Le Commissaire Samecki, responsable du Fonds de solidarité, a déclaré: "Il s’agit de la plus grande catastrophe pour laquelle le Fonds de solidarité de l’Union européenne est appelé à intervenir depuis sa création en 2002. L'ampleur du tremblement de terre dont les conséquences continuent à être endurées par les populations justifie une aide aussi importante de notre part. En outre, avec les autorités italiennes, nous avons cherché à exploiter toutes les possibilités offertes par la politique de cohésion pour agir en urgence et préparer l'avenir."
Des dégâts considérables
Le 6 avril 2009, ce tremblement de terre a causé des dommages importants, entraînant la mort de 300 personnes et 1500 blessés. La totalité de la province de l'Aquila et la majeure partie de la région des Abruzzes ont été touchées, ainsi que des régions voisines. Le centre historique de la ville de l'Aquila reste encore inaccessible à ce jour. Des milliers de personnes ont perdu leur toit, des dizaines de milliers de personnes résident toujours dans des camps ou sont hébergées temporairement sur la côte Adriatique. 20000 personnes ont trouvé refuge à l'extérieur de la région. La catastrophe a également affecté dramatiquement l'économie de toute la zone conduisant à l'arrêt de la majorité des activités.
L’activation du Fonds de solidarité de l’Union européenne
Le 8 juin, les autorités italiennes ont présenté une demande d’intervention du Fonds de solidarité de l’Union européenne. Le Fonds de solidarité ne peut intervenir en principe qu’à partir d’un certain seuil, fixé pour l’Italie à 3.4 milliards d’euros de dégâts. Les dommages directs causés par le tremblement de terre ont été évalués à 10.2 milliards d’euros.
Pour débloquer des crédits, la Commission devra ensuite demander à l'autorité budgétaire (le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne) d'adopter un budget rectificatif à intégrer au budget communautaire.
Cette aide de l’Union européenne pourra servir à financer les mesures les plus urgentes prises par les autorités italiennes : hébergement provisoire des sinistrés, réparation des infrastructures essentielles (centrales électriques, réseaux d’adduction d’eau, routes) et déblayage des terres et des villages dévastés. Les dommages privés sont exclus de l’intervention.
Le programme régional des Abruzzes, doté d’un budget de 140 millions du Fonds européen de développement régional (FEDER) pour 2007-2013 a été modifié afin de réorienter une partie de l'aide vers la reconstruction. Environ 83 millions d'euros devraient être ainsi spécifiquement alloués à ces mesures à long terme, la reconstruction pourrait durer au moins dix ans.
Des dégâts considérables
Le 6 avril 2009, ce tremblement de terre a causé des dommages importants, entraînant la mort de 300 personnes et 1500 blessés. La totalité de la province de l'Aquila et la majeure partie de la région des Abruzzes ont été touchées, ainsi que des régions voisines. Le centre historique de la ville de l'Aquila reste encore inaccessible à ce jour. Des milliers de personnes ont perdu leur toit, des dizaines de milliers de personnes résident toujours dans des camps ou sont hébergées temporairement sur la côte Adriatique. 20000 personnes ont trouvé refuge à l'extérieur de la région. La catastrophe a également affecté dramatiquement l'économie de toute la zone conduisant à l'arrêt de la majorité des activités.
L’activation du Fonds de solidarité de l’Union européenne
Le 8 juin, les autorités italiennes ont présenté une demande d’intervention du Fonds de solidarité de l’Union européenne. Le Fonds de solidarité ne peut intervenir en principe qu’à partir d’un certain seuil, fixé pour l’Italie à 3.4 milliards d’euros de dégâts. Les dommages directs causés par le tremblement de terre ont été évalués à 10.2 milliards d’euros.
Pour débloquer des crédits, la Commission devra ensuite demander à l'autorité budgétaire (le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne) d'adopter un budget rectificatif à intégrer au budget communautaire.
Cette aide de l’Union européenne pourra servir à financer les mesures les plus urgentes prises par les autorités italiennes : hébergement provisoire des sinistrés, réparation des infrastructures essentielles (centrales électriques, réseaux d’adduction d’eau, routes) et déblayage des terres et des villages dévastés. Les dommages privés sont exclus de l’intervention.
Le programme régional des Abruzzes, doté d’un budget de 140 millions du Fonds européen de développement régional (FEDER) pour 2007-2013 a été modifié afin de réorienter une partie de l'aide vers la reconstruction. Environ 83 millions d'euros devraient être ainsi spécifiquement alloués à ces mesures à long terme, la reconstruction pourrait durer au moins dix ans.