Leo dans une rue d'Hanoï. Photo (c) Fatiha Zeroual
Les us et coutumes en Asie sont parfois assez éloignés de l’Occident. Dans certains domaines, elles sont même aux antipodes l’une de l’autre.
Au Vietnam, dans le vieux centre animé d’Hanoï, nous avons croisé la route d’une femme, Léo, âgée d’une quarantaine d’années et mère célibataire de deux garçons. Cela fait plus de dix ans que Léo vend des fruits et légumes provenant du potager familial situé à trois heures de train de la capitale dans la région de Sapa. Durant la semaine, Léo vit chez sa sœur et ne rentre qu’une à deux fois par semaine chez elle lorsqu'elle a tout vendu. Les marchandises varient en fonction des saisons ainsi tout au long de l’année Léo peut aller travailler en ville. Après l’avoir croisé à plusieurs reprise on a instauré une relation de confiance et elle accepta d’échanger avec nous en toute aisance. Elle nous explique que sa famille fonctionne comme une petite entreprise: ses parents s’occupent de la culture des fruits et légumes et de l’éducation de ses enfants, quant à elle, elle se charge principalement de la vente.
Au Vietnam, dans le vieux centre animé d’Hanoï, nous avons croisé la route d’une femme, Léo, âgée d’une quarantaine d’années et mère célibataire de deux garçons. Cela fait plus de dix ans que Léo vend des fruits et légumes provenant du potager familial situé à trois heures de train de la capitale dans la région de Sapa. Durant la semaine, Léo vit chez sa sœur et ne rentre qu’une à deux fois par semaine chez elle lorsqu'elle a tout vendu. Les marchandises varient en fonction des saisons ainsi tout au long de l’année Léo peut aller travailler en ville. Après l’avoir croisé à plusieurs reprise on a instauré une relation de confiance et elle accepta d’échanger avec nous en toute aisance. Elle nous explique que sa famille fonctionne comme une petite entreprise: ses parents s’occupent de la culture des fruits et légumes et de l’éducation de ses enfants, quant à elle, elle se charge principalement de la vente.
Son fils aîné se rend à l’école voisine et ne manque pas d’aider ses grands-parents les soirs et les weekends. Son dernier fils est encore un peu jeune pour participer aux tâches quotidiennes. "Il faut que tout le monde mette la main à la pâte si on veut s’en sortir", surtout depuis la disparition tragique de son mari il y a deux ans. La brutalité de sa perte à fragiliser l'ensemble de sa famille surtout ses enfants. Ce manque de repère paternel a été comblé par la présence au quotidien de leur grand-père. A 42 ans, Léo se retrouve veuve et travaille désormais à plein temps ce qui résulte à une absence du foyer familial. Elle est consciente de ce lourd sacrifice, mais il est évident que c'est le seul moyen pour elle de subvenir aux besoins de sa famille et d'assurer un avenir à ses enfants. Pour elle, les études sont le seul moyen pour offrir de meilleures perspectives d'avenir à ses enfants. Elle ne souhaite en aucun cas que ses enfants vendent à leur tour des fruits et légumes en ville. Cette volonté la stimule quotidiennement en lui rappelant pourquoi elle est loin des siens.
Léo ne manque pas de nous préciser que sa vie est similaire à de nombreux jeunes adultes, couples au Vietnam et plus largement en Asie, voire dans le monde. Les enfants quittent le logement familial de leur campagne natale pour aller travailler en ville où la rentabilité et le tourisme est plus important.
A travers son témoignage on constate de l’importance des grands-parents dans l'éducation des petits enfants et dans le soutien qu'ils apportent à leur parent. Même si cette coutume est très commune en Asie, elle est également très présente en France, comme nous le montre la vidéo ci-dessous. Par ailleurs, nous avons quand même expliqué à Léo qu'en France il existe des maisons de retraite. Pour elle, un tel acte est bien loin de sa culture et trouve ça inimaginable qu'on puisse "abandonner" ceux qui se sont toujours occupés de nous.
Léo ne manque pas de nous préciser que sa vie est similaire à de nombreux jeunes adultes, couples au Vietnam et plus largement en Asie, voire dans le monde. Les enfants quittent le logement familial de leur campagne natale pour aller travailler en ville où la rentabilité et le tourisme est plus important.
A travers son témoignage on constate de l’importance des grands-parents dans l'éducation des petits enfants et dans le soutien qu'ils apportent à leur parent. Même si cette coutume est très commune en Asie, elle est également très présente en France, comme nous le montre la vidéo ci-dessous. Par ailleurs, nous avons quand même expliqué à Léo qu'en France il existe des maisons de retraite. Pour elle, un tel acte est bien loin de sa culture et trouve ça inimaginable qu'on puisse "abandonner" ceux qui se sont toujours occupés de nous.