40.000 m2 sur 7 étages réalisés par les architectes Emilio Tuñón et Luis Moreno Mansilla, pour 170 millions d'euros provenant de fonds publics. Près du Palais Royal et de la cathédrale de La Almudena. Ce n’est pas une idée nouvelle, il y a un siècle on évoquait déjà cette question des collections royales, mais le projet n’avait pas abouti pour différentes raisons dont la Guerre civile, puis ensuite il avait été oublié. Les travaux se sont terminés en 2015 et l’ouverture a été reportée plusieurs fois. Ce sont donc des tableaux, de Velázquez, Goya, Caravage, Titien ou El Greco, des sculptures, des armures, des livres, des photographies ou des tapisseries qui occuperont les trois premiers étages de l'édifice. L’un est consacré aux Habsbourg d’Espagne (1516-1700), l’autre dédié aux Bourbons (de 1700 à nos jours avec quelques interruptions dont la principale entre 1931 et 1975. Le troisième abritera les expositions temporaires).
La Galerie des collections royales a ouvert le 29 juin dernier, en présence du roi Felipe VI. La plupart de ces 650 œuvres de l'exposition permanente n'étaient pas accessibles au public et se trouvaient dans des réserves poussiéreuses ou dans des palais ou des monastères. Elles seront renouvelées régulièrement, le musée étant doté de réserves à la pointe des techniques de conservation. Ana de la Cueva Fernández, présidente de l'organisme public gérant le Patrimoine national espagnol déclare "Notre rôle est de les montrer pour que les citoyens soient conscients que ce patrimoine appartient à tous, contrairement à d'autres pays". Elle fait ainsi allusion à certaines monarchies dans lesquelles les œuvres appartiennent à la famille royale et non à l'Etat.
On remarquera le Cheval Blanc de Velázquez exposé à Paris en 2015. Habituellement "il était accroché dans une pièce du Palais Royal" de Madrid, précise Leticia Ruiz Gómez, directrice des collections royales. Cette immense tableau est l'une des pièces maîtresses de ce premier étage. Tout près se trouve le Triomphe du temps, une tapisserie de plus de trois mètres de haut qui aurait appartenu à Isabelle la Catholique et qui a été acquise en février dernier par le ministère de la Culture pour un million d'euros.
Cette galerie vient enrichir la liste des musées madrilènes connus internationalement, tels entre autres le Prado, le Reina Sofia ou le musée Thyssen-Bornemisza. Ce sera d’après Ana de la Cueva, "une vitrine" qui permettra "de montrer la diversité, la richesse et la qualité de ce qu'ont collectionné les rois espagnols pendant cinq siècles".
Au deuxième étage on trouve des œuvres de Francisco de Goya, un carrosse recouvert de bronze du XIXe siècle ou bien encore le portrait de dos du roi Charles IV, dont on ne voit que l'arrière de la perruque, il a valu à son auteur, Juan Bauzil, d'être surnommé le "peintre fou". Le troisième accueillera les expositions temporaires mais aussi un cube "immersif" où seront projetées des images de dizaines de "sites royaux" à travers l'Espagne, et d'où proviennent les pièces exposées.
L’ambition est d’attirer autant de visiteurs que le Palais royal voisin, qui lui en reçoit en moyenne environ 1,5 million par an.
La Galerie des collections royales a ouvert le 29 juin dernier, en présence du roi Felipe VI. La plupart de ces 650 œuvres de l'exposition permanente n'étaient pas accessibles au public et se trouvaient dans des réserves poussiéreuses ou dans des palais ou des monastères. Elles seront renouvelées régulièrement, le musée étant doté de réserves à la pointe des techniques de conservation. Ana de la Cueva Fernández, présidente de l'organisme public gérant le Patrimoine national espagnol déclare "Notre rôle est de les montrer pour que les citoyens soient conscients que ce patrimoine appartient à tous, contrairement à d'autres pays". Elle fait ainsi allusion à certaines monarchies dans lesquelles les œuvres appartiennent à la famille royale et non à l'Etat.
On remarquera le Cheval Blanc de Velázquez exposé à Paris en 2015. Habituellement "il était accroché dans une pièce du Palais Royal" de Madrid, précise Leticia Ruiz Gómez, directrice des collections royales. Cette immense tableau est l'une des pièces maîtresses de ce premier étage. Tout près se trouve le Triomphe du temps, une tapisserie de plus de trois mètres de haut qui aurait appartenu à Isabelle la Catholique et qui a été acquise en février dernier par le ministère de la Culture pour un million d'euros.
Cette galerie vient enrichir la liste des musées madrilènes connus internationalement, tels entre autres le Prado, le Reina Sofia ou le musée Thyssen-Bornemisza. Ce sera d’après Ana de la Cueva, "une vitrine" qui permettra "de montrer la diversité, la richesse et la qualité de ce qu'ont collectionné les rois espagnols pendant cinq siècles".
Au deuxième étage on trouve des œuvres de Francisco de Goya, un carrosse recouvert de bronze du XIXe siècle ou bien encore le portrait de dos du roi Charles IV, dont on ne voit que l'arrière de la perruque, il a valu à son auteur, Juan Bauzil, d'être surnommé le "peintre fou". Le troisième accueillera les expositions temporaires mais aussi un cube "immersif" où seront projetées des images de dizaines de "sites royaux" à travers l'Espagne, et d'où proviennent les pièces exposées.
L’ambition est d’attirer autant de visiteurs que le Palais royal voisin, qui lui en reçoit en moyenne environ 1,5 million par an.