ACTUS EN BREF

La charmante petite ville de Zalaegerszeg à l'ouest de la Hongrie, à faible distance des frontières autrichienne, slovène et croate vient de faire parler d'elle. Cette localité de quelque 60 000 habitants, au bord de la Zala, siège d'un célèbre club de football est, paraît-il horrifiée par ce qui s'est passé au collège un de ces derniers soirs. Des parents d'élèves exigent d'ailleurs qu'une jeune enseignante allemande soit exclue de l'établissement. Cette dernière surveillait une soirée durant laquelle des collégiens d'une quinzaine d'années jouaient à «action ou vérité». Tout à coup, elle a commencé à se déshabiller et allait apparaître en sous-vêtements mais l'arrivée d'une autre enseignante arrêta net son effeuillage, celle-ci drapa immédiatement sa collègue dans une nappe.... Un élève avait cependant eu le temps de fixer la scène sur son téléphone portable et l'image a naturellement circulé sur Internet. Les parents considèrent que cette personne n'a plus sa place dans l'enseignement. Le directeur de l'école n'est pas d'accord avec eux. Il juge l'enseignante comme un excellent élément de son équipe et soutient que bien des personnes sont bien plus dénudées sur les plages... L'effeuilleuse occasionnelle recevra simplement un avertissement.

Le 23 octobre dernier mourait à Vessy dans le canton de Genève, Milorad Tosic. Celui-ci âgé de cent ans était l'un des derniers Justes de Suisse. Cet industriel yougoslave, arrivé dans ce pays en 1960 comme réfugié politique, avait permis à de nombreux juifs d'échapper à la mort et faisait partie de la soixantaine de citoyens helvètes ayant reçu le titre honorifique de «Justes». En 1941, lors de l'invasion allemande, il résidait à Belgrade et s'est enfui en Hongrie en juillet 1943 pour échapper à la Gestapo. A Budapest, il a souvent remis à des compatriotes d'origine juive des lettres de protection falsifiées que lui fournissait un diplomate suisse. Il a également aidé de nombreux juifs à sortir du ghetto et les a relogés dans des maisons protégées. Arrêté en mai 1954 par les partisans de Tito, il a été condamné à Belgrade à douze ans de travaux forcés. Depuis son installation en Suisse en 1960, il vivait à Lausanne où ses obsèques ont eu lieu le 31 octobre en l'église grecque orthodoxe de la ville. Un premier hommage national a été rendu à ces Justes le 28 janvier dernier et à cette occasion Pascal Couchepin, président de la Confédération helvétique déclarait que "les actes des Justes de Suisse ne dédouanent pas d'autres concitoyens de leurs manquements durant ces années sombres".

Le 3 novembre, un autocar transportant une vingtaine d’adolescents belges est entré en collision avec un camion. Selon un porte-parole de la police locale, l’autocar a heurté de plein fouet un camion stationné au bord de la route à un kilomètre de Tiszafüred, à l’est de la Hongrie. Il était exactement 7h40. Sur le coup, un lycéen de 17 ans est mort, et entre quinze et vingt autres ont été blessés. La vie de l’un des blessés est en danger. Deux psychologues ont été dépêchés pour aider les victimes à surmonter le drame. Une enquête policière a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.