Une de ces chutes qui font le charme du Cameroun (photo: Francis Dubechot)
Il s’agit de la rencontre annuelle des ministres du tourisme d’Afrique, organisée par la Représentation régional de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). Elle a pour but d’orienter l’activité touristique sur le continent. Environs deux cents participants sont attendus, dont une quarantaine de ministres du Tourisme, d’Afrique et d’ailleurs. L’un des grands moments, de cette rencontre, sera incontestablement la campagne électorale, au poste de Secrétaire Général de l’OMT, laissé vacant par le Français, Francesco Frangialli. Quatre candidatures sont déjà déclarées, dont celle du Secrétaire Général par intérim, le Jordanien, Taleb Rifai.
Les travaux s’articuleront autour de « L’impact du ralentissement économique mondial, dans le tourisme » ; « Les tendances du marché, pour l’année 2008 et les perspectives de l’année 2009 » ; « Les études sur les déséquilibres mondiaux et la croissance du tourisme » ; « Le rapport des activités du Comité de relance du tourisme de l’OMT » ; « Les avancés de la mise en œuvre, dans la région Afrique, du Programme général de travail, pour la période 2008-2009 ». Il sera également procédé à la présentation du projet de Programme général de travail, pour la période 2010-2011 et des perspectives d’une coopération entre la CAF-OMT et FITUR. Les assises de Yaoundé devront aussi préparer la Journée mondiale du tourisme, qui se célèbre cette année au Ghana ; la 18e session de l’assemblée générale de l’Organisation Mondiale du Tourisme et arrêter la date et le lieu de la prochaine CAF-OMT.
Les travaux s’articuleront autour de « L’impact du ralentissement économique mondial, dans le tourisme » ; « Les tendances du marché, pour l’année 2008 et les perspectives de l’année 2009 » ; « Les études sur les déséquilibres mondiaux et la croissance du tourisme » ; « Le rapport des activités du Comité de relance du tourisme de l’OMT » ; « Les avancés de la mise en œuvre, dans la région Afrique, du Programme général de travail, pour la période 2008-2009 ». Il sera également procédé à la présentation du projet de Programme général de travail, pour la période 2010-2011 et des perspectives d’une coopération entre la CAF-OMT et FITUR. Les assises de Yaoundé devront aussi préparer la Journée mondiale du tourisme, qui se célèbre cette année au Ghana ; la 18e session de l’assemblée générale de l’Organisation Mondiale du Tourisme et arrêter la date et le lieu de la prochaine CAF-OMT.
« Afrique du sud 2010 » et visite technique
A un peu plus d’un an de la première Coupe du monde de football, organisée en Afrique, les assises de Yaoundé donne l’occasion, au tourisme continental, de peaufiner son opération de charme, à destination de la planète entière. Elle qui aura les yeux, le cœur et certainement aussi les finances braqués vers le continent. Les journées du 16 et du 17 avril seront donc consacrées à un Séminaire Technique sous le thème : « Comment les destinations africaines peuvent-elles tirées le maximum de profit de 2010 ».
Il sera question de faire prendre conscience de ce que la Coupe du monde Fifa 2010, qu’accueille la République Sud-africaine, représente véritablement un évènement continental. Il faudra ensuite convaincre les acteurs politiques et industriels, du secteur touristique, d’accroître leur compétitivité, par le biais de la technologie, pour pouvoir positionner l’Afrique, dans le marché mondial en 2010. La promotion de la « Marque Afrique », en joignant les efforts pour augmenter l’efficacité, est un autre enjeu de ce séminaire. Les ministres et leurs convives vont enfin réfléchir aux défis majeurs et opportunités qui découlent la coupe du monde sud-africaine.
Le samedi 18 avril, les participants, aux travaux de Yaoundé, seront conviés à une randonnée touristique sur le Site de « Ebogo », à une cinquantaine de kilomètres, au sud de Yaoundé. La « Visite technique », de son nom, est une pratique traditionnelle de l’OMT. Elle permet, au pays hôte, de faire valoir son expertise, son expérience et ses capacités touristiques. Situé à une quinzaine de kilomètres de Mbalmayo, « Ebogo » fait parti des quatre sites choisis par l’OMT au Cameroun, pour servir de modèle d’aménagement et de structuration, parmi les moyens de lutte contre la pauvreté, à travers le développement du tourisme.
Il sera question de faire prendre conscience de ce que la Coupe du monde Fifa 2010, qu’accueille la République Sud-africaine, représente véritablement un évènement continental. Il faudra ensuite convaincre les acteurs politiques et industriels, du secteur touristique, d’accroître leur compétitivité, par le biais de la technologie, pour pouvoir positionner l’Afrique, dans le marché mondial en 2010. La promotion de la « Marque Afrique », en joignant les efforts pour augmenter l’efficacité, est un autre enjeu de ce séminaire. Les ministres et leurs convives vont enfin réfléchir aux défis majeurs et opportunités qui découlent la coupe du monde sud-africaine.
Le samedi 18 avril, les participants, aux travaux de Yaoundé, seront conviés à une randonnée touristique sur le Site de « Ebogo », à une cinquantaine de kilomètres, au sud de Yaoundé. La « Visite technique », de son nom, est une pratique traditionnelle de l’OMT. Elle permet, au pays hôte, de faire valoir son expertise, son expérience et ses capacités touristiques. Situé à une quinzaine de kilomètres de Mbalmayo, « Ebogo » fait parti des quatre sites choisis par l’OMT au Cameroun, pour servir de modèle d’aménagement et de structuration, parmi les moyens de lutte contre la pauvreté, à travers le développement du tourisme.
Une épave de trésor
Le pays, qui s’apprête à abriter la 48e session de la Commission Afrique de l’Organisation Mondiale du Tourisme, est incontestablement un paradis, dans le genre. C’est ce qui lui vaut d’être appelé : « l’Afrique en miniature ». Cela va de la diversité géographique et climatique à une dissimilitude naturelle, faunique, florale et environnementale extraordinaire. Tout y passe ! De la forêt vierge au désert sahélien, en passant par la savane, la steppe ou encore les hautes montagnes. Il existe, sur ce triangle de rêve, quasiment tout ce que le monde connaît de climats. C’est une mosaïque de peuples, avec plus de 250 ethnies et autant de dialectes et de cultures ; un des meilleurs potentiels hydrauliques d’Afrique et … km de côte. Autant dire, tout ce qu’il faut, pour devenir un grand du tourisme, si ce n’est mondial, au moins continental.
Mais voilà, le Cameroun peine dramatiquement à atteindre les 500000 visiteurs internationaux exigibles, pour être classé destination touristique. Premier coupable, dans cet attardement caractéristique des 20 dernières années d’existence de ce pays d’Afrique central, une inertie administrative, structurelle et institutionnelle à la limite de l’écœurant. Le tourisme a pourtant été déclaré secteur prioritaire, il y a quelques années. Mais il semble s’être agit de simple mimétisme, face à la prospérité évidente du secteur, dans d’autres pays du continent. Le budget, du ministère en charge de cette activité, ne franchit guerre le cap des 04 milliards de francs Cfa. Un « pactole de rêve », pour remettre à flot un secteur sinistré d’un manque criard de vision nationale de développement.
Même la simple mise à jour des statistiques, essentielle à une lecture objective de l’audience nationale, ne se fait pas avec la régularité et la rigueur qui devraient. Certes, il existe un cadre règlementant l’activité dans le secteur et un certain nombre d’initiatives que l’on pourrait dire innovantes, mais le moindre projet est plombé par la bureaucratie et des luttes d’influence. Du coup, la labellisation de la destination Cameroun est une éternelle perspective ; les secteurs du traveling et de l’hôtellerie sont entre des mains inexpertes et mesquines, appliquées à réinvestir des capitaux acquis sous d’autres fortunes, à la lisibilité incertaine et quelques amateurs qui travaillent, au quotidien, à l’infortune de la destination « indomptable », de l’attribut des « lions » les plus célèbres des temps modernes.
Mais voilà, le Cameroun peine dramatiquement à atteindre les 500000 visiteurs internationaux exigibles, pour être classé destination touristique. Premier coupable, dans cet attardement caractéristique des 20 dernières années d’existence de ce pays d’Afrique central, une inertie administrative, structurelle et institutionnelle à la limite de l’écœurant. Le tourisme a pourtant été déclaré secteur prioritaire, il y a quelques années. Mais il semble s’être agit de simple mimétisme, face à la prospérité évidente du secteur, dans d’autres pays du continent. Le budget, du ministère en charge de cette activité, ne franchit guerre le cap des 04 milliards de francs Cfa. Un « pactole de rêve », pour remettre à flot un secteur sinistré d’un manque criard de vision nationale de développement.
Même la simple mise à jour des statistiques, essentielle à une lecture objective de l’audience nationale, ne se fait pas avec la régularité et la rigueur qui devraient. Certes, il existe un cadre règlementant l’activité dans le secteur et un certain nombre d’initiatives que l’on pourrait dire innovantes, mais le moindre projet est plombé par la bureaucratie et des luttes d’influence. Du coup, la labellisation de la destination Cameroun est une éternelle perspective ; les secteurs du traveling et de l’hôtellerie sont entre des mains inexpertes et mesquines, appliquées à réinvestir des capitaux acquis sous d’autres fortunes, à la lisibilité incertaine et quelques amateurs qui travaillent, au quotidien, à l’infortune de la destination « indomptable », de l’attribut des « lions » les plus célèbres des temps modernes.