Illustration. Photo (c) Miikka Hoo
Tout d’abord faisons taire tout de suite le vieux préjugé selon lequel une alimentation végétarienne n’est ni variée ni saine, dans un régime omnivore comme végétarien, tout est une question d’équilibre. Manger sainement est possible dans tout type de régime, à la seule condition de savoir diversifier ses habitudes, et non, un végétarien ou végétalien n’a pas plus de risques de carences ou de maladie, selon une étude de la faculté de médecine de Harvard en juin 2016, cela réduirait même de 20% le risque de diabète de type 2. Il existe plus de 20.000 plantes comestibles dans le monde, et seulement une vingtaine sont consommées plus de 90% du temps, autant dire que nous sommes face à des possibilités de recettes et de goûts quasi infinies.
Mais en dehors d’une volonté éthique de respect de l’animal ou de bien-être, quel est l’enjeu principal de considérer le végétarisme dans notre société? Il est environnemental. À l'occasion de la conférence mondiale annuelle sur l'eau du 26 août 2012, les conclusions des scientifiques sont on ne peut plus claires; d'ici à 2050, les hommes doivent d’adapter à ce nouveau régime, au moins partiellement. L’enjeu est même crucial, avec une population mondiale qui va encore s’accroitre de 2 milliards d’êtres humains, l’élevage d’animaux pour les nourrir va devoir augmenter en proportion, et c’est là que ça coince, la part d’eau utilisée pour cultiver les végétaux nécessaires à leur alimentation est bien trop importante pour notre planète.
Vous voyez l’ironie de cette situation? Nous utilisons l’eau, pourtant si vitale et de plus en plus précieuse de nos jours, pour cultiver sur d’immenses espaces des plantes consommées par le bétail destiné à notre consommation.
Mais en dehors d’une volonté éthique de respect de l’animal ou de bien-être, quel est l’enjeu principal de considérer le végétarisme dans notre société? Il est environnemental. À l'occasion de la conférence mondiale annuelle sur l'eau du 26 août 2012, les conclusions des scientifiques sont on ne peut plus claires; d'ici à 2050, les hommes doivent d’adapter à ce nouveau régime, au moins partiellement. L’enjeu est même crucial, avec une population mondiale qui va encore s’accroitre de 2 milliards d’êtres humains, l’élevage d’animaux pour les nourrir va devoir augmenter en proportion, et c’est là que ça coince, la part d’eau utilisée pour cultiver les végétaux nécessaires à leur alimentation est bien trop importante pour notre planète.
Vous voyez l’ironie de cette situation? Nous utilisons l’eau, pourtant si vitale et de plus en plus précieuse de nos jours, pour cultiver sur d’immenses espaces des plantes consommées par le bétail destiné à notre consommation.
Vers une nouvelle approche de la consommation
Aujourd’hui le regard sur les végétariens a changé, et même si en France nous faisons figure de retardataires avec un public végétarien estimé à seulement 3%, selon un sondage de janvier 2016 pour Terra Eco, de plus en plus de gens sont flexitariens, terme qui désigne ceux qui, sans opter pour une conduite alimentaire stricte, décident de diminuer leur consommation de viande pour des raisons de santé, de respect des animaux, ou environnementales. Le consommateur a tendance à sortir de ses habitudes pour devenir moins machinal et plus engagé.
La gamme de produits végétariens dans les magasins d'alimentation se développe, elle représente un marché qui n'aura de cesse de grandir, dans une société de plus en plus axée sur la santé, l’équilibre et qui s’interroge sur notre façon de nous nourrir. Les plantes représentent le challenge de demain, alors bien sûr, pas question de changer du tout au tout, surtout dans notre culture culinaire française si attachée à la viande, chacun reste bien heureusement libre de son alimentation, mais on ne peut nier que nous sommes face à un questionnement grandissant sur notre façon de nous nourrir et la provenance de nos aliments, bien loin d’un simple effet de mode.
Chacun doit se poser la question, d'où vient ce que je mange, par quel procédé est-ce arrivé ici dans cet étal de supermarché. Alors moins de rouge et plus de vert, à vous de choisir, mais devenir un consommateur réfléchi, nous pouvons tous le faire.
La gamme de produits végétariens dans les magasins d'alimentation se développe, elle représente un marché qui n'aura de cesse de grandir, dans une société de plus en plus axée sur la santé, l’équilibre et qui s’interroge sur notre façon de nous nourrir. Les plantes représentent le challenge de demain, alors bien sûr, pas question de changer du tout au tout, surtout dans notre culture culinaire française si attachée à la viande, chacun reste bien heureusement libre de son alimentation, mais on ne peut nier que nous sommes face à un questionnement grandissant sur notre façon de nous nourrir et la provenance de nos aliments, bien loin d’un simple effet de mode.
Chacun doit se poser la question, d'où vient ce que je mange, par quel procédé est-ce arrivé ici dans cet étal de supermarché. Alors moins de rouge et plus de vert, à vous de choisir, mais devenir un consommateur réfléchi, nous pouvons tous le faire.