Et c'est tant mieux. Car la parole reprend ses droits et dit haut et fort la honte ressentie par tous devant les situations inhumaines que vivent ces réfugiés. Maintenant cela suffit! Il n'est plus temps de se poser la question de savoir si nos sociétés ont les moyens financiers et autres d'accueillir ces hommes, ces femmes et ces enfants. Il s'agit tout simplement d'un devoir. D'un devoir d'humanité. Il sera toujours temps ensuite de voir comment gérer cet afflux de personnes, de voir les conséquences que cela aura sur nos sociétés. Le monde n'a-t-il pas toujours avancé ainsi? Bien, mais une fois dites ces belles paroles auxquelles je crois, comment faire? Sait-on encore aider? Sait-on encore tendre la main? L'a-t-on jamais su? L'incroyable et l'horreur parsèment nos informations. Pas un jour sans que l'on apprenne une nouvelle news à laquelle il est difficile de croire... et pourtant. Ainsi celle concernant deux sœurs condamnées à être violées publiquement parce que leur frère aurait fui avec une femme mariée. Cela semble tellement incroyable qu'au premier abord, on ne peut croire à tant de bêtise... et pourtant. De même, on apprend aujourd'hui que le pape invite les prêtres à pardonner aux chrétiennes d'avoir avorté si elles le regrettent. Je ne connais pas beaucoup de femmes chrétiennes ayant dû décider d'avorter l'âme sereine. J'imagine que c'est un pas en avant.
Ce qui est rassurant face à toutes ces informations, c'est non pas de constater que le monde est dur et cruel, car cela on le savait déjà, c'est plutôt de voir qu'il avance. Une monstruosité cache une humanité. Les réfugiés qui affluent à nos frontières font réagir humainement une partie de la population européenne. Ces jeunes filles condamnées à être violées ont vu leur cause défendue par des inconnus sur les réseaux sociaux et par des associations de droits de l'homme... et de la femme.
Les chrétiennes qui avortent seront désormais pardonnées. Le monde est laid mais il avance. Il y a la quelque chose de rassurant et qui nous permet de continuer à croire en lui. Vous ne m'en voudrez donc pas de non pas voir l'horreur, mais plutôt les réactions face à l'horreur qui peuvent parfois être horribles mais heureusement pas toujours.
Ce qui frappe enfin c'est le fossé qui nous sépare de nos dirigeants et leur comportement en gens soi-disant responsables face à leurs concitoyens peu raisonnables mais qui peuvent, eux, se permettre de faire dans l'angélisme, l'humanitaire et le droit-de-l'hommisme car ils n'ont pas à gérer le monde. Heureusement que nos politiciens et politiciennes sont là eux pour le gérer et ne pas faire passer l'émotion et le sentiment - obligatoirement négatifs et inconscients - avant la raison qui ne peut être que d’État en l'occurrence.
La société change c'est évident, évolue, avance pour certains, reculent pour d'autres, une grande partie des citoyens en sont conscients, nos politiciens et politiciennes aussi mais ils sont les moins bien placés pour l'accepter.
La Cop 21 qui n'est ni plus ni moins qu'un nouveau modèle de société proposé est un défi et un enjeu qui n'a pas encore été jugée à l'aune de sa vraie nature. N'en soyons pas effrayés et au contraire envisageons-le en l'acceptant. C'est pas gagné.
Ce qui est rassurant face à toutes ces informations, c'est non pas de constater que le monde est dur et cruel, car cela on le savait déjà, c'est plutôt de voir qu'il avance. Une monstruosité cache une humanité. Les réfugiés qui affluent à nos frontières font réagir humainement une partie de la population européenne. Ces jeunes filles condamnées à être violées ont vu leur cause défendue par des inconnus sur les réseaux sociaux et par des associations de droits de l'homme... et de la femme.
Les chrétiennes qui avortent seront désormais pardonnées. Le monde est laid mais il avance. Il y a la quelque chose de rassurant et qui nous permet de continuer à croire en lui. Vous ne m'en voudrez donc pas de non pas voir l'horreur, mais plutôt les réactions face à l'horreur qui peuvent parfois être horribles mais heureusement pas toujours.
Ce qui frappe enfin c'est le fossé qui nous sépare de nos dirigeants et leur comportement en gens soi-disant responsables face à leurs concitoyens peu raisonnables mais qui peuvent, eux, se permettre de faire dans l'angélisme, l'humanitaire et le droit-de-l'hommisme car ils n'ont pas à gérer le monde. Heureusement que nos politiciens et politiciennes sont là eux pour le gérer et ne pas faire passer l'émotion et le sentiment - obligatoirement négatifs et inconscients - avant la raison qui ne peut être que d’État en l'occurrence.
La société change c'est évident, évolue, avance pour certains, reculent pour d'autres, une grande partie des citoyens en sont conscients, nos politiciens et politiciennes aussi mais ils sont les moins bien placés pour l'accepter.
La Cop 21 qui n'est ni plus ni moins qu'un nouveau modèle de société proposé est un défi et un enjeu qui n'a pas encore été jugée à l'aune de sa vraie nature. N'en soyons pas effrayés et au contraire envisageons-le en l'acceptant. C'est pas gagné.