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Quotidien international diffusé en podcast
Lors de sa 68e session de décembre 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de proclamer le 3 mars "Journée mondiale de la vie sauvage".
Cette date fait référence au 3 mars 1973, date à laquelle a été adoptée à Washington, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) qui a pour mission la conservation de la biodiversité au travers du commerce international des espèces sauvages.
46 pays s’engagent enfin à lutter contre le fléau du braconnage
Le commerce illégal des espèces sauvages, en particulier, constitue une grave menace pour la vie sauvage. Parmi les victimes, les rhinocéros et éléphants en Afrique.
Les pays commencent à se rendre compte de l’ampleur du problème et le 13 février 2014, 46 pays dont certains durement touchés par le braconnage ont signé la “Déclaration de Londres”. Ce texte reprend des mesures pour lutter contre le commerce illégal des espèces sauvages et renforcer les lois contre ce commerce, ainsi que pour sensibiliser les consommateurs en Asie et diminuer la demande en produits issus d’espèces menacées.
"Pour lutter contre la criminalité faunique et préserver la vie sauvage que l’on célèbre aujourd’hui, nous devons jouer sur tous les instruments à notre disposition, tant au niveau européen qu’au niveau international. Dans ce processus, la France a un rôle primordial à jouer en s’assurant que ces instruments soient au service de la lutte contre la criminalité faunique ce que le WWF demande depuis plusieurs années", a déclaré Stéphane Ringuet, chargé du programme TRAFFIC au WWF France.
Le nombre de rhinocéros braconnés pour leur corne est passé de quelques dizaines en 2007 à 1004 en 2013. En ce qui concerne les éléphants, 25000 ont été tués pour leur ivoire en 2011 et 22000 en 2012. A ce rythme, d’ici une génération, les rhinocéros et éléphants sauvages auront disparu d’Afrique. Quant aux tigres, il n’en subsiste que 3200 à l’état sauvage contre 30000 il y a 40 ans. Il s’agit d’une course contre la montre et des initiatives novatrices sont nécessaires pour inverser la tendance.
Le braconnage est réalisé par des gangs criminels internationaux bien organisés qui gagnent beaucoup d'argent avec cette activité. Le WWF estime que ce commerce génère 19 milliards de dollars par an. Le démantèlement de ces organisations criminelles est donc essentiel, ainsi que la réduction de la demande en corne de rhinocéros et en ivoire de la part des pays asiatiques.
Il y a tout de même une lueur au bout du tunnel: le Népal célèbre aujourd’hui une année complète sans aucun braconnage de rhinocéros, d’éléphants ou de tigres. Cela démontre que préserver ces espèces emblématiques est possible.
WWF
46 pays s’engagent enfin à lutter contre le fléau du braconnage
Le commerce illégal des espèces sauvages, en particulier, constitue une grave menace pour la vie sauvage. Parmi les victimes, les rhinocéros et éléphants en Afrique.
Les pays commencent à se rendre compte de l’ampleur du problème et le 13 février 2014, 46 pays dont certains durement touchés par le braconnage ont signé la “Déclaration de Londres”. Ce texte reprend des mesures pour lutter contre le commerce illégal des espèces sauvages et renforcer les lois contre ce commerce, ainsi que pour sensibiliser les consommateurs en Asie et diminuer la demande en produits issus d’espèces menacées.
"Pour lutter contre la criminalité faunique et préserver la vie sauvage que l’on célèbre aujourd’hui, nous devons jouer sur tous les instruments à notre disposition, tant au niveau européen qu’au niveau international. Dans ce processus, la France a un rôle primordial à jouer en s’assurant que ces instruments soient au service de la lutte contre la criminalité faunique ce que le WWF demande depuis plusieurs années", a déclaré Stéphane Ringuet, chargé du programme TRAFFIC au WWF France.
Le nombre de rhinocéros braconnés pour leur corne est passé de quelques dizaines en 2007 à 1004 en 2013. En ce qui concerne les éléphants, 25000 ont été tués pour leur ivoire en 2011 et 22000 en 2012. A ce rythme, d’ici une génération, les rhinocéros et éléphants sauvages auront disparu d’Afrique. Quant aux tigres, il n’en subsiste que 3200 à l’état sauvage contre 30000 il y a 40 ans. Il s’agit d’une course contre la montre et des initiatives novatrices sont nécessaires pour inverser la tendance.
Le braconnage est réalisé par des gangs criminels internationaux bien organisés qui gagnent beaucoup d'argent avec cette activité. Le WWF estime que ce commerce génère 19 milliards de dollars par an. Le démantèlement de ces organisations criminelles est donc essentiel, ainsi que la réduction de la demande en corne de rhinocéros et en ivoire de la part des pays asiatiques.
Il y a tout de même une lueur au bout du tunnel: le Népal célèbre aujourd’hui une année complète sans aucun braconnage de rhinocéros, d’éléphants ou de tigres. Cela démontre que préserver ces espèces emblématiques est possible.
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(c) WWF France
Podcast Journal Animal
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