L’organisation s’est en effet entretenue avec du personnel médical de quatre hôpitaux différents, où les corps ont été conduits après avoir été extraits des décombres de 14 maisons touchées par les raids aériens, dans un quartier d’habitation près de l’aéroport international de Sanaa. Les autres victimes étaient des hommes, pour la plupart âgés de 30 à 50 ans. On pense que d’autres personnes sont encore ensevelies sous les décombres et au moins 20 blessés, dont quatre femmes, ont été admis à l’hôpital, présentant surtout des blessures par éclats d’obus.
"Ce lourd bilan de victimes civiles touchées par ces raids pose des questions quant au respect des règles du droit international humanitaire. Toutes les forces armées, notamment saoudiennes, qui procèdent à des frappes aériennes au Yémen doivent prendre toutes les précautions nécessaires en vue d’épargner les civils", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International. "Les groupes armés houthis et les forces armées yéménites sont également tenus, au titre du droit international humanitaire, de protéger contre les conséquences des attaques les civils se trouvant dans les zones qu’ils contrôlent, notamment en évitant dans la mesure du possible d’installer leurs combattants et leurs armements dans des zones résidentielles".
Étant donné le bilan des victimes civiles, l’Arabie saoudite et les États impliqués dans ces frappes aériennes doivent enquêter afin d’établir s’il y a eu violation du droit international humanitaire. Si des éléments de preuve indiquent que des crimes de guerre ont été commis, les suspects doivent être poursuivis dans le cadre de procès équitables.
"Ce lourd bilan de victimes civiles touchées par ces raids pose des questions quant au respect des règles du droit international humanitaire. Toutes les forces armées, notamment saoudiennes, qui procèdent à des frappes aériennes au Yémen doivent prendre toutes les précautions nécessaires en vue d’épargner les civils", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International. "Les groupes armés houthis et les forces armées yéménites sont également tenus, au titre du droit international humanitaire, de protéger contre les conséquences des attaques les civils se trouvant dans les zones qu’ils contrôlent, notamment en évitant dans la mesure du possible d’installer leurs combattants et leurs armements dans des zones résidentielles".
Étant donné le bilan des victimes civiles, l’Arabie saoudite et les États impliqués dans ces frappes aériennes doivent enquêter afin d’établir s’il y a eu violation du droit international humanitaire. Si des éléments de preuve indiquent que des crimes de guerre ont été commis, les suspects doivent être poursuivis dans le cadre de procès équitables.