La période des soldes d'été vient de se terminer et en définitive, le bilan est moins catastrophique qu'on ne le craignait. L'ombre de la crise plane partout et tout semblait ne pas avoir commencé pour le mieux, d'où cette agréable surprise. Commencés en Principauté le 27 juin dernier, sans doute en raison du départ du Tour de France, alors qu'ils ne débutaient que le 8 juillet dans le département voisin des Alpes-Maritimes, ces soldes n'ont pas attiré particulièrement les visiteurs venus voir les coureurs. Et même les Russes ont été, paraît-il, plus regardants dans leurs dépenses. Les rabais ont été importants tout de suite et les gens ont fini par se laisser tenter. Il ne reste plus maintenant qu'à attendre ceux d'hiver et leur cortège d'évaluations, supputations et fantasmes.
En ce 8 août, le siècle des Lumières était à l'honneur avec des centaines de participants pour évoquer grâce à la mairie, «Monaco au XVIIIe siècle». Pour la quatrième fois, une période de l'histoire monégasque était à l'honneur. Cette année, après le Moyen Age, le XIVe Siècle et la Renaissance, c'était le XVIIIe siècle et particulièrement le règne du prince Antoine Ier qui retenait l'attention. Le Prince, né le 25 janvier 1661 à Paris et décédé le 20 janvier 1731 à Monaco, succéda à son père Louis Ier en 1707. Ce fut un mécène éclairé qui protégea notamment Couperin et Van Loo. Il épousa Marie de Lorraine le 14 juin 1688. Le couple eut six filles, l'aînée Louise-Hippolyte née le 10 novembre 1697, régna à partir de 1731. Onze troupes de spectacle d'époque ont sillonné les rues, les commerçants étaient associés à cette manifestation et portaient des déguisements. Les passants pouvaient eux aussi se glisser dans des habits du XVIIIe qu'ils pouvaient louer moyennant finance. Des artisans enseignaient les rudiments de certains métiers anciens et des concerts avaient lieu dans la cathédrale. La soirée s'est terminée par un bal suivi d'un défilé vers la Place du Palais.
La Principauté et son histoire suscite toujours beaucoup d'intérêt. On en a encore pour preuve le documentaire «Monaco : l'histoire et la beauté réunies sous le soleil méditerranéen» que l'historien et conférencier Pierre Berneteix proposait ces jours derniers à Arudy dans les Pyrénées-Atlantiques. Tous les aspects de Monaco, toutes les époques y sont évoqués et éveillent partout beaucoup de curiosité et de rêve.
On connaît l'engagement de Monaco en ce qui concerne la défense du thon rouge qui fait partie des espèces les plus menacées dans le monde. Sigmar Gabriel, ministre fédéral de l’Environnement, de la Protection de la nature et de la Sécurité nucléaire du gouvernement d'Angela Merkel depuis le 22 novembre 2005, soutient la proposition de la Principauté d'ajouter le thon rouge de l’Atlantique à l’Annexe I de la Convention sur le CITES, Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages. Le commerce international de ce poisson sera ainsi interdit. Et le ministre d'ajouter "Seul un moratoire pourra sauver cette espèce particulièrement à risque d’extinction. Le thon rouge doit pour cela être inscrit sur la liste de CITES, une mesure qui aurait dû être prise il ya longtemps". De son côté le WWF, World Wildlife Fund, insiste beaucoup pour que les membres de l’Union européenne finissent par adopter la même position. Voir nos autres articles à ce sujet
Le boulevard Charles-III est fermé jusqu'au 4 septembre, de 9 h 30 à 16 h 30, dans le sens ouest-est. Quant à l'axe est-ouest, dans la direction de Monaco à Cap-d'Ail, il reste ouvert au trafic. Cette modification de la circulation est due aux travaux souterrains que nécessite l'achèvement des parties enterrées de la dorsale, cette voie rapide qui permettra de traverser Monaco dans le sens de la longueur. On imagine aisément les embouteillages que cela peut provoquer, surtout à une période de l'année où les touristes sont nombreux. Selon Christophe Cauvin, chef de section au Centre de régulation du trafic, tout est mis en œuvre pour limiter les désagréments.
Comme un certain nombre d'adolescents réunis dans des centres linguistiques pour l'apprentissage du français, ceux qui étaient à Cap d'Ail au Centre méditerranéen d'études françaises ont été touchés par le virus de la grippe A H1N1. Âgés de 13 à 17 ans, ils sont principalement originaires d'Italie, du Luxembourg, de Grande-Bretagne, d'Europe centrale et orientale. Mais il y a eu beaucoup plus de peur que de mal puisque 98 adolescents sur les 148 que comptait l'établissement, viennent de le quitter.
Parmi ceux qui sont partis, quelques-uns sont porteurs du virus mais le risque de contagion est presque inexistant, aucun adolescent ne présentant de symptômes graves ou de complications, d'après Thierry Matthieu, médecin inspecteur de la Santé publique chargé de cet épisode épidémiologique. Quinze adolescents malades ainsi que cinq animateurs sont encore isolés. Voir également à ce sujet nos autres articles
Les habitants de la région PACA vont enfin retrouver le sommeil, l'appétit et la joie de vivre. C'en est donc fini penserez-vous du chômage, de l'insécurité, des mille petites tracasseries qui sont le lot de la vie quotidienne. Il n'en est rien, tout simplement le nom de leur région va changer... Michel Vauzelle, président du conseil régional PACA trouvant que "Provence-Alpes-Côte d'Azur" était un beau nom mais trop long et peu pratique, avait lancé du 12 juin au 31 juillet derniers une consultation, par Internet et par courrier, en déclarant que cet acronyme "n'illustre ni la richesse, ni la diversité de ses territoires et de son patrimoine culturel exceptionnel". Ajoutant qu'il "ne permet pas non plus de nommer ses habitants" et que la région PACA a besoin d'une "appellation qui lui ressemble" et dont les "habitants soient fiers".
"Provence", "Provence Méditerranée", "Alpes Méditerranée", "Provence Azur" ou "Sud", sont les noms les plus fréquemment cités par les dix mille habitants de Provence-Alpes-Côte d'Azur qui ont participé à cette consultation. Précisons que la région est peuplée de quelque 4 800 000 habitants répartis dans six départements, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Hautes-Alpes, Var et Vaucluse.
On pourra remarquer que "Provence" est un peu réducteur, il élimine la Côte d'Azur et les Alpes. Avec "Provence-Méditerranée" ou "Provence Azur", c'est déjà mieux mais les Alpes sont exclues, de même la Provence dans la suggestion "Alpes Méditerranée". "Sud" est vraiment trop général. Les appellations avancées seront proposées dès la rentrée à un comité d'experts où se côtoieront entre autres élus, historiens, membres du conseil économique et social régional, spécialistes de la culture régionale, lycéens et d'apprentis. On sera un peu plus fixé à l'automne. Mais en attendant il n'est pas exagéré de penser que c'est Beaucoup de bruit pour rien ou Much ado about nothing, comme le dit le titre de la comédie de William Shakespeare publiée en 1600...
En ce 8 août, le siècle des Lumières était à l'honneur avec des centaines de participants pour évoquer grâce à la mairie, «Monaco au XVIIIe siècle». Pour la quatrième fois, une période de l'histoire monégasque était à l'honneur. Cette année, après le Moyen Age, le XIVe Siècle et la Renaissance, c'était le XVIIIe siècle et particulièrement le règne du prince Antoine Ier qui retenait l'attention. Le Prince, né le 25 janvier 1661 à Paris et décédé le 20 janvier 1731 à Monaco, succéda à son père Louis Ier en 1707. Ce fut un mécène éclairé qui protégea notamment Couperin et Van Loo. Il épousa Marie de Lorraine le 14 juin 1688. Le couple eut six filles, l'aînée Louise-Hippolyte née le 10 novembre 1697, régna à partir de 1731. Onze troupes de spectacle d'époque ont sillonné les rues, les commerçants étaient associés à cette manifestation et portaient des déguisements. Les passants pouvaient eux aussi se glisser dans des habits du XVIIIe qu'ils pouvaient louer moyennant finance. Des artisans enseignaient les rudiments de certains métiers anciens et des concerts avaient lieu dans la cathédrale. La soirée s'est terminée par un bal suivi d'un défilé vers la Place du Palais.
La Principauté et son histoire suscite toujours beaucoup d'intérêt. On en a encore pour preuve le documentaire «Monaco : l'histoire et la beauté réunies sous le soleil méditerranéen» que l'historien et conférencier Pierre Berneteix proposait ces jours derniers à Arudy dans les Pyrénées-Atlantiques. Tous les aspects de Monaco, toutes les époques y sont évoqués et éveillent partout beaucoup de curiosité et de rêve.
On connaît l'engagement de Monaco en ce qui concerne la défense du thon rouge qui fait partie des espèces les plus menacées dans le monde. Sigmar Gabriel, ministre fédéral de l’Environnement, de la Protection de la nature et de la Sécurité nucléaire du gouvernement d'Angela Merkel depuis le 22 novembre 2005, soutient la proposition de la Principauté d'ajouter le thon rouge de l’Atlantique à l’Annexe I de la Convention sur le CITES, Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages. Le commerce international de ce poisson sera ainsi interdit. Et le ministre d'ajouter "Seul un moratoire pourra sauver cette espèce particulièrement à risque d’extinction. Le thon rouge doit pour cela être inscrit sur la liste de CITES, une mesure qui aurait dû être prise il ya longtemps". De son côté le WWF, World Wildlife Fund, insiste beaucoup pour que les membres de l’Union européenne finissent par adopter la même position. Voir nos autres articles à ce sujet
Le boulevard Charles-III est fermé jusqu'au 4 septembre, de 9 h 30 à 16 h 30, dans le sens ouest-est. Quant à l'axe est-ouest, dans la direction de Monaco à Cap-d'Ail, il reste ouvert au trafic. Cette modification de la circulation est due aux travaux souterrains que nécessite l'achèvement des parties enterrées de la dorsale, cette voie rapide qui permettra de traverser Monaco dans le sens de la longueur. On imagine aisément les embouteillages que cela peut provoquer, surtout à une période de l'année où les touristes sont nombreux. Selon Christophe Cauvin, chef de section au Centre de régulation du trafic, tout est mis en œuvre pour limiter les désagréments.
Comme un certain nombre d'adolescents réunis dans des centres linguistiques pour l'apprentissage du français, ceux qui étaient à Cap d'Ail au Centre méditerranéen d'études françaises ont été touchés par le virus de la grippe A H1N1. Âgés de 13 à 17 ans, ils sont principalement originaires d'Italie, du Luxembourg, de Grande-Bretagne, d'Europe centrale et orientale. Mais il y a eu beaucoup plus de peur que de mal puisque 98 adolescents sur les 148 que comptait l'établissement, viennent de le quitter.
Parmi ceux qui sont partis, quelques-uns sont porteurs du virus mais le risque de contagion est presque inexistant, aucun adolescent ne présentant de symptômes graves ou de complications, d'après Thierry Matthieu, médecin inspecteur de la Santé publique chargé de cet épisode épidémiologique. Quinze adolescents malades ainsi que cinq animateurs sont encore isolés. Voir également à ce sujet nos autres articles
Les habitants de la région PACA vont enfin retrouver le sommeil, l'appétit et la joie de vivre. C'en est donc fini penserez-vous du chômage, de l'insécurité, des mille petites tracasseries qui sont le lot de la vie quotidienne. Il n'en est rien, tout simplement le nom de leur région va changer... Michel Vauzelle, président du conseil régional PACA trouvant que "Provence-Alpes-Côte d'Azur" était un beau nom mais trop long et peu pratique, avait lancé du 12 juin au 31 juillet derniers une consultation, par Internet et par courrier, en déclarant que cet acronyme "n'illustre ni la richesse, ni la diversité de ses territoires et de son patrimoine culturel exceptionnel". Ajoutant qu'il "ne permet pas non plus de nommer ses habitants" et que la région PACA a besoin d'une "appellation qui lui ressemble" et dont les "habitants soient fiers".
"Provence", "Provence Méditerranée", "Alpes Méditerranée", "Provence Azur" ou "Sud", sont les noms les plus fréquemment cités par les dix mille habitants de Provence-Alpes-Côte d'Azur qui ont participé à cette consultation. Précisons que la région est peuplée de quelque 4 800 000 habitants répartis dans six départements, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Hautes-Alpes, Var et Vaucluse.
On pourra remarquer que "Provence" est un peu réducteur, il élimine la Côte d'Azur et les Alpes. Avec "Provence-Méditerranée" ou "Provence Azur", c'est déjà mieux mais les Alpes sont exclues, de même la Provence dans la suggestion "Alpes Méditerranée". "Sud" est vraiment trop général. Les appellations avancées seront proposées dès la rentrée à un comité d'experts où se côtoieront entre autres élus, historiens, membres du conseil économique et social régional, spécialistes de la culture régionale, lycéens et d'apprentis. On sera un peu plus fixé à l'automne. Mais en attendant il n'est pas exagéré de penser que c'est Beaucoup de bruit pour rien ou Much ado about nothing, comme le dit le titre de la comédie de William Shakespeare publiée en 1600...