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Le musée des Beaux-arts de Boston tente actuellement une expérience peu commune. Il a décidé de former un chiot de la race braque de Weimar à la détection d’insectes susceptibles d’endommager les œuvres d’art, surtout le bois ou le tissu.
Un chiot braque de Weimar. Image du domaine public.
Karen Frascona, porte-parole de l’établissement indique: "Les discussions ont démarré en automne 2017, sur la meilleure façon de protéger nos collections".
Riley âgé de 3 mois est devenu en quelques jours la mascotte du musée. Sa mission est bien spécifiée et on l’entraîne pour cela. Ce sera d’ailleurs le premier chien au monde à travailler dans un musée avec cette fonction de détection.
Le chiot loge chez Nicki Luongo, une employée du musée des Beaux-arts de Boston responsable de la sécurité. Elle a déjà entraîné des chiens policiers et les dirigeants du musée ont pensé qu’elle était à même de former Riley pour ce qu’on attend de lui… Ces mêmes responsables précisent qu’il s’agit pour l’instant d’un projet pilote et que les résultats ne sont pas garantis. Même si les braques de Weimar sont connus pour leur sens de l’odorat particulièrement développé que l’on utilise pour la détection de drogues, d’explosifs, de faux billets de banque ou même de cancers.
La détection d’insectes par les chiens a déjà été essayée avec succès, par exemple quand il s’agit de repérer des punaises de lit. Et dans les Channel Islands de Californie, au large de Los Angeles, un labrador a été formé pour lutter contre une espèce de fourmis. Au Canada, une hygiéniste industrielle utilise depuis 2005 des braques de Weimar pour détecter des moisissures. L’hygiéniste les fait circuler d’écoles en hôpitaux ou entreprises où ont eu lieu des travaux de décontamination et elle s’assure qu’il ne reste aucune trace de moisissure. Donc, tout laisse penser que Riley devenu adulte sera la terreur des insectes nuisibles s’en prenant aux œuvres d’art. L’expérience a cependant quelques limites, les chiens ont du mal à repérer des traces hors de la portée de leur truffe…
Riley âgé de 3 mois est devenu en quelques jours la mascotte du musée. Sa mission est bien spécifiée et on l’entraîne pour cela. Ce sera d’ailleurs le premier chien au monde à travailler dans un musée avec cette fonction de détection.
Le chiot loge chez Nicki Luongo, une employée du musée des Beaux-arts de Boston responsable de la sécurité. Elle a déjà entraîné des chiens policiers et les dirigeants du musée ont pensé qu’elle était à même de former Riley pour ce qu’on attend de lui… Ces mêmes responsables précisent qu’il s’agit pour l’instant d’un projet pilote et que les résultats ne sont pas garantis. Même si les braques de Weimar sont connus pour leur sens de l’odorat particulièrement développé que l’on utilise pour la détection de drogues, d’explosifs, de faux billets de banque ou même de cancers.
La détection d’insectes par les chiens a déjà été essayée avec succès, par exemple quand il s’agit de repérer des punaises de lit. Et dans les Channel Islands de Californie, au large de Los Angeles, un labrador a été formé pour lutter contre une espèce de fourmis. Au Canada, une hygiéniste industrielle utilise depuis 2005 des braques de Weimar pour détecter des moisissures. L’hygiéniste les fait circuler d’écoles en hôpitaux ou entreprises où ont eu lieu des travaux de décontamination et elle s’assure qu’il ne reste aucune trace de moisissure. Donc, tout laisse penser que Riley devenu adulte sera la terreur des insectes nuisibles s’en prenant aux œuvres d’art. L’expérience a cependant quelques limites, les chiens ont du mal à repérer des traces hors de la portée de leur truffe…
Colette Dehalle
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