Excusez-nous mesdames, messieurs les politiciennes et les politiciens - ne lisez pas les polichinelles - de vous déranger dans cette formidable pièce de théâtre qu'est l'Europe aujourd'hui.
C'est Angela Merkel qui dit un jour tout et le lendemain son contraire. La vilaine Merkel qui devait redorer son blason a profité de la crise des réfugiés pour se refaire une réputation. Cela reste très confus mais qui s'en soucie? Laurent Fabius de son côté ne prend pas trop de risques en critiquant le "mur de la honte" édifié sous les ordres de l'affreux Orban. Dans leur rôle, les autorités hongroises convoquent un représentant de l'ambassade de France à Budapest.
Rien sur la Pologne, rien sur la Slovaquie et autre Roumanie, pays membres de l'Union européenne qui eux aussi ne veulent pas entendre parler des fameux quotas de réfugiés. Eux, ils ne sont pas vraiment médiatiques, il est vrai. Mais ils sont assez malins pour se cacher derrière ce "fasciste d'Orban" qui lui, consciemment ou non, adore jouer son rôle sous les sunlights. Quant à la Serbie et autres pays des Balkans, candidats à l'Union, n'était-ce pas l'occasion de les associer à un projet européen? Aujourd'hui, en toute logique, les réfugiés, dans leur perspective de rejoindre l'Autriche, l'Allemagne et la Scandinavie se détournent de la Hongrie qui a manifesté sa volonté de construire d'autres murs et se ruent sur la Croatie, dernier pays entrant dans l'Union. Le comportement des autorités de Zagreb sera-t-il différent de celui de celles de Budapest qui en définitive ne semble n'avoir obéies qu'aux directives européennes?
Et qu'en est-il de Bruxelles? L'incapacité des pays a se réunir et à trouver une solution d'ensemble à cette crise majeure la fragilise une fois de plus. Que d'occasions manquées pour asseoir, pour justifier sa crédibilité.
Je me gausse et pourtant ce n'est pas drôle. Ce serait même plutôt pathétique. Le scénario de cette pièce semble écrit d'avance et c'est ce qui enlève beaucoup d'intérêt à l'intrigue.
Heureusement derrière tout cela, il y a des femmes et des hommes. Et peu importe leur nationalité, leur histoire, leur orientation politique, peu importe qu'ils soient d'un côté ou de l'autre du mur, ils s'aident. Ne laissons pas aux responsables politiques, la gestion de la situation. Chacun de nous, si nous le pouvons ou nous le voulons, posons notre pierre sur l'édifice de la solidarité.
C'est Angela Merkel qui dit un jour tout et le lendemain son contraire. La vilaine Merkel qui devait redorer son blason a profité de la crise des réfugiés pour se refaire une réputation. Cela reste très confus mais qui s'en soucie? Laurent Fabius de son côté ne prend pas trop de risques en critiquant le "mur de la honte" édifié sous les ordres de l'affreux Orban. Dans leur rôle, les autorités hongroises convoquent un représentant de l'ambassade de France à Budapest.
Rien sur la Pologne, rien sur la Slovaquie et autre Roumanie, pays membres de l'Union européenne qui eux aussi ne veulent pas entendre parler des fameux quotas de réfugiés. Eux, ils ne sont pas vraiment médiatiques, il est vrai. Mais ils sont assez malins pour se cacher derrière ce "fasciste d'Orban" qui lui, consciemment ou non, adore jouer son rôle sous les sunlights. Quant à la Serbie et autres pays des Balkans, candidats à l'Union, n'était-ce pas l'occasion de les associer à un projet européen? Aujourd'hui, en toute logique, les réfugiés, dans leur perspective de rejoindre l'Autriche, l'Allemagne et la Scandinavie se détournent de la Hongrie qui a manifesté sa volonté de construire d'autres murs et se ruent sur la Croatie, dernier pays entrant dans l'Union. Le comportement des autorités de Zagreb sera-t-il différent de celui de celles de Budapest qui en définitive ne semble n'avoir obéies qu'aux directives européennes?
Et qu'en est-il de Bruxelles? L'incapacité des pays a se réunir et à trouver une solution d'ensemble à cette crise majeure la fragilise une fois de plus. Que d'occasions manquées pour asseoir, pour justifier sa crédibilité.
Je me gausse et pourtant ce n'est pas drôle. Ce serait même plutôt pathétique. Le scénario de cette pièce semble écrit d'avance et c'est ce qui enlève beaucoup d'intérêt à l'intrigue.
Heureusement derrière tout cela, il y a des femmes et des hommes. Et peu importe leur nationalité, leur histoire, leur orientation politique, peu importe qu'ils soient d'un côté ou de l'autre du mur, ils s'aident. Ne laissons pas aux responsables politiques, la gestion de la situation. Chacun de nous, si nous le pouvons ou nous le voulons, posons notre pierre sur l'édifice de la solidarité.