L'organisation Wikileaks, connue pour avoir porté à la connaissance du public plusieurs scandales et informations ultra-secrètes, notamment au sujet des guerres en Afghanistan et en Irak, lançait encore un important pavé dans la mare dimanche, lorsque le contenu de plus de 200.000 câbles diplomatiques* américains était publié sur leur site Web.
Aussitôt relayées par de nombreux médias en Europe et outre-Atlantique, ces données pour la plupart classées ont suscité une vague d'indignation et des prises de position très critiques de la part des gouvernements concernés. La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a ainsi observé que ces révélations "constituent aussi une attaque contre la communauté internationale". En France, la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a qualifié ces fuites de "totalement irresponsables" et potentiellement dangereuses, "fragilisant à la fois les relations internationales, et la sécurité d'un certain nombre de personnes".
L'analyse des nombreux documents échangés entre Washington et les diplomates américains du monde entier, reflète une profusion de détails souvent personnels, visant plusieurs chefs d'États européens. La situation est d'autant plus embarrassante pour la diplomatie américaine qu'elle se produit dans un contexte déjà tendu, et nuit considérablement à sa crédibilité. Les conditions dans lesquelles la fuite a pu se produire sont également obscures et font d'ores et déjà l'objet d'une enquête aux États-Unis.
L'activiste australien Julian Assange, principal porte-parole de Wikileaks, est quant à lui activement recherché par Interpol qui a émis une "notice rouge", obligeant 188 pays membres à l'arrêter et à l'extrader vers la Suède. Cet été, l'homme était dénoncé à la police par deux jeunes femmes pour viol et agression sexuelle, avant de se réfugier en Angleterre dans un lieu tenu secret.
Le séisme provoqué par Wikileaks ne semble pas avoir ébranlé la détermination de ses contributeurs, qui annoncent préparer de nouvelles révélations, avec pour cible une grande banque Américaine.
Aussitôt relayées par de nombreux médias en Europe et outre-Atlantique, ces données pour la plupart classées ont suscité une vague d'indignation et des prises de position très critiques de la part des gouvernements concernés. La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a ainsi observé que ces révélations "constituent aussi une attaque contre la communauté internationale". En France, la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a qualifié ces fuites de "totalement irresponsables" et potentiellement dangereuses, "fragilisant à la fois les relations internationales, et la sécurité d'un certain nombre de personnes".
L'analyse des nombreux documents échangés entre Washington et les diplomates américains du monde entier, reflète une profusion de détails souvent personnels, visant plusieurs chefs d'États européens. La situation est d'autant plus embarrassante pour la diplomatie américaine qu'elle se produit dans un contexte déjà tendu, et nuit considérablement à sa crédibilité. Les conditions dans lesquelles la fuite a pu se produire sont également obscures et font d'ores et déjà l'objet d'une enquête aux États-Unis.
L'activiste australien Julian Assange, principal porte-parole de Wikileaks, est quant à lui activement recherché par Interpol qui a émis une "notice rouge", obligeant 188 pays membres à l'arrêter et à l'extrader vers la Suède. Cet été, l'homme était dénoncé à la police par deux jeunes femmes pour viol et agression sexuelle, avant de se réfugier en Angleterre dans un lieu tenu secret.
Le séisme provoqué par Wikileaks ne semble pas avoir ébranlé la détermination de ses contributeurs, qui annoncent préparer de nouvelles révélations, avec pour cible une grande banque Américaine.
* En date et à partir du 28 novembre 2010, un total de 251.287 télégrammes, comprenant 261.276.536 mots sont diffusés: 243.270 dépêches diplomatiques envoyées au siège du Département d'État des États-Unis à Washington et 8.017 directives envoyées aux ambassades américaines de par le monde. La classification de ces documents, selon les règles de confidentialité du Département d'État des États-Unis, est : 15.652 documents classifiés "secret", 101.748 documents classifiés "confidentiel" et 133.887 documents non classifiés.