"Les Houthis ont atteint un dangereux niveau d’intimidation et de violence pour effrayer ceux qui contestent leur autorité. Des témoignages révèlent que des manifestants ont été détenus et torturés plusieurs jours d’affilée. La sécurité de toutes les personnes qui osent dénoncer la domination des Houthis est en jeu", a déclaré Donatella Rovera, principale conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise, actuellement en visite au Yémen.
Parmi les témoins qui ont parlé à Amnesty International figurent Ali Taher al Faqih, 34 ans, et Abdeljalil al Subari, 40 ans, qui ont été arrêtés lors d’une manifestation pacifique organisée à Sanaa le 11 février pour commémorer l’anniversaire du soulèvement de 2011. Ces deux hommes ont été appréhendés en même temps que Salah Awdh al Bashri, 35 ans et père de sept enfants, qui est mort des suites de ses blessures occasionnées par plusieurs heures de torture.
Les Houthis, membres pour la plupart de la minorité chiite zaïdite (originaire du nord du pays), qui ont été systématiquement pris pour cible par le régime de l’ancien président Ali Abdullah Saleh lors de six conflits successifs entre 2004 et 2010, semblent maintenant attaquer leurs détracteurs et leur faire subir certaines des violations des droits humains qui leur ont été infligées par le régime précédent.
"Les Houthis doivent cesser immédiatement leur tactique illégale consistant à infliger des détentions arbitraires, des actes de torture et d’autres mauvais traitements. Le procureur général du Yémen doit enquêter sans délai sur ces cas et les autres qui sont similaires et conduire les responsables présumés devant la justice", a déclaré Donatella Rovera.
Parmi les témoins qui ont parlé à Amnesty International figurent Ali Taher al Faqih, 34 ans, et Abdeljalil al Subari, 40 ans, qui ont été arrêtés lors d’une manifestation pacifique organisée à Sanaa le 11 février pour commémorer l’anniversaire du soulèvement de 2011. Ces deux hommes ont été appréhendés en même temps que Salah Awdh al Bashri, 35 ans et père de sept enfants, qui est mort des suites de ses blessures occasionnées par plusieurs heures de torture.
Les Houthis, membres pour la plupart de la minorité chiite zaïdite (originaire du nord du pays), qui ont été systématiquement pris pour cible par le régime de l’ancien président Ali Abdullah Saleh lors de six conflits successifs entre 2004 et 2010, semblent maintenant attaquer leurs détracteurs et leur faire subir certaines des violations des droits humains qui leur ont été infligées par le régime précédent.
"Les Houthis doivent cesser immédiatement leur tactique illégale consistant à infliger des détentions arbitraires, des actes de torture et d’autres mauvais traitements. Le procureur général du Yémen doit enquêter sans délai sur ces cas et les autres qui sont similaires et conduire les responsables présumés devant la justice", a déclaré Donatella Rovera.