Le tourisme réunionnais souffre des conséquences de la crise sanitaire. (C) Andrea Piacquadio, PEXELS
À la Réunion, le tourisme constitue une activité essentielle. En 2019, le petit caillou perdu au milieu de l’Océan Indien accueillait plus de 533 000 touristes extérieurs et près de 68 000 croisiéristes. Les recettes extérieures générées par ce secteur s’élevaient alors à 410 millions d’euros. Même si elle reste nettement moins fréquentée que sa voisine l’île Maurice, l’île intense jouit d’une belle fréquentation touristique depuis quelques années.
Malheureusement, l’année 2020 s’annonce beaucoup plus sombre pour le secteur touristique. La crise du Covid-19 a déjà fait beaucoup de dégâts. À en croire la directrice de l’Île de La Réunion Tourisme (IRT), Susan Soba, qui s’exprimait fin avril sur une chaîne locale, "le secteur du tourisme a été plongé dans une crise économique profonde : 11 000 emplois sont impactés. En termes de flux, sur mars à avril, le territoire s’est privé de 35 000 visiteurs chaque mois.” La restriction extrême des vols vers et depuis la métropole a été et reste une catastrophe pour l’île : en effet, en 2019, 83,1% des touristes provenaient de l’Hexagone. Même si c’est ce qui a permis à la Réunion de contenir considérablement l’épidémie, les conséquences de cette mesure se font donc sentir. Au global, le tourisme réunionnais voit s’envoler chaque mois 100 millions d’euros de chiffres d’affaires, selon Susan Soba.
Cela tombe particulièrement mal, car la Réunion souhaitait plus que jamais accélérer son développement touristique et stimuler son internationalisation. Ainsi, fin 2019, l’IRT avait signé un contrat de destination avec la Région Réunion et Atout France : l’objectif était d’atteindre les 625 000 touristes par an. Un chiffre qu’il faudra manifestement revoir à la baisse. Et pourtant, l’île intense n’avait pas ménagé ses efforts ces dernières années pour accentuer son attractivité - notamment en exploitant le filon de l’écotourisme et du développement durable, l’île disposant d’un patrimoine naturel particulièrement riche. En espérant que les années à venir s’annoncent sous de meilleures auspices pour l’île aux milles visages…
Malheureusement, l’année 2020 s’annonce beaucoup plus sombre pour le secteur touristique. La crise du Covid-19 a déjà fait beaucoup de dégâts. À en croire la directrice de l’Île de La Réunion Tourisme (IRT), Susan Soba, qui s’exprimait fin avril sur une chaîne locale, "le secteur du tourisme a été plongé dans une crise économique profonde : 11 000 emplois sont impactés. En termes de flux, sur mars à avril, le territoire s’est privé de 35 000 visiteurs chaque mois.” La restriction extrême des vols vers et depuis la métropole a été et reste une catastrophe pour l’île : en effet, en 2019, 83,1% des touristes provenaient de l’Hexagone. Même si c’est ce qui a permis à la Réunion de contenir considérablement l’épidémie, les conséquences de cette mesure se font donc sentir. Au global, le tourisme réunionnais voit s’envoler chaque mois 100 millions d’euros de chiffres d’affaires, selon Susan Soba.
Cela tombe particulièrement mal, car la Réunion souhaitait plus que jamais accélérer son développement touristique et stimuler son internationalisation. Ainsi, fin 2019, l’IRT avait signé un contrat de destination avec la Région Réunion et Atout France : l’objectif était d’atteindre les 625 000 touristes par an. Un chiffre qu’il faudra manifestement revoir à la baisse. Et pourtant, l’île intense n’avait pas ménagé ses efforts ces dernières années pour accentuer son attractivité - notamment en exploitant le filon de l’écotourisme et du développement durable, l’île disposant d’un patrimoine naturel particulièrement riche. En espérant que les années à venir s’annoncent sous de meilleures auspices pour l’île aux milles visages…
Tourisme en berne à la Réunion.mp3 (1.77 Mo)