Histoire de passionné(es)
"Le cinéma est un soleil noir inlassablement attractif." Isabelle Huppert / (c) Unsplash
Impulsé par Geneviève Troussier, alors directrice du Café des Images, le cinéma d'art et essai renommé d'Hérouville-Saint-Clair, le ciné-club de Caen bénéficie de sa logistique (transport des films et billetterie). Jean-Luc Lacuve apprécie de n'avoir à gérer que le plus agréable : le choix des films, bien souvent dans la programmation régulière du cinéma, la communication grâce à la newsletter adressée à 500 personnes et, bien entendu, l'animation des séances. Les séances-débats font partie des manifestations culturelles régulières et éclectiques de la ville, avec une moyenne de 10 projections de films par an.
"Comptez-donc, 10 films par an depuis 13 ans, cela donne un peu plus de 130 films diffusés et commentés. Je connaissais Geneviève et elle avait remarqué mon site de critiques cinéma. Elle a proposé cette formule qui tient toujours : une brève présentation pour ne pas tenir en otage les spectateurs venus seulement pour le film, projection, débat puis pot convivial offert par le cinémas", raconte Jean-Luc Lacuve, rédacteur et auteur du site du ciné-club.
Plongé dans le bain de la critique cinématographique par le biais de son ami d’enfance, Thierry Jousse (ancien rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma), ce passionné consacre en moyenne 18 à 20 heures hebdomadaires à la rédaction des fiches des films qu’il visionne, tant pour les séances du ciné-club, qu’à titre personnel. Il jongle entre ses deux passions que sont la peinture et le cinéma. Pour la première, il construit plutôt des contenus à visée pédagogique, tandis que pour la seconde, il rédige pour chaque film une partie résumé, et une autre d’analyse.
"J’ai toujours aimé prendre des notes pour me souvenir de films que j’ai déjà vus. Quand les ordinateurs sont arrivés avec les premières bases de données dans les années 80, j’ai pris l’habitude d’utiliser le traitement de texte pour consigner mes notes. Puis, dans les années 2000, j’ai suivi la tendance des sites Internet persos", détaille Jean-Luc. Et de préciser "J’écris parce que je pense que ça aide à préparer la discussion qui peut avoir lieu avec des amis sur tel ou tel film, en m’appuyant sur mes archives. J’aime bien les résumés, et que l’on me raconte des histoires. D’ailleurs, si le site n’était pas diffusé, je pense que je continuerais à écrire quand-même."
"Comptez-donc, 10 films par an depuis 13 ans, cela donne un peu plus de 130 films diffusés et commentés. Je connaissais Geneviève et elle avait remarqué mon site de critiques cinéma. Elle a proposé cette formule qui tient toujours : une brève présentation pour ne pas tenir en otage les spectateurs venus seulement pour le film, projection, débat puis pot convivial offert par le cinémas", raconte Jean-Luc Lacuve, rédacteur et auteur du site du ciné-club.
Plongé dans le bain de la critique cinématographique par le biais de son ami d’enfance, Thierry Jousse (ancien rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma), ce passionné consacre en moyenne 18 à 20 heures hebdomadaires à la rédaction des fiches des films qu’il visionne, tant pour les séances du ciné-club, qu’à titre personnel. Il jongle entre ses deux passions que sont la peinture et le cinéma. Pour la première, il construit plutôt des contenus à visée pédagogique, tandis que pour la seconde, il rédige pour chaque film une partie résumé, et une autre d’analyse.
"J’ai toujours aimé prendre des notes pour me souvenir de films que j’ai déjà vus. Quand les ordinateurs sont arrivés avec les premières bases de données dans les années 80, j’ai pris l’habitude d’utiliser le traitement de texte pour consigner mes notes. Puis, dans les années 2000, j’ai suivi la tendance des sites Internet persos", détaille Jean-Luc. Et de préciser "J’écris parce que je pense que ça aide à préparer la discussion qui peut avoir lieu avec des amis sur tel ou tel film, en m’appuyant sur mes archives. J’aime bien les résumés, et que l’on me raconte des histoires. D’ailleurs, si le site n’était pas diffusé, je pense que je continuerais à écrire quand-même."
Les séances du ciné-club
Une projection se tient donc tous les mois au Café des Images, l’un des deux cinémas d’art et d’essai de l'agglomération de Caen avec le Lux. Statisticien à l’Insee, Jean-Luc Lacuve dédie quasiment tout le reste de son temps libre à sa passion. En amont de la séance, il doit rechercher des extraits vidéo, sélectionner des informations et recueillir de la matière pour nourrir le débat tout en mobilisant les potentiels spectateurs. Il prépare et anime ainsi les débats qui se tiennent une fois les films achevés, s’assurant que les échanges ne durent pas plus de 30 ou 40 minutes. "Le Café des Images présente l’avantage d’avoir une partie restaurant où on peut échanger et discuter de façon conviviale, pour celles et ceux qui souhaitent poursuivre la discussion après la séance."
Les coups de cœur récents du ciné-club ? Un grand voyage vers la nuit de Bi Gan (que Jean-Luc admet avoir vu 3 fois à la suite). "Ce film m’a fait le même effet que Mulholland Drive aux gens, en 2001. Si la première partie est assez classique avec des flashes-back qui permettent de comprendre la façon dont les personnages s’articulent entre eux, la seconde est complètement romanesque avec des personnages qui ressemblent aux premiers, dans un unique plan séquence. Contrairement, à ce qu’on peut penser le plan-séquence ce n’est pas du tout naturel mais très artificiel. Je trouve ça tout à fait bouleversant", confie Jean-Luc. Et sinon ? Notre petite sœur réalisateur Hirokazu Kore-Eda, Black Coal réalisé par Diao Yinan, et Haewon et les hommes d’Hong Sang-soo.
Les coups de cœur récents du ciné-club ? Un grand voyage vers la nuit de Bi Gan (que Jean-Luc admet avoir vu 3 fois à la suite). "Ce film m’a fait le même effet que Mulholland Drive aux gens, en 2001. Si la première partie est assez classique avec des flashes-back qui permettent de comprendre la façon dont les personnages s’articulent entre eux, la seconde est complètement romanesque avec des personnages qui ressemblent aux premiers, dans un unique plan séquence. Contrairement, à ce qu’on peut penser le plan-séquence ce n’est pas du tout naturel mais très artificiel. Je trouve ça tout à fait bouleversant", confie Jean-Luc. Et sinon ? Notre petite sœur réalisateur Hirokazu Kore-Eda, Black Coal réalisé par Diao Yinan, et Haewon et les hommes d’Hong Sang-soo.
Gestion du site
La rubrique du site "Palmarès" en effet un top 124! "Dans la mesure où il est un peu ridicule de s’obliger à effacer un film pour rentrer dans les limites d’un top 100, je m’autorise à ajouter un chef d’œuvre par année d’existence du cinéma. Je classe donc des œuvres réalisées à partir des débuts supposés du cinéma en 1895 jusqu’à à nos jours."
Avec une documentation fouillée et accessible à tous, le site recense un grand nombre de styles et d’écoles d’art et du cinéma. "Mon ambition est quasiment universelle : tous les formats, toutes les écoles esthétiques m’intéressent à partit du moment où je sens qu’il y a vraiment une personne derrière, capable de s’adresser à tous."
Les films visionnés reçoivent chacun une note variant de 0 à 4 étoiles. La refonte du site devrait avoir lieu prochainement pour la plus grande joie de Jean-Luc. "Ce système de notation, c’est mon côté statisticien qui ressort. La nouvelle version du site comportera une base de données pour m’aider à classer les films. Je crois que j’ai par exemple plus de 5000 films à 2 étoiles. Je ne me suis, en revanche pas risqué à noter les tableaux", plaisante Jean-Luc.
Avec une documentation fouillée et accessible à tous, le site recense un grand nombre de styles et d’écoles d’art et du cinéma. "Mon ambition est quasiment universelle : tous les formats, toutes les écoles esthétiques m’intéressent à partit du moment où je sens qu’il y a vraiment une personne derrière, capable de s’adresser à tous."
Les films visionnés reçoivent chacun une note variant de 0 à 4 étoiles. La refonte du site devrait avoir lieu prochainement pour la plus grande joie de Jean-Luc. "Ce système de notation, c’est mon côté statisticien qui ressort. La nouvelle version du site comportera une base de données pour m’aider à classer les films. Je crois que j’ai par exemple plus de 5000 films à 2 étoiles. Je ne me suis, en revanche pas risqué à noter les tableaux", plaisante Jean-Luc.