Salam Zongo à son lieu de travail. Photo (c) N.M. Diop
Le programme 2018 prenant fin en décembre, notre jeune volontaire nous fait part de son apprentissage et de ses attentes.
Un pas vers l’inconnu? Quelles étaient vos craintes au départ?
C'était la première fois que je tentais une expérience internationale mais je ne partais pas vraiment vers l’inconnu. Cela parce que le Sénégal est un pays dont les réalités ne sont pas si loin de celles du Burkina Faso. C’était cet aspect d’aller à l’aventure qui me motivait le plus. Cette envie de découvrir, de se découvrir et de se mettre à l’épreuve. Ma crainte était juste de ne pas être à la hauteur de cette mission.
Le volontariat, un tremplin de culture et de partage. Quel a été votre apport en tant que Burkinabè?
Quand on est volontaire de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), on est ambassadeur de l’OIF. Nous devenons un vecteur d’image, nous transcendons les nationalités. Il n’est plus réellement question de Burkinabè, de Malgache ou de Français mais de jeunes citoyens francophones du monde qui partagent des valeurs communes et importantes. Nos cultures nous distinguent mais le vivre ensemble, le partage et l’échange, nous rapprochaient plus que tout. Nous sommes à l’école du donner et du recevoir mais j’ai beaucoup plus reçu des autres que je n’ai donné.
Pensez vous que le fait d’avoir été volontaire vous ouvrira des portes sur le plan professionnel une fois rentré?
L’avenir pour moi se prépare aujourd’hui et l’OIF m’a permis de vivre en partie mon rêve, celui de travailler dans une organisation internationale. Cette aventure a été édifiante du point de vue professionnel car j’ai été en situation réelle de travail et j'ai énormément appris. Cet acquis me donnera la force de lutter. Nous le savons tous, dans un monde professionnel à forte concurrence, le diplôme ne vaut que ce que vaut son détenteur et à diplôme égal l'expérience fait la différence.
Des insuffisances à relever quant au programme 2018? Et quel est votre message à l’endroit de la jeunesse francophone?
Le programme de 2018 se passe toujours très bien même si nous sommes à quelques jours de la fin de notre mandat. Cependant, il serait souhaitable d’augmenter la durée de la mission qui est de 12 mois. Par ailleurs, penser à l’après volontariat, au suivi des volontaires parce que c’est la question qui nous préoccupe tous en ce moment. J’exhorte la jeunesse francophone à oser, à rêver, mais surtout à se donner les moyens de vivre leurs rêves. Il faut tenter même là où nous semblons avoir 1% de possibilité de réussir. Je suis convaincu que de nos expériences, soit on gagne, soit on apprend. De toutes les manières, on en sort toujours gagnant. J’invite tous les jeunes éligibles au programme de volontariat à tenter leur chance.
Un pas vers l’inconnu? Quelles étaient vos craintes au départ?
C'était la première fois que je tentais une expérience internationale mais je ne partais pas vraiment vers l’inconnu. Cela parce que le Sénégal est un pays dont les réalités ne sont pas si loin de celles du Burkina Faso. C’était cet aspect d’aller à l’aventure qui me motivait le plus. Cette envie de découvrir, de se découvrir et de se mettre à l’épreuve. Ma crainte était juste de ne pas être à la hauteur de cette mission.
Le volontariat, un tremplin de culture et de partage. Quel a été votre apport en tant que Burkinabè?
Quand on est volontaire de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), on est ambassadeur de l’OIF. Nous devenons un vecteur d’image, nous transcendons les nationalités. Il n’est plus réellement question de Burkinabè, de Malgache ou de Français mais de jeunes citoyens francophones du monde qui partagent des valeurs communes et importantes. Nos cultures nous distinguent mais le vivre ensemble, le partage et l’échange, nous rapprochaient plus que tout. Nous sommes à l’école du donner et du recevoir mais j’ai beaucoup plus reçu des autres que je n’ai donné.
Pensez vous que le fait d’avoir été volontaire vous ouvrira des portes sur le plan professionnel une fois rentré?
L’avenir pour moi se prépare aujourd’hui et l’OIF m’a permis de vivre en partie mon rêve, celui de travailler dans une organisation internationale. Cette aventure a été édifiante du point de vue professionnel car j’ai été en situation réelle de travail et j'ai énormément appris. Cet acquis me donnera la force de lutter. Nous le savons tous, dans un monde professionnel à forte concurrence, le diplôme ne vaut que ce que vaut son détenteur et à diplôme égal l'expérience fait la différence.
Des insuffisances à relever quant au programme 2018? Et quel est votre message à l’endroit de la jeunesse francophone?
Le programme de 2018 se passe toujours très bien même si nous sommes à quelques jours de la fin de notre mandat. Cependant, il serait souhaitable d’augmenter la durée de la mission qui est de 12 mois. Par ailleurs, penser à l’après volontariat, au suivi des volontaires parce que c’est la question qui nous préoccupe tous en ce moment. J’exhorte la jeunesse francophone à oser, à rêver, mais surtout à se donner les moyens de vivre leurs rêves. Il faut tenter même là où nous semblons avoir 1% de possibilité de réussir. Je suis convaincu que de nos expériences, soit on gagne, soit on apprend. De toutes les manières, on en sort toujours gagnant. J’invite tous les jeunes éligibles au programme de volontariat à tenter leur chance.