Le Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement, a transmis aux services du procureur général et au ministère des Affaires étrangères une liste de 12 ONG étrangères travaillant en Russie, qui pourraient en conséquence être interdites après avoir été déclarées "indésirables" en vertu d’une loi adoptée en mai 2015. De manière vague, ce texte définit les activités indésirables comme celles représentant une menace "à l’ordre constitutionnel, à la capacité de défense ou à la sécurité du pays".
"Cette démarche est une nouvelle initiative en vue d’étouffer la liberté d’expression et d’association en Russie. Elle ne vise pas uniquement les organisations étrangères, mais aussi la société civile indépendante dans le pays", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
"Cette démarche est une nouvelle initiative en vue d’étouffer la liberté d’expression et d’association en Russie. Elle ne vise pas uniquement les organisations étrangères, mais aussi la société civile indépendante dans le pays", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.