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Quotidien international diffusé en podcast
Utiliser les cellules d'un porc pour fabriquer de la viande a permis aux scientifiques de confirmer que le massacre et l'abattage massif des animaux n'étaient pas nécessaires pour produire de la nourriture.
Le magazine Times online a récemment publié un article à ce sujet, dont voici le résumé en français.
Des scientifiques en Hollande ont réussi à utiliser les cellules d'un cochon vivant pour fabriquer de la viande, en extrayant les cellules qui se trouvent dans les muscles et qui sont à l'origine "programmées pour réparer les lésions".
Ensuite, elles ont été placées dans une solution contenant des substances nutritives, "incubation" permettant multiplier ces cellules à l'infini. En résultat, on obtient des tranches de viande de style steak.
Selon le professeur Mark Post, qui dirige les recherches sur la nutrition pour le gouvernement hollandais, "on peut prélever les cellules musculaires d'un seul animal et créer à partir de ceux-ci la quantité de viande obtenue jusque là par des millions d'animaux".
Le produit va être encore affiné, mais "il va être bon pour l'environnement et réduira la souffrance animale. Si son goût et son aspect est comme la viande, les gens vont l'acheter" a-t'il ajouté.
Le gouvernement hollandais a accordé 2 millions £ pour développer la fabrication de saucisses selon le principe de la multiplication des cellules et pour améliorer la technologie.
Aux États Unis il existe déjà des filets de poisson fabriqués à partir de cellules musculaires de poissons rouges et d'autres viandes issues de cellules de poulets, de bœufs et d'agneaux sont déjà en préparation dans les laboratoires.
Les Nations Unies prévoit que la consommation de viande et de produits laitiers doublera en 2050, ce qui aura un impact sur les changements de climat, car la quantité de méthane produite par des élevages industriels d'animaux d'abattage est 23 fois plus importante que celle de CO2.
La réaction de la "Vegetarian Society" a été la suivante: "La question est comment garantir aux consommateurs la provenance et assurer qu'on mange de la viande produite artificiellement et non celle d'un animal tué", car la labellisation s'avère encore difficile.
L'association Peta a déclaré: "Tant que la viande ne provient pas d'un animal qui aurait été abattu pour sa chair, nous n'avons pas d'objection éthique."
En 2008, cette association qui milite contre la souffrance et le massacre des animaux, avait déjà offert 1 million $ pour un projet de création de viande "in vitro" en laboratoire.
Attention, certaines images de la vidéo peuvent choquer.
Ensuite, elles ont été placées dans une solution contenant des substances nutritives, "incubation" permettant multiplier ces cellules à l'infini. En résultat, on obtient des tranches de viande de style steak.
Selon le professeur Mark Post, qui dirige les recherches sur la nutrition pour le gouvernement hollandais, "on peut prélever les cellules musculaires d'un seul animal et créer à partir de ceux-ci la quantité de viande obtenue jusque là par des millions d'animaux".
Le produit va être encore affiné, mais "il va être bon pour l'environnement et réduira la souffrance animale. Si son goût et son aspect est comme la viande, les gens vont l'acheter" a-t'il ajouté.
Le gouvernement hollandais a accordé 2 millions £ pour développer la fabrication de saucisses selon le principe de la multiplication des cellules et pour améliorer la technologie.
Aux États Unis il existe déjà des filets de poisson fabriqués à partir de cellules musculaires de poissons rouges et d'autres viandes issues de cellules de poulets, de bœufs et d'agneaux sont déjà en préparation dans les laboratoires.
Les Nations Unies prévoit que la consommation de viande et de produits laitiers doublera en 2050, ce qui aura un impact sur les changements de climat, car la quantité de méthane produite par des élevages industriels d'animaux d'abattage est 23 fois plus importante que celle de CO2.
La réaction de la "Vegetarian Society" a été la suivante: "La question est comment garantir aux consommateurs la provenance et assurer qu'on mange de la viande produite artificiellement et non celle d'un animal tué", car la labellisation s'avère encore difficile.
L'association Peta a déclaré: "Tant que la viande ne provient pas d'un animal qui aurait été abattu pour sa chair, nous n'avons pas d'objection éthique."
En 2008, cette association qui milite contre la souffrance et le massacre des animaux, avait déjà offert 1 million $ pour un projet de création de viande "in vitro" en laboratoire.
Attention, certaines images de la vidéo peuvent choquer.
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