L'équipe de France éliminée sur ses terres en quarts de finale face aux championnes en titre, les Etats-Unis, a montré une belle image du football féminin tout au long de la compétition. Suscitant un engouement populaire sans précédent dans ce sport, des progrès remarquables sont à noter. Le Mondial a donné lieu à de très belles satisfactions. "A défaut d'avoir gagné la coupe, on a au moins gagné le cœur des Français" témoigne la capitaine des Bleues, Amandine Henry. Avec leurs cinq matchs à guichets fermés, l'équipe de France a réuni un total de 177.960 spectateurs dans les stades. Un record d'audience a également été battu. Avec 50,7% de part d'audience, les chaînes TF1 et Canal + diffusant simultanément la rencontre ont rassemblé 12 millions de téléspectateurs.
Cependant, au delà de la popularité croissante constatée, sur le terrain la problématique reste différente pour les Bleues.
Malgré une courte défaite (ndlr: 2-1) face aux Etats-Unis, l'écart de niveau reste omniprésent. Sur le plan technique, physique et tactique les championnes du monde en titre semblent dans une autre dimension.
D'un autre côté certains pays nous ont réservé de belles surprises. L'Angleterre et l'Espagne ont proposé un jeu très intéressant jamais montré auparavant par ces nations. De plus, l'Italie pour leur première participation à une Coupe du Monde depuis 1999 est sortie la tête haute de cette compétition. Ces prestations reflètent un développement constant et accéléré en Europe du football féminin. Cette nouvelle ampleur prise par ce sport est parfaitement représentée par les gardiennes de but. Vivement critiquées dans les compétitions précédentes, elles ont brillé sur cette Coupe du Monde démontrant une nette progression.
Cependant, au delà de la popularité croissante constatée, sur le terrain la problématique reste différente pour les Bleues.
Malgré une courte défaite (ndlr: 2-1) face aux Etats-Unis, l'écart de niveau reste omniprésent. Sur le plan technique, physique et tactique les championnes du monde en titre semblent dans une autre dimension.
D'un autre côté certains pays nous ont réservé de belles surprises. L'Angleterre et l'Espagne ont proposé un jeu très intéressant jamais montré auparavant par ces nations. De plus, l'Italie pour leur première participation à une Coupe du Monde depuis 1999 est sortie la tête haute de cette compétition. Ces prestations reflètent un développement constant et accéléré en Europe du football féminin. Cette nouvelle ampleur prise par ce sport est parfaitement représentée par les gardiennes de but. Vivement critiquées dans les compétitions précédentes, elles ont brillé sur cette Coupe du Monde démontrant une nette progression.
Megan Rapinoe, la joueuse du Mondial
La joueuse américaine a fortement marqué les esprits lors de cette Coupe du Monde. Une technique hors-norme et un caractère bien trempé font d'elle l'icône de ce tournoi. Elle ne se rendra pas à la Maison Blanche suite à la victoire des Etats Unis en finale de la Coupe du Monde. En effet, en protestation à la politique de Donald Trump elle a refusé de chanter l'hymne américain tout au long de la compétition. " je maintiens mes propos sur le fait de ne pas aller à la Maison Blanche" a t-elle déclaré avant d'affronter la France. "Considérant tout le temps et la fierté que représente la tribune que nous avons... Je ne pense pas que j'irais et j'encourage mes partenaires à réfléchir à cette tribune, qui pourrait se télescoper avec une administration qui ne pense pas comme nous et ne se bat pas pour les mêmes choses que ce pourquoi nous nous battons" poursuit-elle.
Figure engagée aux Etats-Unis et défendant activement la cause des LGBT, la célébration de son but face à la France est devenue un même anti-Trump sur Internet. A 34 ans, l'Américaine a disputé probablement sa dernière Coupe du Monde. En 2012 elle était une des premières footballeuses célèbres à faire son coming-out. Depuis, elle est la porte parole des homosexuelles partout dans le monde. En France cet été, Megan Rapinoe élue meilleure joueuse du tournoi aura fait parler d'elle pour ses prises de parole radicales. "On n'est pas aussi respectées que les hommes" a t-elle stipulé la veille de la finale.
Une Coupe du Monde de football féminin très positive tant médiatiquement que sur le terrain. L'engouement populaire suscité devra perdurer après la compétition pour espérer continuer le développement de ce sport.
Figure engagée aux Etats-Unis et défendant activement la cause des LGBT, la célébration de son but face à la France est devenue un même anti-Trump sur Internet. A 34 ans, l'Américaine a disputé probablement sa dernière Coupe du Monde. En 2012 elle était une des premières footballeuses célèbres à faire son coming-out. Depuis, elle est la porte parole des homosexuelles partout dans le monde. En France cet été, Megan Rapinoe élue meilleure joueuse du tournoi aura fait parler d'elle pour ses prises de parole radicales. "On n'est pas aussi respectées que les hommes" a t-elle stipulé la veille de la finale.
Une Coupe du Monde de football féminin très positive tant médiatiquement que sur le terrain. L'engouement populaire suscité devra perdurer après la compétition pour espérer continuer le développement de ce sport.