UE - La Hongrie fait obstacle au plan climatique européen
Jeudi et vendredi, les dirigeants des 27 pays européens se sont réunis à Bruxelles dans le cadre du sommet européen dirigé pour la dernière fois par le président français Nicolas Sarkozy. Parmi les thèmes abordés, le traité de Lisbonne, la relance économique mais également la politique environnementale qui a été l'objet de débats agités notamment entre la Hongrie et les autres pays européens. Le plan énergie-climat qui propose de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE d'ici 2020, a été discuté jeudi après-midi et dans la soirée aucun consensus n'avait encore pu être dégagé. Responsables du désaccord, certains pays de l'Europe de l'Est comme la Pologne et la Hongrie qui ont critiqué les modalités des mécanismes de solidarité à l'égard des grands consommateurs de charbon. Budapest, une des victimes les plus touchées par la crise économique, voit en effet d'un mauvais œil ces nouveaux efforts financiers à fournir. Dans la soirée, les négociations sont allées bon train en coulisses entre Ferenc Gyurcsany et Nicolas Sarkozy mais vendredi matin la Hongrie était le dernier pays à faire obstacle à l'accord, jugeant insuffisants les mécanismes de solidarité pour aider les pays de l'Est à s'adapter à cette «révolution verte». Finalement, en fin de matinée, la Hongrie s'est ralliée à un texte modifié par la présidence française. Selon ce texte dont l'AFP a obtenu copie, il est toujours prévu de lui octroyer 12% de l'ensemble des permis de polluer mis aux enchères dans l'UE, comme dans les propositions présentées jeudi par la France aux dirigeants. Le Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsany réclamait lui jusqu'à 20% d'allocations. La présidence française propose en revanche des modifications sur d'autres points. Ainsi, les industries européennes non exposées à la concurrence internationale pourraient avoir à payer pour toutes leurs émissions de gaz polluant d'ici 2025. Jusque là, aucun objectif n'avait été fixé au-delà de l'horizon 2020.
Une indemnisation un peu tardive
La Claims Conference, organisation juive chargée depuis 1951 de récolter des fonds d'indmnisation, a déclaré avoir remis près de 10,9 millions d'euros à 5 755 personnes qui ont survécu à l'occupation allemande de Budapest entre mars 1944 et janvier 1945. Cette somme a été versée par le gouvernement allemand à titre de dédommagement. La Claims Conference, Conference on Jewish Material Claims Against Germany, a précisé que chacun des survivants de ce dramatique épisode avait perçu 1 900 euros à condition d'être ressortissant d'un des pays de l'ancien bloc soviétique et n'avoir touché aucun fonds de ce genre de la part d'autres organismes. Un accord a été conclu début août avec le gouvernement allemand pour le versement d'un total de 12,3 millions d'euros à quelque 6 500 survivants hongrois de l'Holocauste. Claims Conference précise que les dossiers de ceux qui n'ont pas encore été indemnisés dans le cadre de ce programme sont en cours de règlement. Rappelons qu'avant la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive hongroise était forte de 725 000 personnes, mais à la fin du conflit il n'y en avait plus qu'environ 120 000, conséquence des déportations massives vers les camps à partir de 1944. D'après Peter Feldmayer, président de l'Association des communautés juives en Hongrie, ces versements ont été touchés par les survivants du ghetto de Budapest parce que les Juifs vivant dans les zones rurales avaient été assassinés. Actuellement, la communauté juive de Hongrie compte 80 000 membres, ce qui en fait la seconde plus importante en Europe après la communauté juive de France.
La Hongrie est toujours attractive
Gordon Bajnai, ministre de l'Economie et du Développement national hongrois qui était en déplacement pour vingt-quatre heures à Paris la semaine dernière, a rencontré son homologue Christine Lagarde ainsi que plusieurs dirigeants d'entreprises. Il leur a assuré que la Hongrie restait malgré la crise un pays très attractif. Le ministre hongrois s'est entretenu dans la matinée avec le ministre français et plus tard avec des responsables de Sanofi-Aventis, EADS, EDF, Alstom ou encore Véolia. Il leur a redit que la Hongrie était sortie de la situation critique qu'elle avait connue en 2006 et que même si la crise est préente, le pays n'a rien perdu de son attractivité. Les entreprises françaises ont trois excellentes raisons d'investir en Hongrie, une main-d'oeuvre encore bon marché et productive, des infrastructures de qualité ainsi que des pôles importants de recherche et de développement. Et le ministre Bajnai de préciser que depuis septembre dernier Budapest abritait le siège de l'Institut européen d'innovation et de technologie. Il a aussi rappelé que des entreprises françaises telles Auchan, EDF, Vivendi, Total, Sanofi-Aventis ou encore EDF avaient connu la réussite en s'installant en Hongrie et que la France était l'un des plus gros investisseurs dans le pays après l'Allemagne, avec près de 8 milliards d'euros d'investissements en 2008. Cette visite à Paris avait été précédée et préparée par celle du secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac en novembre dernier à Budapest.
Milan au centre de l'Europe
Lufthansa vient d'annoncer la création d'une filiale italienne, Lufthansa Italia, elle desservira plusieurs villes européennes depuis l'aéroport de Milan-Malpensa dès février prochain. Elle disposera au début d'une flotte de six appareils Airbus 319, d'une capacité de 138 passagers, pour des liaisons directes vers Barcelone et Paris-Charles de Gaulle à partir du 2 février 2009. Puis suivront quatre semaines plus tard Bruxelles, Budapest, Bucarest et Madrid. Londres-Heathrow et Lisbonne seront reliées fin mars avec les horaires d'été 2009. Grâce à ces nouveaux services, la clientèle se verra ainsi proposer des liaisons rapides et sans escale. Les réservations auprès de la nouvelle compagnie italienne ont commencé mi-octobre par les circuits de distribution habituels. A l'aéroport de Malpensa, une nouvelle salle d'attente sera mise à la disposition des passagers et un passage des services de sécurité plus rapide sera installé.
Jeudi et vendredi, les dirigeants des 27 pays européens se sont réunis à Bruxelles dans le cadre du sommet européen dirigé pour la dernière fois par le président français Nicolas Sarkozy. Parmi les thèmes abordés, le traité de Lisbonne, la relance économique mais également la politique environnementale qui a été l'objet de débats agités notamment entre la Hongrie et les autres pays européens. Le plan énergie-climat qui propose de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE d'ici 2020, a été discuté jeudi après-midi et dans la soirée aucun consensus n'avait encore pu être dégagé. Responsables du désaccord, certains pays de l'Europe de l'Est comme la Pologne et la Hongrie qui ont critiqué les modalités des mécanismes de solidarité à l'égard des grands consommateurs de charbon. Budapest, une des victimes les plus touchées par la crise économique, voit en effet d'un mauvais œil ces nouveaux efforts financiers à fournir. Dans la soirée, les négociations sont allées bon train en coulisses entre Ferenc Gyurcsany et Nicolas Sarkozy mais vendredi matin la Hongrie était le dernier pays à faire obstacle à l'accord, jugeant insuffisants les mécanismes de solidarité pour aider les pays de l'Est à s'adapter à cette «révolution verte». Finalement, en fin de matinée, la Hongrie s'est ralliée à un texte modifié par la présidence française. Selon ce texte dont l'AFP a obtenu copie, il est toujours prévu de lui octroyer 12% de l'ensemble des permis de polluer mis aux enchères dans l'UE, comme dans les propositions présentées jeudi par la France aux dirigeants. Le Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsany réclamait lui jusqu'à 20% d'allocations. La présidence française propose en revanche des modifications sur d'autres points. Ainsi, les industries européennes non exposées à la concurrence internationale pourraient avoir à payer pour toutes leurs émissions de gaz polluant d'ici 2025. Jusque là, aucun objectif n'avait été fixé au-delà de l'horizon 2020.
Une indemnisation un peu tardive
La Claims Conference, organisation juive chargée depuis 1951 de récolter des fonds d'indmnisation, a déclaré avoir remis près de 10,9 millions d'euros à 5 755 personnes qui ont survécu à l'occupation allemande de Budapest entre mars 1944 et janvier 1945. Cette somme a été versée par le gouvernement allemand à titre de dédommagement. La Claims Conference, Conference on Jewish Material Claims Against Germany, a précisé que chacun des survivants de ce dramatique épisode avait perçu 1 900 euros à condition d'être ressortissant d'un des pays de l'ancien bloc soviétique et n'avoir touché aucun fonds de ce genre de la part d'autres organismes. Un accord a été conclu début août avec le gouvernement allemand pour le versement d'un total de 12,3 millions d'euros à quelque 6 500 survivants hongrois de l'Holocauste. Claims Conference précise que les dossiers de ceux qui n'ont pas encore été indemnisés dans le cadre de ce programme sont en cours de règlement. Rappelons qu'avant la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive hongroise était forte de 725 000 personnes, mais à la fin du conflit il n'y en avait plus qu'environ 120 000, conséquence des déportations massives vers les camps à partir de 1944. D'après Peter Feldmayer, président de l'Association des communautés juives en Hongrie, ces versements ont été touchés par les survivants du ghetto de Budapest parce que les Juifs vivant dans les zones rurales avaient été assassinés. Actuellement, la communauté juive de Hongrie compte 80 000 membres, ce qui en fait la seconde plus importante en Europe après la communauté juive de France.
La Hongrie est toujours attractive
Gordon Bajnai, ministre de l'Economie et du Développement national hongrois qui était en déplacement pour vingt-quatre heures à Paris la semaine dernière, a rencontré son homologue Christine Lagarde ainsi que plusieurs dirigeants d'entreprises. Il leur a assuré que la Hongrie restait malgré la crise un pays très attractif. Le ministre hongrois s'est entretenu dans la matinée avec le ministre français et plus tard avec des responsables de Sanofi-Aventis, EADS, EDF, Alstom ou encore Véolia. Il leur a redit que la Hongrie était sortie de la situation critique qu'elle avait connue en 2006 et que même si la crise est préente, le pays n'a rien perdu de son attractivité. Les entreprises françaises ont trois excellentes raisons d'investir en Hongrie, une main-d'oeuvre encore bon marché et productive, des infrastructures de qualité ainsi que des pôles importants de recherche et de développement. Et le ministre Bajnai de préciser que depuis septembre dernier Budapest abritait le siège de l'Institut européen d'innovation et de technologie. Il a aussi rappelé que des entreprises françaises telles Auchan, EDF, Vivendi, Total, Sanofi-Aventis ou encore EDF avaient connu la réussite en s'installant en Hongrie et que la France était l'un des plus gros investisseurs dans le pays après l'Allemagne, avec près de 8 milliards d'euros d'investissements en 2008. Cette visite à Paris avait été précédée et préparée par celle du secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac en novembre dernier à Budapest.
Milan au centre de l'Europe
Lufthansa vient d'annoncer la création d'une filiale italienne, Lufthansa Italia, elle desservira plusieurs villes européennes depuis l'aéroport de Milan-Malpensa dès février prochain. Elle disposera au début d'une flotte de six appareils Airbus 319, d'une capacité de 138 passagers, pour des liaisons directes vers Barcelone et Paris-Charles de Gaulle à partir du 2 février 2009. Puis suivront quatre semaines plus tard Bruxelles, Budapest, Bucarest et Madrid. Londres-Heathrow et Lisbonne seront reliées fin mars avec les horaires d'été 2009. Grâce à ces nouveaux services, la clientèle se verra ainsi proposer des liaisons rapides et sans escale. Les réservations auprès de la nouvelle compagnie italienne ont commencé mi-octobre par les circuits de distribution habituels. A l'aéroport de Malpensa, une nouvelle salle d'attente sera mise à la disposition des passagers et un passage des services de sécurité plus rapide sera installé.