Une des plus grandes diva de tous les temps (c) DR
C’est ce que vient d’annoncer Kóstas Bakoyánnis, maire de la ville. L’institution soutenue par la mairie d’Athènes succédera à un précédent établissement consacré à la soprano et qui avait fermé il y a une quinzaine d’années. Il avait présenté de 2002 à 2008 une collection moins riche cependant.
Rue Mitropoleos, au centre d'Athènes, dans un bâtiment néoclassique des années 1930, le nouveau musée offrira "de précieuses archives historiques, des enregistrements rares en direct, une collection unique de disques et d'objets personnels", selon un communiqué de la mairie. Il faut dire que l’établissement aurait dû ouvrir en 2015, la mairie d'Athènes, aidée par des fonds européens, avait prévu un million d'euros pour la réalisation du lieu. "L'argent est là, l'étude muséographique aussi, rien ne devrait empêcher ce musée de voir le jour. C'est le moins que puisse faire la ville d'Athènes pour se rappeler d'une très grande chanteuse à la carrière internationale ", déclarait le maire d’alors Georges Kaminis.
On ose espérer que la date de 2023 prévue sera respectée cette fois. Le nouveau musée permettra de voir des pièces rassemblées au cours des années par la municipalité athénienne depuis 2000. Récemment, une cinquantaine d’objets personnels de Maria Callas se sont venus s’ajouter à la collection, en particulier grâce à la donation de Konstantinos et Victoria Pylarinou, un couple de passionnés convaincu par "les efforts obstinés de Kostas Bakoyannis, le maire d’Athènes pour la création du musée". Konstantinos et Pylarinou déclare "Cette collection a été protégée pendant 45 ans, avec beaucoup d'efforts, de respect et d'amour, et aujourd'hui, elle est remise à la municipalité d'Athènes pour être ajoutée aux expositions du musée et utilisée de la meilleure manière possible". Des dizaines d’institutions grecques et des collectionneurs privés ont aussi apporté leur contribution. Une autre partie provient d’une vente aux enchères ou de l’association des amis de la musique. On verra donc une cinquantaine d’objets ayant appartenu à Maria Callas, un cahier d'écolière, des livres et des partitions dédicacés, des costumes de scène, des médailles, un diplôme que la municipalité d’Athènes lui avait décerné en 1961, de nombreuses photographies et portraits, des costumes et accessoires qu’elle a portés sur les plus grandes scènes d’opéra du monde entier. Certaines de ces pièces ont été données par la Scala de Milan, le Metropolitan Opera de New York, La Fenice de Venise et les Arènes de Vérone où la cantatrice faisait ses débuts italiens en 1947.
Les visiteurs pourront revivre l’itinéraire de Sophia Cecilia Anna Maria Kalogeropoulou née le 2 décembre 1923 à New York où ses parents s’étaient installés quelques mois auparavant. Elle a manifesté très tôt un vif intérêt pour le chant. Arrivée en Grèce avec sa mère en 1937, elle suit des cours de chant au Conservatoire national en particulier avec la cantatrice espagnole Elvira de Hidalgo et fait ses débuts à l'Opéra royal d'Athènes en 1941. Elle retourne aux Etats-Unis en 1945. Après une carrière internationale prestigieuse de trois décennies émaillée de plusieurs éclats qui ont défrayé la chronique, elle s’est éteinte le 16 septembre 1977 dans son appartement parisien du 36 avenue Georges-Mandel où elle vivait recluse depuis quelques années, en compagnie de ses caniches…. Ses cendres ont été dispersées en mer Égée.
Rue Mitropoleos, au centre d'Athènes, dans un bâtiment néoclassique des années 1930, le nouveau musée offrira "de précieuses archives historiques, des enregistrements rares en direct, une collection unique de disques et d'objets personnels", selon un communiqué de la mairie. Il faut dire que l’établissement aurait dû ouvrir en 2015, la mairie d'Athènes, aidée par des fonds européens, avait prévu un million d'euros pour la réalisation du lieu. "L'argent est là, l'étude muséographique aussi, rien ne devrait empêcher ce musée de voir le jour. C'est le moins que puisse faire la ville d'Athènes pour se rappeler d'une très grande chanteuse à la carrière internationale ", déclarait le maire d’alors Georges Kaminis.
On ose espérer que la date de 2023 prévue sera respectée cette fois. Le nouveau musée permettra de voir des pièces rassemblées au cours des années par la municipalité athénienne depuis 2000. Récemment, une cinquantaine d’objets personnels de Maria Callas se sont venus s’ajouter à la collection, en particulier grâce à la donation de Konstantinos et Victoria Pylarinou, un couple de passionnés convaincu par "les efforts obstinés de Kostas Bakoyannis, le maire d’Athènes pour la création du musée". Konstantinos et Pylarinou déclare "Cette collection a été protégée pendant 45 ans, avec beaucoup d'efforts, de respect et d'amour, et aujourd'hui, elle est remise à la municipalité d'Athènes pour être ajoutée aux expositions du musée et utilisée de la meilleure manière possible". Des dizaines d’institutions grecques et des collectionneurs privés ont aussi apporté leur contribution. Une autre partie provient d’une vente aux enchères ou de l’association des amis de la musique. On verra donc une cinquantaine d’objets ayant appartenu à Maria Callas, un cahier d'écolière, des livres et des partitions dédicacés, des costumes de scène, des médailles, un diplôme que la municipalité d’Athènes lui avait décerné en 1961, de nombreuses photographies et portraits, des costumes et accessoires qu’elle a portés sur les plus grandes scènes d’opéra du monde entier. Certaines de ces pièces ont été données par la Scala de Milan, le Metropolitan Opera de New York, La Fenice de Venise et les Arènes de Vérone où la cantatrice faisait ses débuts italiens en 1947.
Les visiteurs pourront revivre l’itinéraire de Sophia Cecilia Anna Maria Kalogeropoulou née le 2 décembre 1923 à New York où ses parents s’étaient installés quelques mois auparavant. Elle a manifesté très tôt un vif intérêt pour le chant. Arrivée en Grèce avec sa mère en 1937, elle suit des cours de chant au Conservatoire national en particulier avec la cantatrice espagnole Elvira de Hidalgo et fait ses débuts à l'Opéra royal d'Athènes en 1941. Elle retourne aux Etats-Unis en 1945. Après une carrière internationale prestigieuse de trois décennies émaillée de plusieurs éclats qui ont défrayé la chronique, elle s’est éteinte le 16 septembre 1977 dans son appartement parisien du 36 avenue Georges-Mandel où elle vivait recluse depuis quelques années, en compagnie de ses caniches…. Ses cendres ont été dispersées en mer Égée.