Lorsqu'il y a huit ans Barack Obama a été élu président des États-Unis, j'ai pensé que ce n'était pas si surprenant que cela. Je ne voyais qu'un homme face à une femme. J'avais été déçue de voir qu'il avait gagné les primaires démocrates face à Hilary Clinton. Parce que noir, les électeurs américains et la communauté internationale ont pensé que le monde allait changer sous sa férule. Il n'en fut rien. Comment aurait-il pu en être autrement? Au contraire, par peur qu'on lui reproche ses origines et sa couleur, ce dernier n'a pas osé avoir une vraie politique africaine ni une vraie politique sociale. Aujourd'hui, à moins d'un an des prochaines élections présidentielles américaines, la même femme retente sa chance. Aujourd'hui et pas plus que l'actuel président, j'en suis arrivée à la conclusion qu'elle n'arrivera pas à améliorer les conditions sociales et économiques des Américains dont le niveau de vie est modeste. Nul n'ignore aujourd'hui les difficultés qu'ont les élus à faire bouger le mastodonte dont ils sont pour un temps à la tête. Pourtant, j'ai un petit espoir. En cette fin d'année, vous me le permettrez. J'ai l'espoir qu'il y ait au moins une chose sur la quelle Hilary Clinton arrivera peut-être à faire évoluer les mentalités, c'est le respect dû aux femmes et dans sa généralité, aux autres.
Le défi est immense et la société ne va pas changer en un ou deux mandats présidentiels américains féminins. Cette fois-ci face à elle, la caricature de la misogynie la plus primaire éructe. Donald Trump, actuel favori des sondages pour l’investiture républicaine dans la course à la Maison-Blanche, s'amuse à se faire remarquer par des réflexions anti-émigrant, anti-musulmane, anti-femme, anti-sémite, anti-tout, c'est-à-dire anti-rien car critiquer tout et son contraire ramène à n'avoir aucune position claire. L'homme est donc là pour faire rire la galerie. Ce milliardaire de presque 70 ans et à la coiffure ridicule s'ennuie et n'a pas trouvé mieux à son âge que de se présenter à la primaire des républicains américains. Cela devrait l'occuper encore quelques mois. En attendant, il continuera allègrement d'injurier qui il veut sans vraiment prendre de risques. Comme en France, son succès ne tiendra-t-il que le temps de la campagne et les choses devenues sérieuses sera-t-il remisé?
Et si pour une fois, les relations entre les uns et les autres, j'entends par là, les relations entre communautés, pas seulement entre hommes et femmes, étaient considérées comme un enjeu national et international? Et si on utilisait le comportement volontairement excessif de Trump pour le retourner non seulement contre lui - il est sans importance - mais surtout pour l'utiliser comme une arme de conviction pour considérer l'autre? En rapportant toutes ses soi-disant bourdes qui n'en sont pas - les médias qui bien évidemment s'en nourrissent en lui faisant une publicité exagérée, nous avons vécu la même chose en France -, ne pourrait-on en faire des outils de propagande pour travailler sur les fondements même de ce qui ne va pas dans nos rapports les uns avec les autres? Le reste suivra. Mais peut-être n'est-ce pas l'intérêt de certains? Peut-être n'est-ce pas possible?
Pardon, cette période de Noël me fait croire aux miracles. Heureusement cela va vite passer.
Le défi est immense et la société ne va pas changer en un ou deux mandats présidentiels américains féminins. Cette fois-ci face à elle, la caricature de la misogynie la plus primaire éructe. Donald Trump, actuel favori des sondages pour l’investiture républicaine dans la course à la Maison-Blanche, s'amuse à se faire remarquer par des réflexions anti-émigrant, anti-musulmane, anti-femme, anti-sémite, anti-tout, c'est-à-dire anti-rien car critiquer tout et son contraire ramène à n'avoir aucune position claire. L'homme est donc là pour faire rire la galerie. Ce milliardaire de presque 70 ans et à la coiffure ridicule s'ennuie et n'a pas trouvé mieux à son âge que de se présenter à la primaire des républicains américains. Cela devrait l'occuper encore quelques mois. En attendant, il continuera allègrement d'injurier qui il veut sans vraiment prendre de risques. Comme en France, son succès ne tiendra-t-il que le temps de la campagne et les choses devenues sérieuses sera-t-il remisé?
Et si pour une fois, les relations entre les uns et les autres, j'entends par là, les relations entre communautés, pas seulement entre hommes et femmes, étaient considérées comme un enjeu national et international? Et si on utilisait le comportement volontairement excessif de Trump pour le retourner non seulement contre lui - il est sans importance - mais surtout pour l'utiliser comme une arme de conviction pour considérer l'autre? En rapportant toutes ses soi-disant bourdes qui n'en sont pas - les médias qui bien évidemment s'en nourrissent en lui faisant une publicité exagérée, nous avons vécu la même chose en France -, ne pourrait-on en faire des outils de propagande pour travailler sur les fondements même de ce qui ne va pas dans nos rapports les uns avec les autres? Le reste suivra. Mais peut-être n'est-ce pas l'intérêt de certains? Peut-être n'est-ce pas possible?
Pardon, cette période de Noël me fait croire aux miracles. Heureusement cela va vite passer.