"C’est une manière grotesque de traiter des personnes qui n’ont fait qu’écrire des textes de chansons. Ces hommes sont des prisonniers d’opinion et doivent être libérés. Ils sont détenus uniquement pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté d’expression par le biais de leurs chansons et d’activités non violentes. Les autorités vietnamiennes doivent se conformer à leurs obligations constitutionnelles et internationales de respecter le droit de leur peuple à la liberté d’expression, que ce soit par la musique ou par d’autres moyens", a déclaré Rupert Abbott, chercheur d’Amnesty International sur le Viêt-Nam.
La police a arrêté Vo Minh Tri à la mi-septembre 2011, puis l’ont rapidement remis en liberté, avant de l’arrêter à nouveau le 23 décembre. Depuis cette date, il est maintenu en détention provisoire à la prison N° 4 Phan Dang Luu, à Ho Chi Minh-Ville. Tran Vu Anh Binh, arrêté le 19 septembre 2011, serait détenu depuis cette date dans la même prison. Leur procès s’ouvre alors que les autorités vietnamiennes continuent à réprimer la liberté d’expression.
Un autre cas similaire est celui de l’arrestation, le 14 octobre 2012 à Ho Chi Minh-Ville, de Nguyen Phuong Uyen, âgée de 20 ans, et de trois autres étudiants. Ces derniers ont été relâchés le jour même, tandis que Nguyen Phuong Uyen est toujours détenue. Elle a été transférée au centre de détention de la province de Long An. Elle aurait été accusée d’avoir participé à la distribution de feuillets critiquant la Chine et les autorités du Viêt-Nam. Dans un premier temps, les autorités ne reconnaissaient pas qu’elles la détenaient. Depuis, elles ont informé la famille de Nguyen Phuong Uyen que celle-ci, ainsi que les deux auteurs-compositeurs, font l’objet d’une enquête pour propagande contre l’État aux termes de l’article 88 du Code pénal vietnamien.
La police a arrêté Vo Minh Tri à la mi-septembre 2011, puis l’ont rapidement remis en liberté, avant de l’arrêter à nouveau le 23 décembre. Depuis cette date, il est maintenu en détention provisoire à la prison N° 4 Phan Dang Luu, à Ho Chi Minh-Ville. Tran Vu Anh Binh, arrêté le 19 septembre 2011, serait détenu depuis cette date dans la même prison. Leur procès s’ouvre alors que les autorités vietnamiennes continuent à réprimer la liberté d’expression.
Un autre cas similaire est celui de l’arrestation, le 14 octobre 2012 à Ho Chi Minh-Ville, de Nguyen Phuong Uyen, âgée de 20 ans, et de trois autres étudiants. Ces derniers ont été relâchés le jour même, tandis que Nguyen Phuong Uyen est toujours détenue. Elle a été transférée au centre de détention de la province de Long An. Elle aurait été accusée d’avoir participé à la distribution de feuillets critiquant la Chine et les autorités du Viêt-Nam. Dans un premier temps, les autorités ne reconnaissaient pas qu’elles la détenaient. Depuis, elles ont informé la famille de Nguyen Phuong Uyen que celle-ci, ainsi que les deux auteurs-compositeurs, font l’objet d’une enquête pour propagande contre l’État aux termes de l’article 88 du Code pénal vietnamien.