Ces femmes ont expliqué qu’elles ont refusé de suivre les instructions de sympathisants de l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (ZANU-PF), qui les engageaient à feindre l’illettrisme, la cécité ou une blessure physique afin que quelqu’un d’autre vote en leur nom.
Au moins six femmes ont dit avoir quitté leur domicile avec leurs 12 jeunes enfants, après avoir été menacées par des chefs de villages du district de Mukumbura, dans la province centrale du Mashonaland, peu après le scrutin du 31 juillet.
"Il semble que les sympathisants de la ZANU-PF aient voulu s’assurer que ces femmes ne votent pas pour les autres partis et qu’ils aient essayé de compromettre le vote à bulletin secret. Face aux informations selon lesquelles des personnes ont été déplacées pour des motifs politiques en milieu rural, la police zimbabwéenne doit garantir la sécurité des militants politiques dans ces zones. Les autorités sont tenues d’enquêter sur toutes les menaces de violence et de veiller à ce que les auteurs présumés de celles-ci soient traduits en justice", a indiqué Noel Kututwa, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.
Au moins six femmes ont dit avoir quitté leur domicile avec leurs 12 jeunes enfants, après avoir été menacées par des chefs de villages du district de Mukumbura, dans la province centrale du Mashonaland, peu après le scrutin du 31 juillet.
"Il semble que les sympathisants de la ZANU-PF aient voulu s’assurer que ces femmes ne votent pas pour les autres partis et qu’ils aient essayé de compromettre le vote à bulletin secret. Face aux informations selon lesquelles des personnes ont été déplacées pour des motifs politiques en milieu rural, la police zimbabwéenne doit garantir la sécurité des militants politiques dans ces zones. Les autorités sont tenues d’enquêter sur toutes les menaces de violence et de veiller à ce que les auteurs présumés de celles-ci soient traduits en justice", a indiqué Noel Kututwa, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.