TGC Nouvelle-Calédonie.mp3 (1 Mo)
Tensions au dernier Comité du commerce extérieur (Comex) à Nouméa. En cause, la TGC (Taxe Générale à la Consommation), réforme fiscale applicable à compter de juillet 2018, qui fait polémique sur le dossier de la compétitivité.
En effet, importateurs et producteurs locaux s’opposent sur la question de la protection de marché: la FINC (Fédération des Industries de Nouvelle-Calédonie) craint qu’en dépit du taux réduit de 3% de TGC accordé, la production locale n’échappe à des baisses d’activités. Selon elle, la suppression des droits de douane engendrerait de moins grandes taxations entre l’import et l’export et cela, dans tous secteurs confondus. De surcroit, certains produits importés (comme les produits laitiers) pourraient bénéficier d’un taux bas ce qui placerait la production made in New Caledonia en situation d’échec concurrentiel. Car dans un contexte économique où les coûts de production du micro marché calédonien ne peuvent rivaliser avec l’import et où les entreprises locales créent de nombreux emplois dans le pays, la FINC insiste sur la nécessité de renforcer les protections de marché.
Une requête contestée par les importateurs, soutenus notamment par Sonia Backès des Républicains, qui rappellent que les producteurs locaux à l’instar du groupe Calonne (Tennessee Farm, Socalait, Nestlé…) occupent une place déjà très importante dans le paysage du marché local. A cela s’ajoute le possible appauvrissement du choix des consommateurs. Enfin, la concurrence serait nécessaire pour contraindre les commerçants à modérer leurs prix.
Henry Calonne, à la tête du groupe calédonien éponyme qui emploie 40 salariés à la laiterie Tennessee Farm et 110 à Socalait a fait savoir qu’une baisse des prix des produits locaux n’allait pas sans une création de volume. Pour ce faire, il vient de demander la limitation de l’importation de certains produits laitiers. Les négociations de ces prochaines semaines promettent d’ores et déjà de vifs échanges.
En effet, importateurs et producteurs locaux s’opposent sur la question de la protection de marché: la FINC (Fédération des Industries de Nouvelle-Calédonie) craint qu’en dépit du taux réduit de 3% de TGC accordé, la production locale n’échappe à des baisses d’activités. Selon elle, la suppression des droits de douane engendrerait de moins grandes taxations entre l’import et l’export et cela, dans tous secteurs confondus. De surcroit, certains produits importés (comme les produits laitiers) pourraient bénéficier d’un taux bas ce qui placerait la production made in New Caledonia en situation d’échec concurrentiel. Car dans un contexte économique où les coûts de production du micro marché calédonien ne peuvent rivaliser avec l’import et où les entreprises locales créent de nombreux emplois dans le pays, la FINC insiste sur la nécessité de renforcer les protections de marché.
Une requête contestée par les importateurs, soutenus notamment par Sonia Backès des Républicains, qui rappellent que les producteurs locaux à l’instar du groupe Calonne (Tennessee Farm, Socalait, Nestlé…) occupent une place déjà très importante dans le paysage du marché local. A cela s’ajoute le possible appauvrissement du choix des consommateurs. Enfin, la concurrence serait nécessaire pour contraindre les commerçants à modérer leurs prix.
Henry Calonne, à la tête du groupe calédonien éponyme qui emploie 40 salariés à la laiterie Tennessee Farm et 110 à Socalait a fait savoir qu’une baisse des prix des produits locaux n’allait pas sans une création de volume. Pour ce faire, il vient de demander la limitation de l’importation de certains produits laitiers. Les négociations de ces prochaines semaines promettent d’ores et déjà de vifs échanges.