Les lionnes indomptables du Cameroun sacrées pour la première fois
Illustration. Image libre de droits
Il aura fallu attendre 15 participations, en 18 championnats d’Afrique des nations de volleyball féminin pour que le Cameroun brandisse pour la première fois le précieux trophée.
Après des années de quête, marquées par des échecs en finale en 1999 et 2013, les lionnes indomptables ont fini par obtenir le Graal face à l’épouvantail kényan, triple tenant du titre (2011, 2013 et 2015). Victoire 3 sets à 0 devant un public du palais des sports de Yaoundé survolté et tout acquis à leur cause.
Le Cameroun se qualifie en même temps pour le mondial de 2018 au Japon avec son adversaire du jour, le Kenya. Une qualification qui s’inscrit dans la logique des récentes performances de cette équipe. Le Cameroun, numéro 1 en Afrique, avait en effet un rang à tenir.
Avec ce succès sportif, populaire et au plan de l’organisation, le Cameroun se positionne de plus en plus sur la scène africaine pour la réception de grands évènements sportifs, en dépit des incontournables manquements inhérents à de telles manifestations. Les exemples récents sont l’Afrobasket dames en 2015, les championnats d’Afrique de judo, de nanbudo, etc., mais aussi la Can de football féminin en 2016. De petits essais qui, montrent la voie pour la Can de football masculin prévue en 2019.
Peu en vue au début de la Can Volleyball 2017, la sociétaire du Stella es Calais en France, Laetitia Moma Bassoko s'est complètement libérée dans les phases décisives, éclaboussant de toute sa classe la demi-finale et la finale.
Née le 9 octobre 1993 au Cameroun, elle a tout d'abord évolué au Vbc Chamalières à son arrivée en France en 2014. Avec ses 1m84, Laetitia Moma est un atout incontournable dans la tanière des lionnes. Dotée d'une détente exceptionnelle pour son gabarit (81 kg), elle apporte énormément de points en attaque grâce à une puissance dans les bras, difficilement contrôlable par les défenses adverses. A seulement 24 ans, cette joueuse et quelques autres de ses coéquipières représentent l'avenir d'une sélection camerounaise, qui, si elle est bien encadrée et suivie est partie pour régner pendant longtemps sur le continent africain.
Après des années de quête, marquées par des échecs en finale en 1999 et 2013, les lionnes indomptables ont fini par obtenir le Graal face à l’épouvantail kényan, triple tenant du titre (2011, 2013 et 2015). Victoire 3 sets à 0 devant un public du palais des sports de Yaoundé survolté et tout acquis à leur cause.
Le Cameroun se qualifie en même temps pour le mondial de 2018 au Japon avec son adversaire du jour, le Kenya. Une qualification qui s’inscrit dans la logique des récentes performances de cette équipe. Le Cameroun, numéro 1 en Afrique, avait en effet un rang à tenir.
Avec ce succès sportif, populaire et au plan de l’organisation, le Cameroun se positionne de plus en plus sur la scène africaine pour la réception de grands évènements sportifs, en dépit des incontournables manquements inhérents à de telles manifestations. Les exemples récents sont l’Afrobasket dames en 2015, les championnats d’Afrique de judo, de nanbudo, etc., mais aussi la Can de football féminin en 2016. De petits essais qui, montrent la voie pour la Can de football masculin prévue en 2019.
Peu en vue au début de la Can Volleyball 2017, la sociétaire du Stella es Calais en France, Laetitia Moma Bassoko s'est complètement libérée dans les phases décisives, éclaboussant de toute sa classe la demi-finale et la finale.
Née le 9 octobre 1993 au Cameroun, elle a tout d'abord évolué au Vbc Chamalières à son arrivée en France en 2014. Avec ses 1m84, Laetitia Moma est un atout incontournable dans la tanière des lionnes. Dotée d'une détente exceptionnelle pour son gabarit (81 kg), elle apporte énormément de points en attaque grâce à une puissance dans les bras, difficilement contrôlable par les défenses adverses. A seulement 24 ans, cette joueuse et quelques autres de ses coéquipières représentent l'avenir d'une sélection camerounaise, qui, si elle est bien encadrée et suivie est partie pour régner pendant longtemps sur le continent africain.
Récompenses individuelles
Meilleure passeuse: Nadège Koulla (Cameroun)
Meilleure serveuse: Aya El Shami (Égypte)
Meilleure réceptionneuse: Fatou Diouck (Sénégal)
Meilleure attaquante: Mercy Miom (Kenya)
Meilleure bloqueuse: Édit Wisa (Kenya)
Meilleure libéro: Raïssa Nasser (Cameroun)
Meilleure joueuse du tournoi: Laetitia Moma Bassoko (Cameroun)
Classement final
1. Cameroun, médaille d’or
2. Kenya, médaille d’argent
3. Égypte, médaille de bronze
4. Sénégal
5. Tunisie
6. Algérie
7. Nigeria
8. Botswana
9. République démocratique du Congo
Meilleure passeuse: Nadège Koulla (Cameroun)
Meilleure serveuse: Aya El Shami (Égypte)
Meilleure réceptionneuse: Fatou Diouck (Sénégal)
Meilleure attaquante: Mercy Miom (Kenya)
Meilleure bloqueuse: Édit Wisa (Kenya)
Meilleure libéro: Raïssa Nasser (Cameroun)
Meilleure joueuse du tournoi: Laetitia Moma Bassoko (Cameroun)
Classement final
1. Cameroun, médaille d’or
2. Kenya, médaille d’argent
3. Égypte, médaille de bronze
4. Sénégal
5. Tunisie
6. Algérie
7. Nigeria
8. Botswana
9. République démocratique du Congo