Un militantisme qui déplait aux industries pharmaceutiques
Trois des dix affiches de la campagne. (c) Médecins du Monde
Médecins du Monde devait lancer une campagne publicitaire qui visait à dénoncer les prix prohibitifs de certains médicaments et traitements contre le cancer ou l'hépatite C. L'ONG voulait provoquer le débat. Objectif atteint!
Pour sa campagne publicitaire, Médecins Du Monde a voulu frapper fort. L'ONG se positionne en lanceur d'alerte et interpelle le gouvernement sur l'urgence de la situation. Au travers de 10 affiches, elle mettait l'accent sur les prix élevés de certains médicaments qui soignent des maladies comme l'hépatite C, la leucémie ou encore la grippe. Intitulée "Le prix de la vie", la campagne montrait aussi les zones d'ombre autour des prix fixés par les laboratoires. Avec des paroles fortes comme: "Une leucémie c'est en moyenne 20 000% de marge brut" ou encore "Chaque année en France le cancer rapporte 2,4 milliards d'euros", MDM a rapidement attiré l'attention de l'Autorité professionnelle de régulation de la publicité (ARPP).
Des "prix qui ne sont pas justifiés" selon l’ONG qui dénonce les "marges colossales et révoltantes" des laboratoires pharmaceutiques dans sa campagne conçue par l’agence DDB Paris.
Les traitements contre le cancer sont devenus aussi un marché particulièrement juteux pour les firmes pharmaceutiques. Ainsi le Glivec, un traitement contre la leucémie, est aujourd’hui vendu 40 000 euros par an et par patient pour un coût de production estimé à seulement 200 euros.
Les laboratoires avancent trois explications: la recherche coûte cher, le bénéfice thérapeutique est grand, et les coûts de production sont importants. Or, pour MDM, aucun de ces arguments ne tient la route.
La campagne ayant été refusée par l'ensemble des afficheurs en raison d'un risque de réactions négatives de la part de l'industrie pharmaceutique, les 1.200 bénévoles de l’ONG ont donc commencé un "affichage sauvage" de la campagne, par ailleurs diffusée via le Web et les réseaux sociaux et dans les grands quotidiens nationaux.
Pour sa campagne publicitaire, Médecins Du Monde a voulu frapper fort. L'ONG se positionne en lanceur d'alerte et interpelle le gouvernement sur l'urgence de la situation. Au travers de 10 affiches, elle mettait l'accent sur les prix élevés de certains médicaments qui soignent des maladies comme l'hépatite C, la leucémie ou encore la grippe. Intitulée "Le prix de la vie", la campagne montrait aussi les zones d'ombre autour des prix fixés par les laboratoires. Avec des paroles fortes comme: "Une leucémie c'est en moyenne 20 000% de marge brut" ou encore "Chaque année en France le cancer rapporte 2,4 milliards d'euros", MDM a rapidement attiré l'attention de l'Autorité professionnelle de régulation de la publicité (ARPP).
Des "prix qui ne sont pas justifiés" selon l’ONG qui dénonce les "marges colossales et révoltantes" des laboratoires pharmaceutiques dans sa campagne conçue par l’agence DDB Paris.
Les traitements contre le cancer sont devenus aussi un marché particulièrement juteux pour les firmes pharmaceutiques. Ainsi le Glivec, un traitement contre la leucémie, est aujourd’hui vendu 40 000 euros par an et par patient pour un coût de production estimé à seulement 200 euros.
Les laboratoires avancent trois explications: la recherche coûte cher, le bénéfice thérapeutique est grand, et les coûts de production sont importants. Or, pour MDM, aucun de ces arguments ne tient la route.
La campagne ayant été refusée par l'ensemble des afficheurs en raison d'un risque de réactions négatives de la part de l'industrie pharmaceutique, les 1.200 bénévoles de l’ONG ont donc commencé un "affichage sauvage" de la campagne, par ailleurs diffusée via le Web et les réseaux sociaux et dans les grands quotidiens nationaux.