Volonté gouvernementale de limiter la vitesse routière

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Par Compress Audite Rédigé le 18/05/2011 (dernière modification le 18/05/2011)

A l’occasion du lancement d’une action mondiale en faveur de la sécurité routière, les pouvoirs publics français ont annoncé une série de nouvelles mesures destinées à l’accentuer sur le territoire hexagonal.


Alors que de nets progrès ont été constatés au cours de la dernière décennie suite à l’impulsion d’une nouvelle politique plus ferme en matière de sécurité routière, les derniers chiffres révélés illustrent l’émergence d’un certain relâchement de la part des automobilistes. Or au-delà de la volonté de préserver des vies humaines, la problématique de l’accidentologie est aussi liée à des considérations économiques puisque les garanties résultant de l’actionnement de l’assurance automobile sont de plus en plus onéreuses. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les contrats d’assurance automobile ont augmenté sur le plan tarifaire depuis le début de l’année 2011. Ainsi tant pour des raisons humaines relatives à la préservation de la vie que pour des raisons financières inhérentes à l’assurance automobile, il était nécessaire d’entrer dans un nouveau cycle en terme de sécurité routière.
C’est pourquoi dans le cadre de la quatrième session du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR auquel il a pleinement participé, le Premier ministre a pris la décision de durcir les mesures réglementant la conduite routière. Or parmi les infractions les plus scandaleuses en matière de mortalité, il convient notamment de citer la vitesse qui est une cause première. Tout d’abord, la nouvelle réglementation prévoit que "pour en finir avec le comportement irresponsable de ceux qui s’autorisent à rouler à des vitesses très abusives, les excès de vitesse de plus de 50 km/h seront désormais qualifiés juridiquement, dès la première infraction, de délit". En outre dans l’optique de la réduction de cette problématique liée à la vitesse excessive des usagers de la route, a été décidé la suppression des panneaux indiquant la présence prochaine d’un radar fixe. Par ailleurs, le gouvernement de François Fillon a également annoncé que plus de 1000 nouveaux radars seront déployés sur le territoire hexagonal au cours des prochains mois.
Source: http://www.autos-assurances.com/






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