Arrivée de Ségolène Neuville à la maison Arc en Ciel. Photo (c) CDo
C'est une après-midi pour le moins chargée qui attendait Ségolène Neuville ce mardi 28 juillet. Son déplacement avait pour objet de visiter une partie des lieux, où œuvrent de concert des associations qui luttent contre l'exclusion en rendant le quotidien plus accessible aux personnes en situation de handicap. A une cadence quasi militaire, la secrétaire d’État a ainsi enchaîné la visite du village de vacances "La Taillade-La Réunion" puis l'entreprise solidaire MSE 47 du groupe d'entreprises adaptées APIAH à Mauvezin sur Gupie. Après ces deux visites suivies d'un point presse, la secrétaire d’État est arrivée au siège partagé de l'ASAM47 (association du sport adapté marmandais) et de l'Arc en Ciel: la "maison du sport adapté". Elle y a été accueillie dans l'ambiance conviviale et chaleureuse qui caractérise ce lieu associatif dont le rôle est d'offrir un endroit de rencontre et de socialisation à des personnes confrontées à l'isolement.
La reconnaissance de 25 années de bénévolat
Signature de la convention du GEM, Ségolène Neuville est en compagnie des responsables associatifs, du directeur régional de l'ARS et des élus marmandais. Photo (c) CDo
L'aventure a commencé en 1991, avec la création de l'ASAM d'emblée affiliée à la fédération française de sport adapté. Dans son discours, le président de l'ASAM, Michel Cazasus insiste sur cette reconnaissance apportée par l'ARS aux bénévoles à pied d'œuvre depuis si longtemps. Pour l'association, devenir un GEM, c'est obtenir un financement conséquent, se voir octroyer un temps de salarié. C'est enfin assurer la pérennité de l'existant dans la sérénité plutôt que d'avoir à se questionner au jour le jour sur les moyens de faire entrer l'argent dans les caisses.
En 2009, l'équipe Marmandaise de sport adapté a décidé de se doter d'une maison: l'Arc en Ciel. Celle-ci serait une proposition faite aux personnes vivant une situation d'isolement, une perte des projections de l'espoir en l'avenir. L'Arc en Ciel est un catalyseur de réinsertion dans le sens où la "maison" est gérée par les usagers aidés de bénévoles. C'est ainsi que l'autonomie, la fierté, l'estime de soi, l'envie resurgissent au détour d'un atelier ou d'un moment partagé. Cette maison a donné naissance à l'association Arc en Ciel qui est maintenant un véritable acteur de la vie de quartier à Marmande. C'est l'ensemble de ce travail que deux conventions sont venues consacrer ce mardi 28 juillet. L'association Arc en ciel est devenue GEM pendant qu'une seconde convention vient assurer le logement des locaux de l'ASAM et de sa "maison".
"Ce bâtiment est un ancien centre médico psychologique, il était impossible à vendre. Au début l'hôpital l'a cédé à l'association en envisageant un "bail gratuit" en contrepartie de quelques travaux d'aménagement. Les travaux réalisés ont pris une telle ampleur qu'ils ont justifié la convention mettant à disposition les locaux pour une durée de vingt ans" explique Bruno Chauvin, directeur du centre hospitalier départemental la Candelie.
En 2009, l'équipe Marmandaise de sport adapté a décidé de se doter d'une maison: l'Arc en Ciel. Celle-ci serait une proposition faite aux personnes vivant une situation d'isolement, une perte des projections de l'espoir en l'avenir. L'Arc en Ciel est un catalyseur de réinsertion dans le sens où la "maison" est gérée par les usagers aidés de bénévoles. C'est ainsi que l'autonomie, la fierté, l'estime de soi, l'envie resurgissent au détour d'un atelier ou d'un moment partagé. Cette maison a donné naissance à l'association Arc en Ciel qui est maintenant un véritable acteur de la vie de quartier à Marmande. C'est l'ensemble de ce travail que deux conventions sont venues consacrer ce mardi 28 juillet. L'association Arc en ciel est devenue GEM pendant qu'une seconde convention vient assurer le logement des locaux de l'ASAM et de sa "maison".
"Ce bâtiment est un ancien centre médico psychologique, il était impossible à vendre. Au début l'hôpital l'a cédé à l'association en envisageant un "bail gratuit" en contrepartie de quelques travaux d'aménagement. Les travaux réalisés ont pris une telle ampleur qu'ils ont justifié la convention mettant à disposition les locaux pour une durée de vingt ans" explique Bruno Chauvin, directeur du centre hospitalier départemental la Candelie.
Avant d'être au ministère, je suis médecin
Signature de la convention de mise à disposition des locaux, Ségolène Neuville se trouve en compagnie des responsables associatifs, du directeur de la Candelie et des élus locaux. Photo (c) CDo
Dans son discours Ségolène Neuville a insisté sur la gestion des GEM par les personnes plutôt que par les autorités. Estimant qu'à un moment ou un autre, tous les experts (médecins compris) ont voulu décider pour les autres. La secrétaire d’État décrit dans les GEM un véritable "renversement de situation". Elle s'exprime ainsi: "les gens décident pour eux, c'est la politique que je souhaite mener en matière de santé et d'exclusion. Je veux vous encourager dans cette voie. Je me souviendrai du lieu et du président dont le sens de l'humour m'a désarçonnée plus d'une fois. Merci de votre humanité à tous. L'argent public est bien utilisé, ça me conforte dans ce que je fais chaque jour."