Centre de Raqqa en 2009, avant que la ville passe sous contrôle de l'organisation Etat islamique. Photo © Bertramz
Le Grand Prix dans la catégorie des films à la durée inférieure à 40 minutes du 23e Festival international du grand reportage d'actualité et du documentaire de société (Figra) a été attribué, le 2 avril 2016, à "Haya, rebelle de Raqqa".
Ce reportage de 23 minutes, réalisé par les journalistes Claire Billet et Lyana Saleh, porte sur le quotidien difficile d'une jeune activiste syrienne réfugiée à Paris. Haya El Ali, 26 ans, y revient sur son histoire et raconte sa solitude en exil, dans un pays dont elle essaie d'apprendre la langue et les codes.
En 2014, Haya El Ali avait risqué sa vie en filmant en caméra cachée, sous sa burqa, le quotidien de la population à Raqqa, bastion de l'organisation État islamique dans le nord de la Syrie. Les témoignages que l'étudiante avait réussis à recueillir en cachant une caméra dans son sac à main étaient aussi édifiants que rares. La jeune femme a ensuite été reconnue par les combattants islamistes. Menacée de mort, elle a dû fuir la Syrie, via la Turquie, pour rejoindre la France.
Ce reportage raconte la nouvelle vie de Haya El Ali, l'accueil qui lui est fait à Paris, mais aussi la difficulté à tourner la page et à oublier ce qu'elle a pu voir à Raqqa et dont elle a témoigné au péril de sa vie.
Ce reportage de 23 minutes, réalisé par les journalistes Claire Billet et Lyana Saleh, porte sur le quotidien difficile d'une jeune activiste syrienne réfugiée à Paris. Haya El Ali, 26 ans, y revient sur son histoire et raconte sa solitude en exil, dans un pays dont elle essaie d'apprendre la langue et les codes.
En 2014, Haya El Ali avait risqué sa vie en filmant en caméra cachée, sous sa burqa, le quotidien de la population à Raqqa, bastion de l'organisation État islamique dans le nord de la Syrie. Les témoignages que l'étudiante avait réussis à recueillir en cachant une caméra dans son sac à main étaient aussi édifiants que rares. La jeune femme a ensuite été reconnue par les combattants islamistes. Menacée de mort, elle a dû fuir la Syrie, via la Turquie, pour rejoindre la France.
Ce reportage raconte la nouvelle vie de Haya El Ali, l'accueil qui lui est fait à Paris, mais aussi la difficulté à tourner la page et à oublier ce qu'elle a pu voir à Raqqa et dont elle a témoigné au péril de sa vie.