Placée sous le Haut Patronage de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et sous l’Egide de l’UNESCO, l’équipe de la Mission archéologique conjointe Monaco-Mongolie étudie depuis 5 ans un site majeur composé de centaines de tombes, d’une trentaine de stèles funéraires ornées et de centaines de roches gravées de pétroglyphes.
Au premier millénaire avant notre ère, dans la grande steppe, se constituent les premiers empires nomades qui se confrontèrent aux états sédentaires. Les textes grecs et chinois évoquent les mœurs, les coutumes et les stratégies militaires de ces puissantes civilisations qui se montraient particulièrement belliqueuses aux frontières de leurs territoires. Mais au cœur de ces vastes étendues, se trouvent des sites archéologiques exceptionnels que les chroniqueurs ont ignorés.
Du fleuve Dniepr d’Ukraine aux sources du fleuve Amour de Russie apparaît une mosaïque de cultures que les équipes d’archéologues dénouent année après année. Chacune de ces civilisations, parfois très proches, possédait ses particularités dont les traces sont notamment mises au jour dans les contextes funéraires et cérémoniels. Il existe cependant plusieurs fils conducteurs qui nous font traverser la grande steppe d’un peuple à l’autre. Le premier est le cheval, ce compagnon fidèle du berceau à la tombe, complice de tous les déplacements du nomade, des plus héroïques comme la guerre et la chasse au plus quotidien, le pastoralisme monté. Le second fil conducteur est l’art des steppes, peuplé d’animaux en mouvement, témoin du cycle des saisons, passeur entre le monde des vivants et celui de l’au-delà.
Aux confins orientaux de la grande steppe, le territoire mongol semble avoir joué un rôle clé dans la naissance de ces civilisations nomades du tout début du Ier millénaire. Non seulement le cheval et l’art scytho-sibérien sont présents mais les dates obtenues par les équipes archéologiques montrent que ces vestiges sont parmi les plus anciens.
Quels rôles ont joué ces peuplades dans la constitution des puissantes confédérations telles que celles des Scythes Royaux, des Saka et des Khunnu décrits par les perses, les grecs et les chinois ? Au cœur des plaines mongoles, à 500 km de la capitale Oulan-Bator, plusieurs nécropoles de la fin de l’âge du Bronze abritent les mystères de l’une de ces civilisations de cavaliers.
Conférence par Jérôme Magail, Directeur de la Mission archéologique en Mongolie du Musée d'Anthropologie de Monaco
AUX ORIGINES DES CIVILISATIONS NOMADES ET GUERRIÈRES DE HAUTE ASIE
AU CENTRE UNIVERSITAIRE MÉDITERRANÉEN
65, Promenade des Anglais - 06000 Nice
LE MERCREDI 27 JANVIER 2010 à 16 H
Entrée gratuite
Au premier millénaire avant notre ère, dans la grande steppe, se constituent les premiers empires nomades qui se confrontèrent aux états sédentaires. Les textes grecs et chinois évoquent les mœurs, les coutumes et les stratégies militaires de ces puissantes civilisations qui se montraient particulièrement belliqueuses aux frontières de leurs territoires. Mais au cœur de ces vastes étendues, se trouvent des sites archéologiques exceptionnels que les chroniqueurs ont ignorés.
Du fleuve Dniepr d’Ukraine aux sources du fleuve Amour de Russie apparaît une mosaïque de cultures que les équipes d’archéologues dénouent année après année. Chacune de ces civilisations, parfois très proches, possédait ses particularités dont les traces sont notamment mises au jour dans les contextes funéraires et cérémoniels. Il existe cependant plusieurs fils conducteurs qui nous font traverser la grande steppe d’un peuple à l’autre. Le premier est le cheval, ce compagnon fidèle du berceau à la tombe, complice de tous les déplacements du nomade, des plus héroïques comme la guerre et la chasse au plus quotidien, le pastoralisme monté. Le second fil conducteur est l’art des steppes, peuplé d’animaux en mouvement, témoin du cycle des saisons, passeur entre le monde des vivants et celui de l’au-delà.
Aux confins orientaux de la grande steppe, le territoire mongol semble avoir joué un rôle clé dans la naissance de ces civilisations nomades du tout début du Ier millénaire. Non seulement le cheval et l’art scytho-sibérien sont présents mais les dates obtenues par les équipes archéologiques montrent que ces vestiges sont parmi les plus anciens.
Quels rôles ont joué ces peuplades dans la constitution des puissantes confédérations telles que celles des Scythes Royaux, des Saka et des Khunnu décrits par les perses, les grecs et les chinois ? Au cœur des plaines mongoles, à 500 km de la capitale Oulan-Bator, plusieurs nécropoles de la fin de l’âge du Bronze abritent les mystères de l’une de ces civilisations de cavaliers.
Conférence par Jérôme Magail, Directeur de la Mission archéologique en Mongolie du Musée d'Anthropologie de Monaco
AUX ORIGINES DES CIVILISATIONS NOMADES ET GUERRIÈRES DE HAUTE ASIE
AU CENTRE UNIVERSITAIRE MÉDITERRANÉEN
65, Promenade des Anglais - 06000 Nice
LE MERCREDI 27 JANVIER 2010 à 16 H
Entrée gratuite