Avec l’aide des Archives Ricordi et Puccini, des grands opéras comme le San Carlo de Naples, La Scala de Milan et le Metropolitan de New York et aussi de la Cineteca di Bologna.
On pourra se demander pourquoi aucun musée ne lui était consacré à Naples, il semble que l'illustre ténor n’entretenait pas une relation harmonieuse avec sa ville natale. En cause un accueil assez réservé au San Carlo lors d'une représentation de "L'elisir d'amore" de Donizetti en 1901. Le chanteur avait juré ne jamais plus se produire à Naples... . Au cours de l'inauguration du nouveau usée, la musicologue Laura Valente, conservatrice du musée, déclare "C’était un ténor du nouveau siècle. Il avait surtout compris que cette technologie [l'enregistrement audio] n'affaiblirait pas sa voix, mais qu'elle la ferait connaître au monde entier. Et c'est là son innovation". Quant à Gennaro Sangiuliano, ministre de la Culture, lui aussi présent, il précise que Caruso représente une "image positive de Naples dans le monde".
On trouvera donc sur les 500 m2 d’exposition du musée des enregistrements anciens, des films, des affiches et des photographies, son vieux gramophone, à ce sujet Laura Valente indique qu’il a été "le premier pur-sang de l'industrie du disque à vendre un million de disques". Il y a également des aquarelles qu'il a peintes au bord de la mer ainsi que ses actes de naissance et de décès que la mairie a offerts.
Au terme de longues recherches dans les archives des opéras du monde entier, de la Bibliothèque du Congrès à Washington et d'autres institutions, le musée peut présenter une petite sélection des costumes du chanteur, y compris celui de son rôle le plus célèbre, le clown Canio dans "Pagliacci" de Ruggero Leoncavallo. A noter également les extraits d'un film muet avec Caruso "My Cousin" du Belge Edward José réalisé en 1918. Giuliana Muscio, professeure d'histoire du cinéma à l'Université de Padoue révèle "Nous avons découvert que le film existait et il semble que beaucoup de chercheurs et d'amoureux de Caruso ne savaient pas qu'il avait été acteur dans un film de fiction qui s'appelle "Mon cousin". La cinémathèque de Bologne a synchronisé la voix du ténor dans ce seul film où il apparaît.
Enrico Caruso est né à Naples le 27 février 1873 dans une humble famille nombreuse, une légende le dit dix-neuvième garçon d’une famille de vingt-et-un enfants... Très jeune, il devient ouvrier mais dans la chorale de son église il se découvre une passion pour le chant et très tôt il se produit dans des cafés locaux. A seize ans, il suit des études musicales plus poussées et fait ses débuts sur une scène lyrique au Teatro Nuovo de Naples en 1895 avec une création d’un compositeur amateur. Il chante sur de petites scènes provinciales et part ensuite pour sa première tournée internationale de 1899 à 1900, elle le mène au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg et au Bolshoï de Moscou. En 1900, il manque de peu la création du rôle de Cavaradossi dans "Tosca" de Puccini. Il se rattrapera un peu plus tard avec des débuts très remarqués à la Scala dans Rodolfo de "La Bohème" sous la direction d'Arturo Toscanini. En 1902, il réalise ses premiers enregistrements pour la Gramophone & Typewriter Company. Ce qui fera dire au ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano lors d'une conférence de presse à Rome "premier chanteur de l'histoire de la musique du monde à avoir compris et utilisé l'immense potentiel de l'industrie du disque".
Il est engagé en 1902 à Covent Garden et y débute dans Rigoletto de Verdi aux côtés de la célèbre soprano australienne Nellie Melba. Puis, c’est une tournée en Amérique du Sud qui se termine aux Etats-Unis. C’est encore avec Rigoletto qu’il commence en 1903 une longue série d’apparitions au Met. Il y en aura 863 en 18 saisons consécutives. En 1906, il est présent à San Francisco pendant le tremblement de terre qui frappe la ville. En 1910, c’est sa dernière création, Dick Johnson dans "La Fille du Far-West" de Puccini au Met. Sa santé se dégrade rapidement, après un accident dans "Samson et Dalila" de Saint-Saëns, quand il est heurté par une colonne du temple qui s’effondre. Le 24 décembre 1920, il donne sa dernière représentation au Met, Il souffre d’une pleurésie et d’empyème et repart pour Naples où il mourra le 2 août 1921 d’une septicémie. Ses funérailles sont grandioses, le roi Victor-Emmanuel III y assiste. Enrico Caruso est enterré au cimetière de Santa Maria del Pianto de Naples.
On pourra se demander pourquoi aucun musée ne lui était consacré à Naples, il semble que l'illustre ténor n’entretenait pas une relation harmonieuse avec sa ville natale. En cause un accueil assez réservé au San Carlo lors d'une représentation de "L'elisir d'amore" de Donizetti en 1901. Le chanteur avait juré ne jamais plus se produire à Naples... . Au cours de l'inauguration du nouveau usée, la musicologue Laura Valente, conservatrice du musée, déclare "C’était un ténor du nouveau siècle. Il avait surtout compris que cette technologie [l'enregistrement audio] n'affaiblirait pas sa voix, mais qu'elle la ferait connaître au monde entier. Et c'est là son innovation". Quant à Gennaro Sangiuliano, ministre de la Culture, lui aussi présent, il précise que Caruso représente une "image positive de Naples dans le monde".
On trouvera donc sur les 500 m2 d’exposition du musée des enregistrements anciens, des films, des affiches et des photographies, son vieux gramophone, à ce sujet Laura Valente indique qu’il a été "le premier pur-sang de l'industrie du disque à vendre un million de disques". Il y a également des aquarelles qu'il a peintes au bord de la mer ainsi que ses actes de naissance et de décès que la mairie a offerts.
Au terme de longues recherches dans les archives des opéras du monde entier, de la Bibliothèque du Congrès à Washington et d'autres institutions, le musée peut présenter une petite sélection des costumes du chanteur, y compris celui de son rôle le plus célèbre, le clown Canio dans "Pagliacci" de Ruggero Leoncavallo. A noter également les extraits d'un film muet avec Caruso "My Cousin" du Belge Edward José réalisé en 1918. Giuliana Muscio, professeure d'histoire du cinéma à l'Université de Padoue révèle "Nous avons découvert que le film existait et il semble que beaucoup de chercheurs et d'amoureux de Caruso ne savaient pas qu'il avait été acteur dans un film de fiction qui s'appelle "Mon cousin". La cinémathèque de Bologne a synchronisé la voix du ténor dans ce seul film où il apparaît.
Enrico Caruso est né à Naples le 27 février 1873 dans une humble famille nombreuse, une légende le dit dix-neuvième garçon d’une famille de vingt-et-un enfants... Très jeune, il devient ouvrier mais dans la chorale de son église il se découvre une passion pour le chant et très tôt il se produit dans des cafés locaux. A seize ans, il suit des études musicales plus poussées et fait ses débuts sur une scène lyrique au Teatro Nuovo de Naples en 1895 avec une création d’un compositeur amateur. Il chante sur de petites scènes provinciales et part ensuite pour sa première tournée internationale de 1899 à 1900, elle le mène au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg et au Bolshoï de Moscou. En 1900, il manque de peu la création du rôle de Cavaradossi dans "Tosca" de Puccini. Il se rattrapera un peu plus tard avec des débuts très remarqués à la Scala dans Rodolfo de "La Bohème" sous la direction d'Arturo Toscanini. En 1902, il réalise ses premiers enregistrements pour la Gramophone & Typewriter Company. Ce qui fera dire au ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano lors d'une conférence de presse à Rome "premier chanteur de l'histoire de la musique du monde à avoir compris et utilisé l'immense potentiel de l'industrie du disque".
Il est engagé en 1902 à Covent Garden et y débute dans Rigoletto de Verdi aux côtés de la célèbre soprano australienne Nellie Melba. Puis, c’est une tournée en Amérique du Sud qui se termine aux Etats-Unis. C’est encore avec Rigoletto qu’il commence en 1903 une longue série d’apparitions au Met. Il y en aura 863 en 18 saisons consécutives. En 1906, il est présent à San Francisco pendant le tremblement de terre qui frappe la ville. En 1910, c’est sa dernière création, Dick Johnson dans "La Fille du Far-West" de Puccini au Met. Sa santé se dégrade rapidement, après un accident dans "Samson et Dalila" de Saint-Saëns, quand il est heurté par une colonne du temple qui s’effondre. Le 24 décembre 1920, il donne sa dernière représentation au Met, Il souffre d’une pleurésie et d’empyème et repart pour Naples où il mourra le 2 août 1921 d’une septicémie. Ses funérailles sont grandioses, le roi Victor-Emmanuel III y assiste. Enrico Caruso est enterré au cimetière de Santa Maria del Pianto de Naples.