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Quotidien international diffusé en podcast
Une campagne d’envergure est lancée sur toute la France, avec 2.266 panneaux alertant le public sur la réalité des abattages rituels en l'absence d'étourdissement.
C'est "malgré de nombreuses embûches et pressions" que la campagne nationale a pu avoir lieu depuis début janvier.
Il est difficile de connaître le nombre d’animaux concernés par l’abattage rituel, mais les estimations les plus basses font apparaître que 2.670.000 ovins et caprins, 453.000 bovins et 191.000 veaux ont été abattus rituellement en France en 2009.
On distingue deux types d’abattage : l’abattage conventionnel avec étourdissement et l’abattage rituel sans étourdissement. Dans l’abattage conventionnel, l’animal est étourdi avant la saignée, ce qui
entraîne une perte de conscience et une insensibilité à la douleur. Dans l’abattage rituel, l’animal est égorgé en pleine conscience, sans insensibilisation ; son agonie peut durer de longues minutes (viande Halal ou Casher). Une autre source de souffrances animales réside dans l’absence de formation des sacrificateurs qui ne maîtrisent pas leurs gestes ou qui utilisent un matériel inadapté (couteau trop petit ou mal aiguisé). Trop souvent les animaux ont leur gorge cisaillée et non tranchée : la saignée n’est pas profuse, ce qui retarde la perte de conscience puis la mort de l’animal. A noter que dans certains établissements, les animaux sont accrochés par une patte arrière, suspendus en pleine conscience puis saignés, ce qui est strictement interdit par la réglementation. La pratique de l’abattage rituel constitue également une importante dérogation aux règles relatives à l’hygiène alimentaire.*
Une réglementation européenne assure la protection minimale des animaux au moment de leur abattage. Ils doivent être immobilisés et étourdis avant d’être saignés. Cette réglementation a prévu la possibilité pour les Etats membres de ne pas imposer l’étourdissement des animaux ; cette dérogation vise à garantir le libre exercice de certains rites religieux.
Les animaux non étourdis sont égorgés à vif, en pleine conscience, ils éprouvent des souffrances inacceptables. L’agonie des animaux peut durer jusqu’à 14 minutes. Dans le cadre de l’abattage avec étourdissement, l’animal ne souffre pas au moment de son égorgement, puisqu’il y a perte de conscience. Les scientifiques ont clairement déclaré : "En raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l’abattage sans étourdissement, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l’égorgement ".
Dans certains pays, les animaux tués rituellement sont étourdis avant la saignée (Norvége, Suède, Autriche, Suisse, Nouvelle-Zélande...). Les étapes sont alors les mêmes que pour l’abattage conventionnel.
La réglementation actuelle n’exige pas que la viande provenant d’animaux abattus sans étourdissement soit systématiquement identifiée comme telle (Halal ou Casher). Or, il est fréquent que ce type de viande entre dans le circuit traditionnel, sans aucune mention spécifique sur l’emballage. Ainsi, le citoyen non informé consomme sans le savoir (et sans le vouloir) de la viande d’animaux mis à mort sans étourdissement. Actuellement, la France ne semble pas vouloir remédier à cette tromperie qui constitue une grave violation de la liberté de conscience, alors que le parlement européen s’est déclaré favorable à cet étiquetage à une très large majorité.
Des organisations nationales de protection animale se sont réunies dans le but d’informer les consommateurs sur la réalité des pratiques d’abattage des animaux et de défendre la liberté de conscience des citoyens.
VOS MOYENS D’ACTION: Ecrivez à votre député et au ministre de l’Alimention, de l’Agriculture et de la Pêche (78 rue de Varenne - 75349 Paris 07SP), et demandez-leurs d’imposer l’étiquetage des modes d’abattage.
Contactez votre supermarché, et demandez-lui de ne plus commercialiser de viande d'animaux qui n'ont pas été étourdis au moment de l'abattage.
Dans l’attente de cet étiquetage, et dans le doute sur les conditions d’abattage… abstenez-vous.
* Le règlement (CE) n° 853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale prévoit en effet que "la trachée et l’oesophage doivent rester intacts lors de la saignée, sauf s’il s’agit d’un abattage selon un rite religieux".
Or, l’impossibilité matérielle de ligaturer l’oesophage d’animaux qui ont été égorgés peut nuire gravement à la salubrité des viandes. En effet, lorsque l’animal est suspendu pour être éviscéré, une souillure massive du bas de la carcasse peut se produire car il y a épanchement de matières stercoraires en provenance de l’estomac qui s’écoulent à travers la section béante de l’oesophage.
Certains germes d’origine digestive pouvant être très pathogènes pour l’homme risquent ainsi d’être retrouvés dans des pièces de découpe (collier notamment) ou dans des steaks hachés préparés avec celles-ci.
Avec l’abattage rituel, il y a donc un danger potentiel pour la santé humaine, tout particulièrement pour les enfants, les personnes âgées et les populations immunodéprimées.
Nous sommes donc loin des qualités prétendument "hygiéniques" des viandes halal et casher si souvent avancées.
Télécharger les informations (format pdf)
Télécharger le document INRA sur la douleur ressentie par les animaux (format pdf)
Il est difficile de connaître le nombre d’animaux concernés par l’abattage rituel, mais les estimations les plus basses font apparaître que 2.670.000 ovins et caprins, 453.000 bovins et 191.000 veaux ont été abattus rituellement en France en 2009.
On distingue deux types d’abattage : l’abattage conventionnel avec étourdissement et l’abattage rituel sans étourdissement. Dans l’abattage conventionnel, l’animal est étourdi avant la saignée, ce qui
entraîne une perte de conscience et une insensibilité à la douleur. Dans l’abattage rituel, l’animal est égorgé en pleine conscience, sans insensibilisation ; son agonie peut durer de longues minutes (viande Halal ou Casher). Une autre source de souffrances animales réside dans l’absence de formation des sacrificateurs qui ne maîtrisent pas leurs gestes ou qui utilisent un matériel inadapté (couteau trop petit ou mal aiguisé). Trop souvent les animaux ont leur gorge cisaillée et non tranchée : la saignée n’est pas profuse, ce qui retarde la perte de conscience puis la mort de l’animal. A noter que dans certains établissements, les animaux sont accrochés par une patte arrière, suspendus en pleine conscience puis saignés, ce qui est strictement interdit par la réglementation. La pratique de l’abattage rituel constitue également une importante dérogation aux règles relatives à l’hygiène alimentaire.*
Une réglementation européenne assure la protection minimale des animaux au moment de leur abattage. Ils doivent être immobilisés et étourdis avant d’être saignés. Cette réglementation a prévu la possibilité pour les Etats membres de ne pas imposer l’étourdissement des animaux ; cette dérogation vise à garantir le libre exercice de certains rites religieux.
Les animaux non étourdis sont égorgés à vif, en pleine conscience, ils éprouvent des souffrances inacceptables. L’agonie des animaux peut durer jusqu’à 14 minutes. Dans le cadre de l’abattage avec étourdissement, l’animal ne souffre pas au moment de son égorgement, puisqu’il y a perte de conscience. Les scientifiques ont clairement déclaré : "En raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l’abattage sans étourdissement, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l’égorgement ".
Dans certains pays, les animaux tués rituellement sont étourdis avant la saignée (Norvége, Suède, Autriche, Suisse, Nouvelle-Zélande...). Les étapes sont alors les mêmes que pour l’abattage conventionnel.
La réglementation actuelle n’exige pas que la viande provenant d’animaux abattus sans étourdissement soit systématiquement identifiée comme telle (Halal ou Casher). Or, il est fréquent que ce type de viande entre dans le circuit traditionnel, sans aucune mention spécifique sur l’emballage. Ainsi, le citoyen non informé consomme sans le savoir (et sans le vouloir) de la viande d’animaux mis à mort sans étourdissement. Actuellement, la France ne semble pas vouloir remédier à cette tromperie qui constitue une grave violation de la liberté de conscience, alors que le parlement européen s’est déclaré favorable à cet étiquetage à une très large majorité.
Des organisations nationales de protection animale se sont réunies dans le but d’informer les consommateurs sur la réalité des pratiques d’abattage des animaux et de défendre la liberté de conscience des citoyens.
VOS MOYENS D’ACTION: Ecrivez à votre député et au ministre de l’Alimention, de l’Agriculture et de la Pêche (78 rue de Varenne - 75349 Paris 07SP), et demandez-leurs d’imposer l’étiquetage des modes d’abattage.
Contactez votre supermarché, et demandez-lui de ne plus commercialiser de viande d'animaux qui n'ont pas été étourdis au moment de l'abattage.
Dans l’attente de cet étiquetage, et dans le doute sur les conditions d’abattage… abstenez-vous.
* Le règlement (CE) n° 853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale prévoit en effet que "la trachée et l’oesophage doivent rester intacts lors de la saignée, sauf s’il s’agit d’un abattage selon un rite religieux".
Or, l’impossibilité matérielle de ligaturer l’oesophage d’animaux qui ont été égorgés peut nuire gravement à la salubrité des viandes. En effet, lorsque l’animal est suspendu pour être éviscéré, une souillure massive du bas de la carcasse peut se produire car il y a épanchement de matières stercoraires en provenance de l’estomac qui s’écoulent à travers la section béante de l’oesophage.
Certains germes d’origine digestive pouvant être très pathogènes pour l’homme risquent ainsi d’être retrouvés dans des pièces de découpe (collier notamment) ou dans des steaks hachés préparés avec celles-ci.
Avec l’abattage rituel, il y a donc un danger potentiel pour la santé humaine, tout particulièrement pour les enfants, les personnes âgées et les populations immunodéprimées.
Nous sommes donc loin des qualités prétendument "hygiéniques" des viandes halal et casher si souvent avancées.
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