Prendre de la hauteur
Les Chemineaux en haut de la cathédrale Notre-Dame de Rouen (c) Youtube Les Chemineaux
Dérivé de l'escalade, l'urban climbing, aussi connu sous le nom de grimpe urbaine, rassemble les sportifs les plus fous. Et c'est peu de le dire. Cette discipline demande du sang-froid, de l'agilité et un énorme grain de folie. Le but? escalader des constructions plus hautes les unes que les autres, à mains nues et sans protections. Le petit plus: une photo en haut de l'édifice pour immortaliser l'exploit. Depuis quelques années, des challenges incroyables ont été relevés par des athlètes de l'extrême: 363 mètres de grimpette pour atteindre la tour radio de Donebach, la plus haute structure d'Allemagne. 306 mètres de haut pour le gratte-ciel Cayan Tower à Dubaï. La Tour Eiffel n'est pas vierge de ces grimpeurs. Spiderman n'a qu'à bien se tenir! La grimpe urbaine est une activité saisissante par ses défis, discrète dans sa manière de faire. Plus par obligation, puisque ces performances sont totalement illégales en France.
Entre fascination et inconscience, l'urban climbing réunis de jeunes passionnés. Leurs exploits rassemblent des millions de vues sur internet et impressionnent. Plutôt discrets, ils sont boostés à l'adrénaline que leur procure l'impossible rêve de toucher les étoiles. L'expression "avoir la tête dans les nuages" prend tout son sens. Aussi effrayante que captivante, la grimpe urbaine reste très dangereuse. Cela revient à jouer avec sa vie, des nombreux morts sont à déplorés depuis l'éclosion de la discipline. Autant de défis relevés que d'arrestations. Car même s'il n'y a pas le désir de provoquer la communauté, certains franchissent le pas pour le goût du dépassement de soi, pour le défi technique que cela représente, le suspens ou encore la tension.
Entre fascination et inconscience, l'urban climbing réunis de jeunes passionnés. Leurs exploits rassemblent des millions de vues sur internet et impressionnent. Plutôt discrets, ils sont boostés à l'adrénaline que leur procure l'impossible rêve de toucher les étoiles. L'expression "avoir la tête dans les nuages" prend tout son sens. Aussi effrayante que captivante, la grimpe urbaine reste très dangereuse. Cela revient à jouer avec sa vie, des nombreux morts sont à déplorés depuis l'éclosion de la discipline. Autant de défis relevés que d'arrestations. Car même s'il n'y a pas le désir de provoquer la communauté, certains franchissent le pas pour le goût du dépassement de soi, pour le défi technique que cela représente, le suspens ou encore la tension.
Les Chemineaux au sommet de la Cathédrale Notre-Dame de Rouen
Ils ont à peine la majorité. Pierre, Alexandre et Nolan sont lycéens la semaine, grimpeurs de l'extrême sur leur temps libre. Surnommés les Chemineaux, ils n'en sont pas à leur premier exploit. Leur pêché mignon: les toits de Paris. Une formalité à côté des défis qu'ils ont déjà relevé: en janvier 2018, ils escaladent la tour Albert, une ascension de 67 mètres. Une mise en bouche qui ne leur a pas suffit. La même année, ils se hissent au sommet de la tour de Kia, haute de 143 mètres, Notre Dame de Paris se souvient encore de leur passage sur son toit, tout comme le Grand Rex.
En octobre 2018, leur passage en Normandie les a inspirés. En passant par Rouen, Notre-Dame de Rouen, la plus grande cathédrale de France, leur tape dans l’œil. C'est sans équipements et en tenue de ville que les trois jeunes garçons s'attaquent à leur nouveau projet: escalader les 155 mètres du monument. A l'époque en rénovation, ils ne savent même pas si cela est possible. Après une courte réflexion, ils estiment que cela est faisable, que c'est même plutôt facile. En quelques minutes, les voici en haut de l'édifice, un sourire jusqu'aux oreilles.
Le sentiment de liberté procuré par le pouvoir de réaliser des choses incroyables juste avec les mains leur fait repousser leurs limites. Rappelons tout de même la dangerosité de la discipline et l'entraînement intensif nécessaire pour l'exercer en sécurité. Une sécurité assez aléatoire, mieux vaut se contenter de garder les pieds sur terre.
En octobre 2018, leur passage en Normandie les a inspirés. En passant par Rouen, Notre-Dame de Rouen, la plus grande cathédrale de France, leur tape dans l’œil. C'est sans équipements et en tenue de ville que les trois jeunes garçons s'attaquent à leur nouveau projet: escalader les 155 mètres du monument. A l'époque en rénovation, ils ne savent même pas si cela est possible. Après une courte réflexion, ils estiment que cela est faisable, que c'est même plutôt facile. En quelques minutes, les voici en haut de l'édifice, un sourire jusqu'aux oreilles.
Le sentiment de liberté procuré par le pouvoir de réaliser des choses incroyables juste avec les mains leur fait repousser leurs limites. Rappelons tout de même la dangerosité de la discipline et l'entraînement intensif nécessaire pour l'exercer en sécurité. Une sécurité assez aléatoire, mieux vaut se contenter de garder les pieds sur terre.