Sur les écrans, grands et petits
István Szabó, le réalisateur de Méphisto, Colonel Redl, La tentation de Vénus ou Adorable Julia, a terminé aux studios MMC de Cologne le tournage de l’adaptation de La Porte de Magda Szabó, cette grande figure des lettres hongroises décédée le 19 novembre 2007 à l'âge de 90 ans. Le roman paru en 1987 et traduit dans une quarantaine de langues avait obtenu en 1992 le Prix Betz Corporation aux États-Unis. Plus tard il est traduit aux éditions Viviane Hamy, collections "Bis", par Chantal Philippe et reçoit le Prix Femina étranger 2003. Avant de s'installer à Cologne pour les intérieurs, le cinéaste avait tourné pendant trois semaines en Hongrie où il reviendra pour donner la denière touche à son travail. Le film sortira en Allemagne l'été prochain et sera distribué par Piffl Medien. Coproduit par Jenő Hábermann de la société hongroise FilmArt et la berlinoise Intuit Pictures, il aura coûté six millions d'euros. Dans les rôles principaux on trouvera Helen Mirren en Emerenc et Martina Gedeck en Magda pour évoquer la relation entre l'écrivain et sa vieille servante.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, entre Southampton et New York, le Titanic percutait un iceberg au large de Terre-Neuve et coulait, entraînant la mort de centaines de passagers. Le sujet inspira d'innombrables cinéastes et réalisateurs de télévision. A l'occasion du centenaire de cette catastrophe une minisérie en quatre parties est en projet. Le scénario est confié à Julian Fellowes et la coproduction, la chaîne canadienne Global TV, la britannique ITV, l'américaine ABC, l'australienne Channel Seven et la néozélandaise TVNZ, comprendra une distribution de partenaires canadiens, britanniques et hongrois. Le tournage commencera ce printemps à Budapest.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, entre Southampton et New York, le Titanic percutait un iceberg au large de Terre-Neuve et coulait, entraînant la mort de centaines de passagers. Le sujet inspira d'innombrables cinéastes et réalisateurs de télévision. A l'occasion du centenaire de cette catastrophe une minisérie en quatre parties est en projet. Le scénario est confié à Julian Fellowes et la coproduction, la chaîne canadienne Global TV, la britannique ITV, l'américaine ABC, l'australienne Channel Seven et la néozélandaise TVNZ, comprendra une distribution de partenaires canadiens, britanniques et hongrois. Le tournage commencera ce printemps à Budapest.
Une artiste récompensée
Le 1er avril, Judit Reigl a reçu le Prix Kossuth, plus haute récompense de l'Etat hongrois pour les arts et la science, à l’Institut hongrois de Paris. Il lui a été remis par Géza Szőcs, secrétaire d’Etat à la Culture en récompense de son œuvre. Judit Reigl, née en 1923 à Kapuvár, dans le département de Győr-Moson-Sopron, vit en France depuis 1950 où elle s'intègre très vite au groupe surréaliste. André Breton organise sa première exposition. Actuellement, on trouve ses œuvres dans les plus grands musées, tels la Tate Modern, le Centre Pompidou, Le Metropolitan Museum of Art ou le MoMA. Elle a exposé dans le monde entier. La première grande rétrospective consacrée à son œuvre a été réalisée en France l’an dernier au musée des Beaux-Arts de Nantes. On a pu aussi voir ses oeuvres au Műcsarnok de Budapest en 2006 t au Musée des Beaux-Arts de Nantes en 2010.
Rappelons qu'Agota Kristof a aussi été lauréate du Prix Kossuth en 2011 pour l'ensemble de son oeuvre. Cet écrivain, née le 30 octobre 1935 à Csikvánd, village du département de Győr-Moson-Sopron, a quitté la Hongrie en 1956 et s'est fixée à Neuchâtel où elle réside toujours.
Rappelons qu'Agota Kristof a aussi été lauréate du Prix Kossuth en 2011 pour l'ensemble de son oeuvre. Cet écrivain, née le 30 octobre 1935 à Csikvánd, village du département de Győr-Moson-Sopron, a quitté la Hongrie en 1956 et s'est fixée à Neuchâtel où elle réside toujours.
L'humour comme arme
Le 5 avril á 19h30 s'est tenue à l'Institut hongrois de Paris une Table ronde «Sourire jaune» à l’occasion du cycle «Comédies satiriques hongroises», organisé en partenariat avec la Cinémathèque française. En effet, du 30 mars au 11 avril ont été projetées une quinzaine de films qui à partir des années 1960 se sont moqués du régime communiste parfois au mépris de la censure. Participaient à cette rencontre András Bálint Kovács, professeur, spécialiste du cinéma moderne et directeur du département «Cinéma et Audio-Visuel» à l’Université ELTE de Budapest, Kristian Feigelson, maître de conférence HDR à l’Université de Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, András Fáber, traducteur, historien de la littérature, ancien chef de rubrique à Filmvilág et Jean-Pierre Jeancolas, auteur de l’ouvrage L’Oeil hongrois – Quatre décennies de cinéma à Budapest 1963-2000. Ces intervenants ont répondu à certaines questions, Pourquoi la Hongrie avait-elle la réputation d’être la «plus joyeuse baraque du camp socialiste» ? L’ironie aide-t-elle à survivre socialement et individuellement ? Pourquoi est-ce à la fin des années 1960 que naissent les meilleures satires du cinéma hongrois? Comment sont-elles reçues par la nomenklatura? Pouvaient-elles rivaliser avec celles – de très haut niveau – des Tchèques ? Quels sont les meilleurs exemples du genre dans la France des années 1960-1970 ? Subsiste-t-il dans la Hongrie contemporaine ?
La soirée était agrémentée par les interventions musicales de Tamara Mózes, pianiste-chanteuse
La soirée était agrémentée par les interventions musicales de Tamara Mózes, pianiste-chanteuse
Des professions sinistrées
Il y a de plus en plus de médecins et d'infirmières qui partent d'Europe de l'Est pour aller exercer en Europe occidentale, ils s'installent surtout en Grande-Bretagne, en Suède ou en Allemagne. Et si l'on s'en tient à la Hongrie, on note qu'en 2010, 1111 médecins ont demandé un certificat des autorités pour aller travailler à l'étranger, soit 25% de plus qu'en 2009. C'est ans doute l'attrait d'un salaire plus élevé et la recherche de meilleures conditions de travail qui motivent cet exil. En effet, avec la crise leur situation s'est particulièrement dégradée. Et il n'y a pas que les jeunes pour franchir le pas. Les médecins gagnent au maximum entre 550 à 740 euros par mois et leur charge de travail s'accroît à cause du manque de personnel.
C'est pire en Roumanie où le nombre des candidats au départ a pratiquement doublé avec 2779 médecins en un an, selon les chiffres officiels. La Bulgarie n'et guère mieux lotie, ses infirmières continuent à partir, au rythme d'environ 1200 par an. Leur nombre est tombé à 31961 en 2009, dernier chiffre connu, et le pays n'a qu'environ 28000 médecins. Or d'après l'Association des personnels médicaux bulgares, le pays aurait besoin d'au moins 60000 infirmières. La République tchèque a dû accorder aux médecins du secteur public des augmentations échelonnées jusqu'en 2013, fin décembre dernier quelque 3.800 médecins sur les 20.000 de ce secteur avaient envoyé leur lettre de démission pour appuyer leurs revendications salariales. En Hongrie, il se pourrait que les médecins suivre cet exemple. Le gouvernement de Viktor Orban envisage des mesures d'amélioration des conditions de travail des personnels de santé mais tout cela est encore bien flou et, en attendant, les médecins à la retraite doivent reprendre du service, surtout dans les zones rurales. En revanche, la Pologne a réussi à réduire l'exode de ses médecins depuis 2005 en réévaluant leur salaire et en investissant dans la formation.
C'est pire en Roumanie où le nombre des candidats au départ a pratiquement doublé avec 2779 médecins en un an, selon les chiffres officiels. La Bulgarie n'et guère mieux lotie, ses infirmières continuent à partir, au rythme d'environ 1200 par an. Leur nombre est tombé à 31961 en 2009, dernier chiffre connu, et le pays n'a qu'environ 28000 médecins. Or d'après l'Association des personnels médicaux bulgares, le pays aurait besoin d'au moins 60000 infirmières. La République tchèque a dû accorder aux médecins du secteur public des augmentations échelonnées jusqu'en 2013, fin décembre dernier quelque 3.800 médecins sur les 20.000 de ce secteur avaient envoyé leur lettre de démission pour appuyer leurs revendications salariales. En Hongrie, il se pourrait que les médecins suivre cet exemple. Le gouvernement de Viktor Orban envisage des mesures d'amélioration des conditions de travail des personnels de santé mais tout cela est encore bien flou et, en attendant, les médecins à la retraite doivent reprendre du service, surtout dans les zones rurales. En revanche, la Pologne a réussi à réduire l'exode de ses médecins depuis 2005 en réévaluant leur salaire et en investissant dans la formation.
Une catastrophe aux conséquences dramatiques
La faune n'est toujours pas revenue à l'ouest de la Hongrie dévasté en octobre dernier par une coulée de boue rouge toxique. Aussi World Wildlife Fund insiste-t-il sur le fait que mammifères et poissons des rivières Marcal et Torna, ont été anéantis. On se souvient de cet épisode tragique du 4 octobre où un réservoir de l'usine de bauxite-aluminium d'Ajka s'est fissuré et a déversé plus d'un million de mètres cubes de ces boues rouges toxiques sur les villages des environs, touchant particulièrement celui de Kolontar. C'est l'accident chimique le plus grave survenu en Hongrie. Depuis lors, les travaux sont toujours en cours pour draguer les fonds des rivières d'après le maire de Devecser, un autre des villages très touché lui aussi.
Par ailleurs, Gyorgy Bakondi, chargé par le gouvernement hongrois de gérer le dossier du dédommagement des victimes de cette catastrophe, a fait savoir tout récemment qu'elles seraient entièrement indemnisées fin juin. Gyorgy Bakondi a rappelé que ce déluge toxique avait détruit des centaines de maison, tué dix personnes et envoyé 120 habitant dela région à l'hôpital. Il a précisé que de nouvelles maisons seraient attribuées aux victimes ou qu'une compensensation financière du gouvernement leur serait allouée. Le dommage subi a été évalué à quelque dix milliards de forints, soit environ 38 millions d'euros. Il a précisé que 21 maisons neuve avaient déjà été construites à Kolontar et 87 à Devecser.
Par ailleurs, Gyorgy Bakondi, chargé par le gouvernement hongrois de gérer le dossier du dédommagement des victimes de cette catastrophe, a fait savoir tout récemment qu'elles seraient entièrement indemnisées fin juin. Gyorgy Bakondi a rappelé que ce déluge toxique avait détruit des centaines de maison, tué dix personnes et envoyé 120 habitant dela région à l'hôpital. Il a précisé que de nouvelles maisons seraient attribuées aux victimes ou qu'une compensensation financière du gouvernement leur serait allouée. Le dommage subi a été évalué à quelque dix milliards de forints, soit environ 38 millions d'euros. Il a précisé que 21 maisons neuve avaient déjà été construites à Kolontar et 87 à Devecser.
Le musée des Beaux-Arts de Budapest s'expose à Jérusalem
Prince Nicolas Ier Esterházy revêtu de l'uniforme de son régiment d'infanterie No. 33. Peinture de Martin Knoller vers1790.
Une exposition de dessins faisant partie de la collection Esterhazy est présentée actuellement au musée d'Israël à Jérusalem, jusqu'au 1er juillet prochain. Raphael, Veronese, Annibale Carracci, Piranesi, Durer, Hans Baldung Grien, Lucas Cranach, Lucas van Leyden, Rembrandt et Poussin figurent parmi les artistes représentés dans cette exposition intitulée " Le prince et le papier. Chef-d'oeuvres de la collection Esterhazy". Cette collection unique de 600 peintures, 3500 dessins et 51000 prints a été achetée en 1871 à l'illustre famille princière, elle a été constituée par Nicolas II Esterházy, le grand palatin Paul ou Nicolas Ier «le magnifique». Rappelons que la Pinacothèque de Paris, place de la Madeleine dans le VIIIe arrondissement, présente jusqu'au 29 mai prochain une exposition d'une cinquantaine d'oeuvres «Les Esterházy, princes collectionneurs».
Quelques nouvelles aéroportuaires
La compagnie American Airlines a inauguré son nouveau vol direct quotidien entre New York et Budapest. Elle partage ses codes sur ce trajet avec Malev Hungarian Airlines, comme elle partenaire de l’alliance Oneworld. Les vols s'effectuent en Boeing 767-300, avec 30 sièges-lits en classe affaires et 195 places en classe économique. Les avions quittent l’aéroport John Fitzgerald Kennedy à 18h40 et arrivent à Budapest le lendemain à 9h30. Ils en repartent à 11h55 pour être à 15h35 à New York. En hiver, il n'y aura que quatre allers-retours hebdomadaires. C’est la première fois qu’American Airlines atterrit en Europe de l’Est, Budapest est la neuvième destination desservie par des vols directs sur le continent. A l’arrivée en Hongrie, les passagers pourront profiter du réseau de 25 destinations proposées par Malev dans la région et au Moyen Orient. Quant àceux qui débarqueront à New York, ils auront le choix entre 35 villes depuis la côte est des Etats-Unis. Mais la concurrence est rude et dès le 2 juin prochain il faudra prendre en compte Delta Air Lines qui reliera New York à la Hongrie jusqu’à la fin octobre.
L'aéroport Sarmellek FlyBalaton rouvrire en avril avec de nouveaux vols effectués par Lufthansa and Hamburg Airways à partir de l'Allemagne, ils auront lieu trois ou quatre fois par semaine. On ne sait pas encore si Ryanair sera encore présent cette année.
Devant l'afflux des demandes depuis l'ouverture de la ligne en janvier dernier, la compagnie Qatar Airways a annoncé qu'elle allait augmenter ses fréquences entre Doha et Budapest. Akbar Al Baker, PDG de Qatar Airways se réjouit de ce succès. A partir du 14 septembre 2011, il y aura trois vols hebdomadaires supplémentaires, soit 7 vols hebdomadaires, autrement dit un quotidien. Qatar Airways est actuellement la seule compagnie du Golfe à effectuer des vols vers Budapest. Le trajet s'effectue en Airbus A320, avec 12 sièges en classe Affaires et 132 en Economie.
Ferihegy disparaît, vive l'Aéroport international Ferenc Liszt de Budapest. Ce nouveau nom n'a pas été du goût de tout le monde mais a été finalement adopté. Ce n'est pas la seule nouveauté puisque le hall reliant les terminaux 2A et 2B de l’aéroport a été officiellement inauguré, il a été réalisés par l’architecte Zoltán Tima. Une réorganisation complète a été réalisée, elle concerne les couloirs de sécurité et les bagages. Des restaurants et des magasins ont été ouverts, ces derniers permettront aux passagers de faire le plein de souvenirs avant de quitter la Hongrie.
L'aéroport Sarmellek FlyBalaton rouvrire en avril avec de nouveaux vols effectués par Lufthansa and Hamburg Airways à partir de l'Allemagne, ils auront lieu trois ou quatre fois par semaine. On ne sait pas encore si Ryanair sera encore présent cette année.
Devant l'afflux des demandes depuis l'ouverture de la ligne en janvier dernier, la compagnie Qatar Airways a annoncé qu'elle allait augmenter ses fréquences entre Doha et Budapest. Akbar Al Baker, PDG de Qatar Airways se réjouit de ce succès. A partir du 14 septembre 2011, il y aura trois vols hebdomadaires supplémentaires, soit 7 vols hebdomadaires, autrement dit un quotidien. Qatar Airways est actuellement la seule compagnie du Golfe à effectuer des vols vers Budapest. Le trajet s'effectue en Airbus A320, avec 12 sièges en classe Affaires et 132 en Economie.
Ferihegy disparaît, vive l'Aéroport international Ferenc Liszt de Budapest. Ce nouveau nom n'a pas été du goût de tout le monde mais a été finalement adopté. Ce n'est pas la seule nouveauté puisque le hall reliant les terminaux 2A et 2B de l’aéroport a été officiellement inauguré, il a été réalisés par l’architecte Zoltán Tima. Une réorganisation complète a été réalisée, elle concerne les couloirs de sécurité et les bagages. Des restaurants et des magasins ont été ouverts, ces derniers permettront aux passagers de faire le plein de souvenirs avant de quitter la Hongrie.
Un deuxième étoile est née
On se souvient que l'an passé, le restaurant Costes de Budapest avait été le premier établissement hongrois à recevoir une étoile au Michelin, grâce à son chef le Portugais Michel Rocha Vieira, un ancien apprenti de Ferran Adria. Il a été rejoint cette année par le restaurant Onyx Vorosmarty qui figure donc dans la nouvelle édition du guide Michelin Main Cities of Europe, la 30e, parue début avril dans toute l'Europe. Cette bible rédigée en anglais a répertorié cette année 1557 hôtels et 1771 restaurants, dont 15 trois étoiles, 58 deux étoiles et 284 une étoile restaurants, 39 de ces établissements ont été récompensés pour la première fois. Le guide Michelin Main Cities of Europe décerne aussi le label Bib Gourmand aux restaurants qui proposent "une bonne cuisine à des prix modérés". Quatre restaurants de Budapest sont concernés dans ce volume qui note aussi la "croissance rapide" du nombre de restaurants gastronomiques dans la capitale hongroise. Par exemple, Arcade Bistro dont les prix sont compris entre 12 et 18€ et qui propose des plats comme de l'agneau avec une sauce au bleu et à la menthe, un filet de chevreuil avec une sauce à l'aubépine ou des calamars rôtis avec une salade verte et du wasabi. Le 21, où l'on peut déguster un goulasch aux pâtes ou une carpe en croûte avec des pâtes et une sauce au paprika.
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