La police judiciaire fédérale (PJF) de Termonde a été chargée de l’enquête et a coordonné l’action dans ses aspects opérationnels nationaux et internationaux depuis le centre de commandement de Termonde.
L’enquête a été initiée en mars 2008 après qu’ATOS WORLDLINE, qui a un siège à Bruxelles, ait signalé qu’à l’étranger, en un même lieu, différents retraits d’argent à l’aide de cartes bancaires copiées avaient été enregistrés. Les données utilisées provenaient de cartes copiées au distributeur automatique du selfbanking du bureau de Fortis à ALOST.
Il est ressorti de l’enquête initiale que les mêmes auteurs avaient copié et utilisé les données de cartes bancaires ailleurs en Belgique, plus précisément à Beerzel, Hoogstraten et Woluwe Saint-Pierre. Les auteurs copiaient les cartes après l’heure de fermeture des institutions bancaires.
Un groupe d’auteur roumain
Une enquête rondement menée a révélé un groupe d’auteur roumain opérant depuis Bruxelles et Liège.
Des données supplémentaires sur cette bande ont pu être rassemblées, en collaboration étroite avec la firme ATOS WORLDWIDE, ce qui a permis d’avoir un aperçu clair du modus operandi de l’organisation criminelle.
Les auteurs ont utilisé un petit appareil placé sur l’ouverture du distributeur automatique et grâce auquel les données de la bande magnétique de la carte de banque ou de crédit sont copiées à l’insu des victimes. La bande a également fait usage de caméras miniatures pour enregistrer le code d’accès de l’utilisateur lorsque celui-ci introduisait son code secret.
Les données de la bande magnétique sont ensuite placées sur une carte vierge (en plastique blanc) à l’aide de laquelle des retraits d’argent peuvent ensuite être effectués. Les retraits s’effectuent totalement à l’insu des victimes qui ne découvrent que plus tard que de l’argent a été retiré de leur compte.
Terrain d’action
L’organisation n’était pas seulement active en Belgique. Elle agissait au niveau mondial.
En Europe, elle a commis des faits criminels en/aux :
Roumanie,
Pays-Bas,
Italie,
Allemagne,
Irlande,
Angleterre,
Espagne,
Turquie,
Chypre.
Hors-Europe, au niveau transcontinental, des faits ont été commis au/en :
Canada,
Australie,
Nouvelle-Zélande,
République dominicaine,
Maroc.
En résumé, on peut affirmer que les membres de la bande rassemblaient les données de cartes bancaires dans un pays et que ces données étaient utilisées dans divers autres pays et continents pour encaisser de l’argent.
L’impact du réseau criminel
L’ampleur du butin et des gains criminels ne peut, jusqu’à présent, être déterminée avec précision. Vu que le terrain d’action de la bande se situe au niveau mondial, tous les faits et parties lésées n’ont pu encore être déterminés.
Quelques exemples illustrent les gains réalisés par la bande : en un week-end, un butin de 80.000 euro a pu être constitué à Milan et au moyen de données de cartes copiées à Sydney, plusieurs centaines de milliers d’euro ont été retirés dans divers pays. Avec ces gains, les membres de la bande menaient le grand train de vie et investissaient dans des biens immobiliers en Roumanie.
Eurojust et Europol
En raison du caractère international de l’enquête, une collaboration intensive avec Eurojust et Europol à La Haye a débuté.
Via cette coordination judiciaire et policière au niveau européen, une collaboration internationale a pu être démarrée.
Grâce à cela, les activités de la bande ont pu être suivies de près dans les pays où cette bande était active. Les membres de celle-ci ont pu, à l’échelle mondiale, être identifiés et localisés.
Le mercredi 19 novembre 2008, la Police judiciaire fédérale de Termonde a coordonné l’action dans le cadre de laquelle des perquisitions simultanées ont été réalisées à plusieurs endroits en Europe, Australie et Canada.
Un centre de coordination a été installé tôt dans la matinée à la Police judiciaire fédérale de Termonde. Les officiers de liaison de différents pays et un représentant d’Europol était présent.
Il a ainsi été possible de comparer les éléments d’enquête récoltés au cours de l’opération aux données d’enquête existantes afin de pouvoir les transmettre de la manière la plus adéquate possible.
Étant donné que la bande était principalement composée de Roumains qui utilisaient la Belgique comme point de chute pour leurs activités criminelles, une collaboration très intense avec la Roumanie a eu lieu. Le tout dans l’esprit de l’accord de coopération qui avait récemment été conclu entre la Parquet fédéral et le DIICOT, la parquet national en roumanie.
L’action en chiffres:
Le 19 novembre 2008, une intervention simultanée a été organisée dans les pays suivants:
- Belgique
- Roumanie
- Irlande – Royaume-Uni
- Espagne
- Allemagne
Les perquisitions
Au total, 34 perquisitions ont été effectuées.
Au cours de cette action, 250 policiers ont été mobilisés.
15 personnes ont été privées de leur liberté:
- Belgique: 7
- Roumanie : 6
- Espagne : 2
Le procureur fédéral souhaite mettre l’accent sur le fait que cette approche internationale a pu connaître ces résultats uniquement grâce à la collaboration optimale à laquelle tous les acteurs, sur le plan national et international, ont contribué par leur grand engagement et par l’union de leurs forces.
Ceci dans le but de s’attaquer à un phénomène qui déstabilise la société en poursuivant la tête de l’organisation et les criminels jusque dans leur pays d’origine, où l’on tâchera de confisquer tous les bénéfices de ces activités criminelles.
L’enquête a été initiée en mars 2008 après qu’ATOS WORLDLINE, qui a un siège à Bruxelles, ait signalé qu’à l’étranger, en un même lieu, différents retraits d’argent à l’aide de cartes bancaires copiées avaient été enregistrés. Les données utilisées provenaient de cartes copiées au distributeur automatique du selfbanking du bureau de Fortis à ALOST.
Il est ressorti de l’enquête initiale que les mêmes auteurs avaient copié et utilisé les données de cartes bancaires ailleurs en Belgique, plus précisément à Beerzel, Hoogstraten et Woluwe Saint-Pierre. Les auteurs copiaient les cartes après l’heure de fermeture des institutions bancaires.
Un groupe d’auteur roumain
Une enquête rondement menée a révélé un groupe d’auteur roumain opérant depuis Bruxelles et Liège.
Des données supplémentaires sur cette bande ont pu être rassemblées, en collaboration étroite avec la firme ATOS WORLDWIDE, ce qui a permis d’avoir un aperçu clair du modus operandi de l’organisation criminelle.
Les auteurs ont utilisé un petit appareil placé sur l’ouverture du distributeur automatique et grâce auquel les données de la bande magnétique de la carte de banque ou de crédit sont copiées à l’insu des victimes. La bande a également fait usage de caméras miniatures pour enregistrer le code d’accès de l’utilisateur lorsque celui-ci introduisait son code secret.
Les données de la bande magnétique sont ensuite placées sur une carte vierge (en plastique blanc) à l’aide de laquelle des retraits d’argent peuvent ensuite être effectués. Les retraits s’effectuent totalement à l’insu des victimes qui ne découvrent que plus tard que de l’argent a été retiré de leur compte.
Terrain d’action
L’organisation n’était pas seulement active en Belgique. Elle agissait au niveau mondial.
En Europe, elle a commis des faits criminels en/aux :
Roumanie,
Pays-Bas,
Italie,
Allemagne,
Irlande,
Angleterre,
Espagne,
Turquie,
Chypre.
Hors-Europe, au niveau transcontinental, des faits ont été commis au/en :
Canada,
Australie,
Nouvelle-Zélande,
République dominicaine,
Maroc.
En résumé, on peut affirmer que les membres de la bande rassemblaient les données de cartes bancaires dans un pays et que ces données étaient utilisées dans divers autres pays et continents pour encaisser de l’argent.
L’impact du réseau criminel
L’ampleur du butin et des gains criminels ne peut, jusqu’à présent, être déterminée avec précision. Vu que le terrain d’action de la bande se situe au niveau mondial, tous les faits et parties lésées n’ont pu encore être déterminés.
Quelques exemples illustrent les gains réalisés par la bande : en un week-end, un butin de 80.000 euro a pu être constitué à Milan et au moyen de données de cartes copiées à Sydney, plusieurs centaines de milliers d’euro ont été retirés dans divers pays. Avec ces gains, les membres de la bande menaient le grand train de vie et investissaient dans des biens immobiliers en Roumanie.
Eurojust et Europol
En raison du caractère international de l’enquête, une collaboration intensive avec Eurojust et Europol à La Haye a débuté.
Via cette coordination judiciaire et policière au niveau européen, une collaboration internationale a pu être démarrée.
Grâce à cela, les activités de la bande ont pu être suivies de près dans les pays où cette bande était active. Les membres de celle-ci ont pu, à l’échelle mondiale, être identifiés et localisés.
Le mercredi 19 novembre 2008, la Police judiciaire fédérale de Termonde a coordonné l’action dans le cadre de laquelle des perquisitions simultanées ont été réalisées à plusieurs endroits en Europe, Australie et Canada.
Un centre de coordination a été installé tôt dans la matinée à la Police judiciaire fédérale de Termonde. Les officiers de liaison de différents pays et un représentant d’Europol était présent.
Il a ainsi été possible de comparer les éléments d’enquête récoltés au cours de l’opération aux données d’enquête existantes afin de pouvoir les transmettre de la manière la plus adéquate possible.
Étant donné que la bande était principalement composée de Roumains qui utilisaient la Belgique comme point de chute pour leurs activités criminelles, une collaboration très intense avec la Roumanie a eu lieu. Le tout dans l’esprit de l’accord de coopération qui avait récemment été conclu entre la Parquet fédéral et le DIICOT, la parquet national en roumanie.
L’action en chiffres:
Le 19 novembre 2008, une intervention simultanée a été organisée dans les pays suivants:
- Belgique
- Roumanie
- Irlande – Royaume-Uni
- Espagne
- Allemagne
Les perquisitions
Au total, 34 perquisitions ont été effectuées.
Au cours de cette action, 250 policiers ont été mobilisés.
15 personnes ont été privées de leur liberté:
- Belgique: 7
- Roumanie : 6
- Espagne : 2
Le procureur fédéral souhaite mettre l’accent sur le fait que cette approche internationale a pu connaître ces résultats uniquement grâce à la collaboration optimale à laquelle tous les acteurs, sur le plan national et international, ont contribué par leur grand engagement et par l’union de leurs forces.
Ceci dans le but de s’attaquer à un phénomène qui déstabilise la société en poursuivant la tête de l’organisation et les criminels jusque dans leur pays d’origine, où l’on tâchera de confisquer tous les bénéfices de ces activités criminelles.