Aurélie Verbrègue prend la pose © Evans Photographie
Longue chevelure violette et raide qui arrive jusque dans le dos, teint clair qui fait ressortir ses yeux marrons... Aurélie Verbrègue est une femme d’un mètre soixante dix-huit en situation de handicap invisible qui aime relever les défis et qui a pour objectif de remporter le titre de Miss Handi France 2020.
"Jolie, sexy et investie", c’est ainsi que son conjoint la décrit. Des qualités que ses parents et grands-parents lui reconnaissent en mettant en avant qu’elle est à la fois : "aimable, avenante, gentille et présente pour sa famille". Du côté professionnel, sa responsable de formation la voit comme quelqu’un de motivé, entreprenant et déterminé.
Relever de nouveaux défis
À la suite d’une fin de contrat dans la branche commerciale, elle décide de reprendre des études dans le secteur des services à la personne, un domaine dans lequel elle a exercé autrefois. "C’est un gros défi, j’ai mis la barre très très haute. En effet, mon niveau de formation initiale n’est pas élevé mais j’aime relever de nouveaux défis", développe la trentenaire. Elle est en alternance, c’est-à-dire que la moitié de son cursus se déroule en entreprise et l’autre moitié dans un centre de formation. C’est en juin dernier qu’elle vit sa première immersion professionnelle dans une entreprise privée de services à la personne, avant d’intervenir sur le terrain. Elle nous révèle qu’elle a su saisir l’opportunité que lui offrait la gérante de ladite enseigne. Toutes deux séduites et conquises, décident d’un commun accord de s’engager sur une formation professionnelle de neuf mois. Une expérience, selon la jeune Bretonne tournée vers un emploi "plus inclusif" à la fois par le métier d’aide à la personne qui touche les gens âgées et handicapées. Et justement, promouvoir le milieu du handicap, c’est ce qu’elle compte développer davantage si elle décroche un nouveau titre de Miss Handi.
Une écharpe supplémentaire pour une plus grande légitimité
Aurélie Verbrègue en plein défilé lors de l'élection de Miss et Mister Handi Bretagne 2019 © Ronan Photo
À la question : "Pourquoi les juré.es devraient vous élire Miss Handi France 2020 ?"... Aurélie Verbrègue nous confie qu’il n’est pas aisé de répondre à une telle question. Serait-ce par modestie ? Une chose est sûre, c’est qu’elle vise cette victoire. "Être Miss Handi France 2020 me permettrait d’apporter au milieu du handicap, à travers des actions, une certaine légitimité pour faire connaître le handicap, les associations qui se battent pour les enfants malades et aussi prouver que le mannequinat peut aussi être handi".
Elle l’assure, elle continuera à intervenir dans le champ du handicap. Les locaux la reconnaissent dans l’implication d’une association de fibromyalgie pour laquelle, elle a été pendant de nombreuses années, vice-présidente. Par ailleurs, elle a aussi animé et organisé des ateliers adaptés pour une association locale.
Les actions qu’elle mène sont déjà nombreuses avec un des incontournables, entre autre le Téléthon. À celui de Plougastel près de Brest, elle y a activement participé avec le comité Handi Model Bretagne. Le public pourra la retrouver le 1e mars, au vide grenier du comité de jumelage de Lesneven-Carmarthen (Pays de Galles). Le 1e mai, elle sera également présente dans le Finistère, à la randonnée annuelle de l’association bretonne Grain de sel qui a pour but d’améliorer l’environnement ludique des enfants hospitalisés. D’autres rencontres sont prévues en mai, toujours tournées vers les enfants malades afin de leur donner de la joie et de mettre tout en oeuvre pour concrétiser leurs rêves. Elle a à cœur de créer des actions avec ces associations pour favoriser l’épanouissement et le développement de ces jeunes personnes. Ce n’est pas étonnant pour cette maman de deux garçons, issue d’une famille nombreuse dont elle est l’aînée.
Mais pour l’heure, la jeune femme est marraine de l'association "Les yeux de Clara" dans laquelle elle s’investit pleinement. Clara est une petite fille très courageuse et qui, du haut de ses neuf ans se bat contre un rétinoblastome (tumeur cancérigène de la rétine). Malgré les effets secondaires de sa pathologie, la fillette est pétillante, souriante, passionnée de chevaux et de la photographie. Elle est tout comme sa marraine, très coquette. Ensemble, elles prévoient d’ailleurs d’organiser des shootings pour passer outre la maladie.
"Le handicap n’est pas une fatalité. Il faut se battre chaque jour pour atteindre ses objectifs et réaliser ses rêves et encore plus, quand la santé s’en mêle". Bel état d’esprit.
Mister Handi Grand Est 2019 veut favoriser l'inclusion des personnes handicapées
Elle l’assure, elle continuera à intervenir dans le champ du handicap. Les locaux la reconnaissent dans l’implication d’une association de fibromyalgie pour laquelle, elle a été pendant de nombreuses années, vice-présidente. Par ailleurs, elle a aussi animé et organisé des ateliers adaptés pour une association locale.
Les actions qu’elle mène sont déjà nombreuses avec un des incontournables, entre autre le Téléthon. À celui de Plougastel près de Brest, elle y a activement participé avec le comité Handi Model Bretagne. Le public pourra la retrouver le 1e mars, au vide grenier du comité de jumelage de Lesneven-Carmarthen (Pays de Galles). Le 1e mai, elle sera également présente dans le Finistère, à la randonnée annuelle de l’association bretonne Grain de sel qui a pour but d’améliorer l’environnement ludique des enfants hospitalisés. D’autres rencontres sont prévues en mai, toujours tournées vers les enfants malades afin de leur donner de la joie et de mettre tout en oeuvre pour concrétiser leurs rêves. Elle a à cœur de créer des actions avec ces associations pour favoriser l’épanouissement et le développement de ces jeunes personnes. Ce n’est pas étonnant pour cette maman de deux garçons, issue d’une famille nombreuse dont elle est l’aînée.
Mais pour l’heure, la jeune femme est marraine de l'association "Les yeux de Clara" dans laquelle elle s’investit pleinement. Clara est une petite fille très courageuse et qui, du haut de ses neuf ans se bat contre un rétinoblastome (tumeur cancérigène de la rétine). Malgré les effets secondaires de sa pathologie, la fillette est pétillante, souriante, passionnée de chevaux et de la photographie. Elle est tout comme sa marraine, très coquette. Ensemble, elles prévoient d’ailleurs d’organiser des shootings pour passer outre la maladie.
"Le handicap n’est pas une fatalité. Il faut se battre chaque jour pour atteindre ses objectifs et réaliser ses rêves et encore plus, quand la santé s’en mêle". Bel état d’esprit.
Mister Handi Grand Est 2019 veut favoriser l'inclusion des personnes handicapées