
3 mars 1879, mort à Charenton-le-Pont, près de Paris du peintre impressionniste László Paál qui était né à Zám, aujourd'hui en Roumanie, le 30 juillet 1846.
6 mars 1967, mort à Budapest du compositeur et ethnomusicologue Zoltán Kodály qui était né le16 décembre 1882 à Kecskemét dans le département de Bács-Kiskun.
12 mars 1910, naissance à Lövő, département de de Zala de László Lékai, cardinal hongrois, archevêque d'Esztergom du 24 mai 1976 p 1976 à sa mort le 30 juin 1986.
12 mars 1937, mort à Budapest du violoniste Jenő Hubay, né Eugen Huber le 15 septembre 1858 à Pest.
12 mars 1985, décès à Philhadelphie du chef d'orchestre Eugene Ormandy qui était né Jenö Blau le 18 novembre 1899 à Budapest.
14 mars 1989, décès de Zita de Bourbon-Parme à Zizers, dans le canton suisse des Grisons. La dernière impératrice d'Autriche, reine de Hongrie et reine de Bohême était née le 9 mai 1892 à Camaiore, en Toscane.
15 mars 1848 (voir vidéo), à Budapest, Sándor Petőfi et ses amis apportent aux autorités un programme national et libéral en 12 points dont liberté de la presse, suppression de la censure, égalité de droits civique et religieuse, suppression des redevances seigneuriales, forces armées nationales, libération des prisonniers politiques, réformes judiciaires. Le comte Batthyány devient président du conseil du premier ministère responsable de l’histoire. hongroise.15 mars 1997, décès à Paris de Victor Vasarely, cette grande figure du du Op Art était né Vásárhelyi Győző le 9 avril 1908 à Pécs.
17 mars 1893, décès à Budapest de Tivadar Puskás, ingénieur et inventeur hongrois à qui l'on doit le journal téléphoné. Il était né à Pest le 17 septembre 1844.
21 mars 1887, naissance à Érsekújvár, actuellement Nové Zámky en Slovaquie de l'écrivain et peintre Lajos Kassák, décédé le 22 juillet 1967 à Budapest.
23 mars 1964, mort de Peter Lorre à Los Angeles. L'inoubliable M le Maudit de Fritz Lang était né László Löwenstein le 26 juin 1904 à Rózsahegy, actuellement Ružomberok en Slovaquie.
29 mars 1892, naissance à Csehimindszent, village du département de Vas, de József Pehmet, futur cardinal József Mindszenty. Décédé le 6 mai 1975 à Vienne.
25 mars 1881, naissance à Nagyszentmiklós dans le Banat, aujourd'hui Sânnicolau Mare en Roumanie, du compositeur Béla Bartók. Il est mort le 26 septembre 1945 à New York.
3 mars 1879, mort à Charenton-le-Pont, près de Paris du peintre impressionniste László Paál qui était né à Zám, aujourd'hui en Roumanie, le 30 juillet 1846.
6 mars 1967, mort à Budapest du compositeur et ethnomusicologue Zoltán Kodály qui était né le16 décembre 1882 à Kecskemét dans le département de Bács-Kiskun.
12 mars 1910, naissance à Lövő, département de de Zala de László Lékai, cardinal hongrois, archevêque d'Esztergom du 24 mai 1976 p 1976 à sa mort le 30 juin 1986.
12 mars 1937, mort à Budapest du violoniste Jenő Hubay, né Eugen Huber le 15 septembre 1858 à Pest.
12 mars 1985, décès à Philhadelphie du chef d'orchestre Eugene Ormandy qui était né Jenö Blau le 18 novembre 1899 à Budapest.
14 mars 1989, décès de Zita de Bourbon-Parme à Zizers, dans le canton suisse des Grisons. La dernière impératrice d'Autriche, reine de Hongrie et reine de Bohême était née le 9 mai 1892 à Camaiore, en Toscane.
15 mars 1848 (voir vidéo), à Budapest, Sándor Petőfi et ses amis apportent aux autorités un programme national et libéral en 12 points dont liberté de la presse, suppression de la censure, égalité de droits civique et religieuse, suppression des redevances seigneuriales, forces armées nationales, libération des prisonniers politiques, réformes judiciaires. Le comte Batthyány devient président du conseil du premier ministère responsable de l’histoire. hongroise.15 mars 1997, décès à Paris de Victor Vasarely, cette grande figure du du Op Art était né Vásárhelyi Győző le 9 avril 1908 à Pécs.
17 mars 1893, décès à Budapest de Tivadar Puskás, ingénieur et inventeur hongrois à qui l'on doit le journal téléphoné. Il était né à Pest le 17 septembre 1844.
21 mars 1887, naissance à Érsekújvár, actuellement Nové Zámky en Slovaquie de l'écrivain et peintre Lajos Kassák, décédé le 22 juillet 1967 à Budapest.
23 mars 1964, mort de Peter Lorre à Los Angeles. L'inoubliable M le Maudit de Fritz Lang était né László Löwenstein le 26 juin 1904 à Rózsahegy, actuellement Ružomberok en Slovaquie.
29 mars 1892, naissance à Csehimindszent, village du département de Vas, de József Pehmet, futur cardinal József Mindszenty. Décédé le 6 mai 1975 à Vienne.
25 mars 1881, naissance à Nagyszentmiklós dans le Banat, aujourd'hui Sânnicolau Mare en Roumanie, du compositeur Béla Bartók. Il est mort le 26 septembre 1945 à New York.
Faits divers
Deux événements assez différents ont marqué le mois de mars en Hongrie en 1910:
Le 21 mars, la Chambre hongroise des députés était réunie pour écouter la lecture d'un texte annonçant sa dissolution, qui sera prononcée le lendemain par l'archiduc Joseph, représentant François-Joseph. La communication fut accueillie dans un incroyable vacarme et le comte Károly Khuen-Hedervary, président du conseil depuis le 17 janvier 1910, fut accusé de violer la loi par cette dissolution. Khuen-Hedervary voulut fournir des explications mais l'opposition l'en empêcha et on dut suspendre la séance. Quand elle reprit, le comte dans l'impossibilité de se faire entendre, s'approcha des sténographes. L'opposition et surtout quelques députés du parti de l'Indépendance de Gyula Justh prirent ce geste pour une provocation et lancèrent sur lui tout ce qu'ils avaient à portée de main. Volumes et des encriers volaient de toutes parts. L'un d'eux pesant au moins trois kilos, l'atteint au front et le blesse grièvement. Celui-ci ne perd pas son sang-froid, il se baisse et ramasse le couvercle, expliquant qu'il veut le conserver comme souvenir. Le comte Serényi, ministre de l'Agriculture, qui s'était précipité pour lui venir en aide est à son tour blessé à la tête. De tous côtés, les députés des divers partis s'insultent et échangent des coups. Khuen-Hedervary et Serényi sont conduits à l'infirmerie de la Chambre où un médecin panse leurs plaies tandis que le chahut se poursuit. Lorsque la séance reprend, le président de la Chambre, du parti Kossuth, fustige la conduite du Parlement et exprime l'espoir que les coupables de cette révolte auront le. courage de se faire connaître. Le comte Apponyi et d'autres députés désapprouvent énergiquement la conduite impardonnable de leurs collègues. Enfin, les partis de l'opposition votent, à l'unanimité, un blâme au gouvernement pour cette prétendue violation de la loi puis la séance est levée. A quatre heures de l'après-midi, l'annonce de la dissolution du Parlement est notifiée à la Chambre des magnats. Le comte Khuen-Hedervary est absent et le comte Serényi assiste à la séance la tête bandée. La Chambre des magnats prend connaissance dans le plus grand calme de la communication qui lui est faite, quelques-uns de ses membres cependant désapprouvent vivement les malheureux incidents qui ont émaillé cette journée.
Le 28 mars, un gigantesque incendie éclatait dans la commune d'Oekœrito, près de Mateszalka, département de Szabolcs-Szatmár-Bereg, à l'est de la Hongrie. En ce soir de divertissement, on avait transformé la remise aux voitures d'un hôtel en salle de bal. Dans ce local en planches il y avait encore des branches de pin, restes d'une fête précédente et il était éclairé par des bougies. De plus, pour éviter que des personnes ne s'introduisent sans payer, on avait fermé au verrou la seule porte qui donnait dans la salle. Tout allait bien mais une branche s'enflamma et le feu se propagea très rapidement créant une effroyable panique. On voulut fuir et il y eut naturellement une épouvantable bousculade. La remise s'effondra bientôt. Les gens se précipitaient et trébuchaient les uns sur les autres, se mettant ainsi dans l'impossibilité de sortir. Plus de cent trente personnes périrent dans les flammes et plus de deux cent cinquante furent grièvement brûlées malgré les nombreux médecins accourus pour leur porter secours. Toutes les localités avoisinantes furent touchées car nombreux étaient les gens venus participer à cette soirée. Il n'y eut que trois musiciens survivants sur les deux orchestres. On fit venir la troupe pour ensevelir les morts dont le nombre, d'après une information officielle, s'élevait à quatre cents.
Le 21 mars, la Chambre hongroise des députés était réunie pour écouter la lecture d'un texte annonçant sa dissolution, qui sera prononcée le lendemain par l'archiduc Joseph, représentant François-Joseph. La communication fut accueillie dans un incroyable vacarme et le comte Károly Khuen-Hedervary, président du conseil depuis le 17 janvier 1910, fut accusé de violer la loi par cette dissolution. Khuen-Hedervary voulut fournir des explications mais l'opposition l'en empêcha et on dut suspendre la séance. Quand elle reprit, le comte dans l'impossibilité de se faire entendre, s'approcha des sténographes. L'opposition et surtout quelques députés du parti de l'Indépendance de Gyula Justh prirent ce geste pour une provocation et lancèrent sur lui tout ce qu'ils avaient à portée de main. Volumes et des encriers volaient de toutes parts. L'un d'eux pesant au moins trois kilos, l'atteint au front et le blesse grièvement. Celui-ci ne perd pas son sang-froid, il se baisse et ramasse le couvercle, expliquant qu'il veut le conserver comme souvenir. Le comte Serényi, ministre de l'Agriculture, qui s'était précipité pour lui venir en aide est à son tour blessé à la tête. De tous côtés, les députés des divers partis s'insultent et échangent des coups. Khuen-Hedervary et Serényi sont conduits à l'infirmerie de la Chambre où un médecin panse leurs plaies tandis que le chahut se poursuit. Lorsque la séance reprend, le président de la Chambre, du parti Kossuth, fustige la conduite du Parlement et exprime l'espoir que les coupables de cette révolte auront le. courage de se faire connaître. Le comte Apponyi et d'autres députés désapprouvent énergiquement la conduite impardonnable de leurs collègues. Enfin, les partis de l'opposition votent, à l'unanimité, un blâme au gouvernement pour cette prétendue violation de la loi puis la séance est levée. A quatre heures de l'après-midi, l'annonce de la dissolution du Parlement est notifiée à la Chambre des magnats. Le comte Khuen-Hedervary est absent et le comte Serényi assiste à la séance la tête bandée. La Chambre des magnats prend connaissance dans le plus grand calme de la communication qui lui est faite, quelques-uns de ses membres cependant désapprouvent vivement les malheureux incidents qui ont émaillé cette journée.
Le 28 mars, un gigantesque incendie éclatait dans la commune d'Oekœrito, près de Mateszalka, département de Szabolcs-Szatmár-Bereg, à l'est de la Hongrie. En ce soir de divertissement, on avait transformé la remise aux voitures d'un hôtel en salle de bal. Dans ce local en planches il y avait encore des branches de pin, restes d'une fête précédente et il était éclairé par des bougies. De plus, pour éviter que des personnes ne s'introduisent sans payer, on avait fermé au verrou la seule porte qui donnait dans la salle. Tout allait bien mais une branche s'enflamma et le feu se propagea très rapidement créant une effroyable panique. On voulut fuir et il y eut naturellement une épouvantable bousculade. La remise s'effondra bientôt. Les gens se précipitaient et trébuchaient les uns sur les autres, se mettant ainsi dans l'impossibilité de sortir. Plus de cent trente personnes périrent dans les flammes et plus de deux cent cinquante furent grièvement brûlées malgré les nombreux médecins accourus pour leur porter secours. Toutes les localités avoisinantes furent touchées car nombreux étaient les gens venus participer à cette soirée. Il n'y eut que trois musiciens survivants sur les deux orchestres. On fit venir la troupe pour ensevelir les morts dont le nombre, d'après une information officielle, s'élevait à quatre cents.
Peintres
Le 13 mars à 20 h à l'Institut Balassi de Bruxelles, a eu lieu la projection de "A Nyolcak nyomában", "Dans le sillage des Huit". Film de 61 min du réalisateur Péter Szalay, en hongrois avec sous-titres anglais. Il nous plonge dans l'univers des Huit, "Nyolcak", groupe fondé en 1909 et composé de Robert Berény, Dezső Czigány, Béla Czóbel, Károly Kernstock, Ödön Márffy, Dezső Orbán, Bertalan Pór et Lajos Tihanyi, premier groupe d'artistes en Hongrie à rejeter tout académisme. L'occasion fut donnée de les (re)découvrir lors de la vaste exposition qui leur fut consacrée au musée des Beaux-Arts de Budapest du 18 mai au 11 septembre 2011. Certains d'entre eux, tels Ödön Márffy, avaient été formés à l'Académie Julian de Paris et influencés par Matisse et Cézanne, D'autres ont eu l'occasion d'exposer leurs tableaux au Salon des Indépendants et au Salon d'Automne. On les suit à Paris, Nyergesújfalu, Körtvélyes et en plusieurs endroits de Budapest. Le résultat est un excellent documentaire, reflet de l'intense vie intellectuelle de l'époque. Il a bénéficié des conseils de Krisztina Passuth,spécialiste des avant-gardes européennes du XXe siècle et des relations artistiques entre la France et l’Europe centrale et orientale, Zoltán Rockenbauer, historien d’art et Molnos Peter. En 1911, les "Huit" sont rejoints par des sculpteurs et des écrivains. Le groupe n'a fait que trois expositions à l'époque, mais toutes sont accompagnées par des personnalités comme le poète Endre Ady ou les musiciens Béla Bartók et Zoltán Kodály entre autres. La première exposition du groupe en 1909 révèle l'influence du fauvisme sous laquelle perce déjà leur veine hongroise.
Musique
L'Orchestre du Festival de Budapest, sous la direction d'Iván Fischer, accompagnera le pianiste hongrois András Schiff, salle Pleyel à Paris le 19 mars. Au programme Chants paysans hongrois de Béla Bartók et son Concerto pour piano n° 2 en sol majeur Sz 95. Il fut composé en 1930-31 et créé le 23 janvier 1933 à Francfort. Le compositeur était au piano et accompagné par le Frankfurter Rundfunk-Symphonie-Orchester, sous la direction de l'Autrichien Hans Rosbaud. Trois mouvements Allegro, Adagio - Presto - Adagio, Allegro molto. Puis la Symphonie n° 9 en ut majeur, D. 944, de Franz Schubert, la dernière, dite "La Grande". Quatre mouvements "Andante - Allegro ma non troppo, Andante con moto, Scherzo: Allegro vivace, Finale: Allegro vivace". L'orchestre qui vole de succès en succès, a été fondé en 1983 par Iván Fischer et Zoltán Kocsis. C'est actuellement l'une des grandes phalanges de référence pour ses interprétations du répertoire hongrois et particulièrement de l'oeuvre de Béla Bartók, il est en tête des formations symphoniques européennes, aux côtés du Philharmonique de Vienne ou de la Staatskapelle de Dresde.
Le 6 mars, Iván Fischer était à l'Arsenal de Metz. Il y dirigeait son Orchestre du Festival de Budapest pour la symphonie n° 7 en mi majeur d'Anton Bruckner et la Cantate BWV 105 de Johann Sebastian Bach. "Budapest enflamme Bruckner" titrait Georges Masson dans le Républicain lorrain. Et l'on peut faire confiance à l'expérience de cet éminent critique musical. "Un concert qui, cependant, marquera les annales" tempère le journaliste, la Cantate 105 de Bach semblait peu en rapport avec Bruckner, d’autant qu’elle était jouée à petit effectif baroque.
Le 15 mars à 20 h 30, à la salle Gaveau de Paris se tiendra une soirée en hommage à Franz Liszt. On notera que c'est aussi la fête nationale hongroise. Le pianiste français Nicolas Celoro aux origines napolitaine et andalouse, interprétera les "Rhapsodies hongroise n°2 et n°6, Un sospiro, 3e Consolation, La campanella, Les cloches de Genève, La vallée d’Obermann, Saint François de Paule marchant sur les flots, L’impromptu Gortchakoff et Rêve d’amour". Michael Lonsdale sera le récitant de cette soirée à la fois musicale et poétique, il dira "Franz Liszt ou le rêve d’amour" d’après le récit du poète Jehan Despert.
Le 6 mars, Iván Fischer était à l'Arsenal de Metz. Il y dirigeait son Orchestre du Festival de Budapest pour la symphonie n° 7 en mi majeur d'Anton Bruckner et la Cantate BWV 105 de Johann Sebastian Bach. "Budapest enflamme Bruckner" titrait Georges Masson dans le Républicain lorrain. Et l'on peut faire confiance à l'expérience de cet éminent critique musical. "Un concert qui, cependant, marquera les annales" tempère le journaliste, la Cantate 105 de Bach semblait peu en rapport avec Bruckner, d’autant qu’elle était jouée à petit effectif baroque.
Le 15 mars à 20 h 30, à la salle Gaveau de Paris se tiendra une soirée en hommage à Franz Liszt. On notera que c'est aussi la fête nationale hongroise. Le pianiste français Nicolas Celoro aux origines napolitaine et andalouse, interprétera les "Rhapsodies hongroise n°2 et n°6, Un sospiro, 3e Consolation, La campanella, Les cloches de Genève, La vallée d’Obermann, Saint François de Paule marchant sur les flots, L’impromptu Gortchakoff et Rêve d’amour". Michael Lonsdale sera le récitant de cette soirée à la fois musicale et poétique, il dira "Franz Liszt ou le rêve d’amour" d’après le récit du poète Jehan Despert.
Un excellent partenariat
Le 13 mars courant, la Voix du Nord, quotidien régional du nord de la France, évoque le lycée professionnel Dégrugillier d'Auchel, localité de quelque 12.000 habitants dans le département français du Pas-de-Calais. L'établissement est spécialisé dans tout ce qui touche à l'automobile, de la Seconde au Bac Pro, en passant par le CAP. Pendant trois semaines, Dégrugillier dans l'Académie de Lille, accueille 10 lycéens de Túrkeve, petite ville d'environ 9.000 habitants située à 150 km à l'est de Budapest, dans le département de Jász-Nagykun-Szolnok. Ainsi Túrkeve et Auchel concrétisent leurs dix ans de jumelage qui virent se tisser des liens économiques, culturels, éducatifs, sportifs, sanitaires et sociaux. Des Hongrois ont vendu leurs produits au marché de Noël, les danseurs des deux villes ont organisé des spectacles. Túrkeve et Auchel possèdent chacune une équipe de hand-ball.
Si on connaît bien le programme Erasmus pour les étudiants du supérieur, on connaît beaucoup moins le Leonardo da Vinci qui soutient l'éducation et la formation tout au long de la vie, il est donc particulièrement destiné aux lycéens en formation professionnelle. Le proviseur de Dégrugillier Sylvie Tassez et son équipe se sont démenés pendant plusieurs années pour réaliser ce premier partenariat. Elle précise "Avec cet échange, ils auront le CV Europass et pourront faire des stages dans l'Union européenne. On veut ouvrir nos élèves à la mobilité technique et culturelle". Et d'insister "On veut convaincre que la filière professionnelle est une voie d'excellence, qu'elle permet aussi de poursuivre les études et d'accéder aux études supérieures". Les attentes étaient nombreuses, professionnelles, grâce au partage de savoir-faire entre les élèves français et hongrois qui vont travailler ensemble pendant ces trois semaines. Techniques aussi, ils pourront mettre leurs connaissances en pratique au cours de leur stage dans les garages et carrosseries de la région. Ce sera également le moyen d'entamer des partenariats avec des entreprises de Túrkeve, notamment en matière de plasturgie. Et il ne faut pas négliger l'amélioration de l'anglais pour le bac chez tous ces jeunes gens avides de communiquer, et ils se retrouveront fréquemment autour du programme touristique préparé pour les Hongrois. "La première chose que j'attends, c'est une ouverture d'esprit des élèves malgré les différences culturelles", révèle Karim Talhimt, chef de travaux.
Si on connaît bien le programme Erasmus pour les étudiants du supérieur, on connaît beaucoup moins le Leonardo da Vinci qui soutient l'éducation et la formation tout au long de la vie, il est donc particulièrement destiné aux lycéens en formation professionnelle. Le proviseur de Dégrugillier Sylvie Tassez et son équipe se sont démenés pendant plusieurs années pour réaliser ce premier partenariat. Elle précise "Avec cet échange, ils auront le CV Europass et pourront faire des stages dans l'Union européenne. On veut ouvrir nos élèves à la mobilité technique et culturelle". Et d'insister "On veut convaincre que la filière professionnelle est une voie d'excellence, qu'elle permet aussi de poursuivre les études et d'accéder aux études supérieures". Les attentes étaient nombreuses, professionnelles, grâce au partage de savoir-faire entre les élèves français et hongrois qui vont travailler ensemble pendant ces trois semaines. Techniques aussi, ils pourront mettre leurs connaissances en pratique au cours de leur stage dans les garages et carrosseries de la région. Ce sera également le moyen d'entamer des partenariats avec des entreprises de Túrkeve, notamment en matière de plasturgie. Et il ne faut pas négliger l'amélioration de l'anglais pour le bac chez tous ces jeunes gens avides de communiquer, et ils se retrouveront fréquemment autour du programme touristique préparé pour les Hongrois. "La première chose que j'attends, c'est une ouverture d'esprit des élèves malgré les différences culturelles", révèle Karim Talhimt, chef de travaux.
Un écrivain s'exile
Akos Kertész, écrivain de son état et titulaire du prestigieux prix Kossuth, qu'il ne faut pas confondre avec Imre Kertész, prix Nobel de littérature 2002, a demandé à 80 ans l'asile politique au Canada, le 29 février dernier. C'est ce qu'a révélé son service de presse. D'après ce communiqué, il est l'objet d'une campagne politique orchestrée par la mairie de Budapest mais également par le gouvernement et le Parlement. Il a d'ailleurs perdu son titre de citoyen d'honneur de Budapest. Dans un article paru fin août dernier dans Népszava, Akos Kertész avait qualifié le peuple hongrois de "génétiquement inférieur" en raison de sa responsabilité durant l'Holocauste et il reprochait à ses compatriotes de ne jamais avoir assumé leur responsabilité dans le massacre de plus de 400.000 Juifs hongrois. Comme la Hongrie "n'a pas demandé pardon, elle ne recevra pas d'absolution non plus", écrivait-il aussi. Il décrivait également les Hongrois comme des porcs qui "aiment se tortiller dans la boue sans se soucier du boucher qui leur tranchera bientôt la gorge". Cela fait beaucoup et en septembre, Kertész édulcorait ses propos. Son service de presse indique qu'"A la suite de la campagne politique de la presse proche du gouvernement, Kertész a subi des menaces et des harcèlements, il a senti sa vie en danger". Et de préciser que "si une personne de 80 ans décide de quitter sa patrie, cela en dit long sur son pays aussi". L'écrivain s'explique par ailleurs "Je n'ai pas pris ma décision contre la Hongrie et le peuple hongrois, mais contre le pouvoir actuel, j'espère pouvoir retourner de nouveau dans une Hongrie humaine et démocratique".
Entre milliardaires
Le classement Forbes 2012 est paru ces jours-ci, on y remarque pour les États-Unis, George Soros au 7e rang avec une fortune évaluée à 22 milliards de dollars.
Leonard Lauder occupe le 48e avec 7,1 milliards de dollars. Né le 19 mars 1933, c'est un des fils d'Estée Lauder. .
Thomas Peterffy occupe la 60e place avec 5 milliards, cet homme d'affaires né à Budapest en 1944, émigra aux États-Unis en 1965.
Ronald Lauder est à la 103e avec 3.4 milliards. Né le 26 février 1944, c'est un autre fils d'Estée Lauder, créatrice de la célèbre marque de cosmétiques Estée Lauder Inc. en 1946. Née Josephine Esther Mentzer le 1er juillet 1906 à New York et décédée le 24 avril 2004 dans la même ville, elle était un des neuf enfants d'un couple d'immigrants juifs hongrois, Rose Schotz Rosenthal et Max Mentzer.
Quant à l'homme d'affaires Steven F. Udvar-Hazy, il est au 107e rang du classement avec 3,4 milliards. Né en 1946 à Budapest, il quitte la Hongrie pour la Suède, puis pour New York en 1958.
Leonard Lauder occupe le 48e avec 7,1 milliards de dollars. Né le 19 mars 1933, c'est un des fils d'Estée Lauder. .
Thomas Peterffy occupe la 60e place avec 5 milliards, cet homme d'affaires né à Budapest en 1944, émigra aux États-Unis en 1965.
Ronald Lauder est à la 103e avec 3.4 milliards. Né le 26 février 1944, c'est un autre fils d'Estée Lauder, créatrice de la célèbre marque de cosmétiques Estée Lauder Inc. en 1946. Née Josephine Esther Mentzer le 1er juillet 1906 à New York et décédée le 24 avril 2004 dans la même ville, elle était un des neuf enfants d'un couple d'immigrants juifs hongrois, Rose Schotz Rosenthal et Max Mentzer.
Quant à l'homme d'affaires Steven F. Udvar-Hazy, il est au 107e rang du classement avec 3,4 milliards. Né en 1946 à Budapest, il quitte la Hongrie pour la Suède, puis pour New York en 1958.