Ema Shah au Festival international du film de Dubaï en 2011. Photo (c) Tony Marc.
La remise du prix s'est déroulée au Centre pour l'histoire juive de New York où Ema Shah a une nouvelle fois chanté en français, arabe et hébreu. Récompensée pour son soutien à la coexistence entre Juifs et Arabes, à travers ses chansons, Ema Shah a fait preuve de courage.
La chanteuse était, en 2010, au cœur d'une vive polémique. En cause: une chanson en hébreu que l’artiste a interprété durant un concert privé au Koweït. Ema Shah ne s’attendait pas à une telle levée de boucliers lorsqu'elle s'est produite, les 27 et 28 février 2010, à l'Alumni Club de Koweït City. Pendant plusieurs jours, des princes conservateurs koweïtiens, estimant que le chant traditionnel hébreu "Hava Nagila" faisait "l'apologie du sionisme" et allait à l’encontre de "la culture et des valeurs de la société koweïtienne", ont mené campagne contre elle dans des émissions de télévision et des journaux locaux.
Ema Shah s’est dite étonnée de ces accusations, expliquant qu’elle chantait pour la paix et l’harmonie et ne faisait que reprendre un tube de la diva italienne Dalida.
Ema Shah s'était également attirée, en 2008, les foudres des conservateurs religieux de l'émirat. Sa chanson "Jésus", inspirée d’un livre du poète libanais Gibran Khalil Gibran, lui avait valu d'être accusée de faire du prosélytisme pour le christianisme.
La chanteuse était, en 2010, au cœur d'une vive polémique. En cause: une chanson en hébreu que l’artiste a interprété durant un concert privé au Koweït. Ema Shah ne s’attendait pas à une telle levée de boucliers lorsqu'elle s'est produite, les 27 et 28 février 2010, à l'Alumni Club de Koweït City. Pendant plusieurs jours, des princes conservateurs koweïtiens, estimant que le chant traditionnel hébreu "Hava Nagila" faisait "l'apologie du sionisme" et allait à l’encontre de "la culture et des valeurs de la société koweïtienne", ont mené campagne contre elle dans des émissions de télévision et des journaux locaux.
Ema Shah s’est dite étonnée de ces accusations, expliquant qu’elle chantait pour la paix et l’harmonie et ne faisait que reprendre un tube de la diva italienne Dalida.
Ema Shah s'était également attirée, en 2008, les foudres des conservateurs religieux de l'émirat. Sa chanson "Jésus", inspirée d’un livre du poète libanais Gibran Khalil Gibran, lui avait valu d'être accusée de faire du prosélytisme pour le christianisme.