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Cependant, la direction et les syndicats ne sont pas encore mis d'accord sur le calendrier. Ces derniers qui négocient depuis la mi-octobre privilégient "un étalement sur trois ans" pour éviter tout licenciement. La direction des ressources humaines parle d'un "délai raisonnable de douze à quinze mois". Les négociations reprendront vendredi car la direction des ressources humaines souhaite évaluer le nombre de volontaires pour un départ rapide du groupe, "proches de la retraite ou désireux de créer des entreprises". "Une grille d'indemnités" sera mise à la disposition des salariés pour leur permettre de faire un bon choix. Parallèlement, un plan est mis en œuvre, "2 millions d'euros d'économies qui ont permis de préserver des emplois par rapport au plan initial de 183 suppressions de postes", comme l'indique la direction. Il s'agit notamment de ne plus payer d'heures supplémentaires, récupérées désormais avec un abondement de 25%, de supprimer les intérimaires, réduire les primes d'objectifs exceptionnels, sans oublier un parc de voitures de fonction moins coûteux.
Selon la direction et les syndicats, les mesures totales d'économie négociées atteignent actuellement "13,2 millions d'euros" par an, ce qui est inférieur à l'objectif fixé par la direction, soit 14 millions d'euros d'économies sur les charges salariales. Cependant, l'intersyndicale des quatre organisations représentatives a prévenu "Aucun licenciement sec ne peut être tolérable". Cette intersyndicale indique aussi que l'actionnaire majoritaire Philippe Hersant doit aussi trouver "avant le tout début janvier" une solution pour financer le plan négocié et éviter un redressement judiciaire. Ou encore laisser la place à "un vrai actionnaire-investisseur capable de relever le défi".
Selon la direction et les syndicats, les mesures totales d'économie négociées atteignent actuellement "13,2 millions d'euros" par an, ce qui est inférieur à l'objectif fixé par la direction, soit 14 millions d'euros d'économies sur les charges salariales. Cependant, l'intersyndicale des quatre organisations représentatives a prévenu "Aucun licenciement sec ne peut être tolérable". Cette intersyndicale indique aussi que l'actionnaire majoritaire Philippe Hersant doit aussi trouver "avant le tout début janvier" une solution pour financer le plan négocié et éviter un redressement judiciaire. Ou encore laisser la place à "un vrai actionnaire-investisseur capable de relever le défi".