Le Centre national du cinéma a été sollicité par la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, pour organiser et débattre du système actuel du financement des films français le 23 janvier 2013
Le premier visé est Dany Boon, acteur-réalisateur, recordman des entrées pour son film intitulé "Bienvenue chez les Ch'tis". Il "coûte moins d'argent au cinéma français qu'il ne lui en rapporte", ces deux derniers films en tant que réalisateur s'étant traduits par un gain de 15 millions d'euros pour le CNC qui prélève 10,7% du prix de chaque billet d'entrée et redistribue cet argent en co-finançant des tournages, notamment les films d'auteur qui ne pourraient voir le jour sans cette contribution.
Quant au réalisateur de "The Artist", Michel Hazanavicius, il explique: "Le public ne paye pas en tant que contribuable, il paye en tant que public de cinéma. Si vous n'allez pas au cinéma, que vous n'êtes pas abonné à Canal+, vous ne financez pas le cinéma".
La Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, défend le mode de financement actuel du cinéma français. Elle avise toutefois qu'il y aura de nouvelles régulations à trouver et se dit "favorable" à un grand débat sur le montant des cachets. Même si elle déclare: "Les politiques ne peuvent pas grand-chose contre les gros salaires dans le cinéma", et ajoute: "Ça se règle par la fiscalité. Cela a toujours été un mode de régulation plus efficace que de fixer un plafond qu'on peut toujours contourner", dans l'ensemble, le mode de financement actuel du cinéma français pour Aurélie Filippetti "est un mécanisme fin, juste, vertueux qui génère plus d'argent qu'il n'en prélève sur la filière." "Je veux maintenir cette logique", affirme-t-elle.
Alors ces Assises du cinéma le 23 janvier 2013 apporteront-elles un grand bouleversement dans la redistribution des subventions et autres répartitions?... A voir.
Quant au réalisateur de "The Artist", Michel Hazanavicius, il explique: "Le public ne paye pas en tant que contribuable, il paye en tant que public de cinéma. Si vous n'allez pas au cinéma, que vous n'êtes pas abonné à Canal+, vous ne financez pas le cinéma".
La Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, défend le mode de financement actuel du cinéma français. Elle avise toutefois qu'il y aura de nouvelles régulations à trouver et se dit "favorable" à un grand débat sur le montant des cachets. Même si elle déclare: "Les politiques ne peuvent pas grand-chose contre les gros salaires dans le cinéma", et ajoute: "Ça se règle par la fiscalité. Cela a toujours été un mode de régulation plus efficace que de fixer un plafond qu'on peut toujours contourner", dans l'ensemble, le mode de financement actuel du cinéma français pour Aurélie Filippetti "est un mécanisme fin, juste, vertueux qui génère plus d'argent qu'il n'en prélève sur la filière." "Je veux maintenir cette logique", affirme-t-elle.
Alors ces Assises du cinéma le 23 janvier 2013 apporteront-elles un grand bouleversement dans la redistribution des subventions et autres répartitions?... A voir.
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