La nouvelle ligne du gouvernement français
Salle de classe d'une école primaire. Photo (c) Clio
Le mardi 18 octobre 2016, la ministre Najat Vallaud-Belkacem reprend ce problème récurrent pour le ministère de l’Éducation nationale et annonce plusieurs mesures censées lutter contre le non-remplacement des profs absents et les heures de trous à l’école.
Afin de mieux gérer l’absence des enseignants, Najat Vallaud-Belkacem a souhaité prendre plusieurs mesures pour optimiser le système de remplacement des professeurs. Efficace en cas d’absence longue (dans 97% des cas une solution est trouvée pour palier au remplacement), c’est dans le cas d’absences courtes que l’on remarque la déficience du système (seule 38% des absences de moins de quinze jours sont remplacées).
Ce "plan pour le remplacement" assouplie le dispositif originel. Les grands points de la mesure: une plus grande mobilité géographique des professeurs, des heures supplémentaires pour les volontaires, des formations pendant les vacances ainsi qu’un système d’information mis en place en temps réel pour les familles.
Pour l’enseignement du premier degré, une réserve unique de professeurs remplaçants sera instaurée pour chaque département. Les postes présents sur le terrain seront donc amenés à se déplacer.
Dans le secondaire, les établissements devront prendre en charge les absences courtes et compter sur la bonne volonté de leurs enseignants contre des heures supplémentaires. Au-delà de quinze jours, elles seront prises en charge par l’Académie. Le ministère souhaite par ce biais réactiver le protocole de remplacement des absences courtes crée en 2005 qui était jusque là tombé en désuétude.
Du côté quantitatif, 3.500 postes d’enseignants remplaçants ont été créés depuis 2013 et 5.000 sont attendus pour 2017. Une fracture marquante face aux 1.576 postes supprimés sous la présidence de Nicolas Sarkozy entre 2008 et 2012.
Une mesure prise en fin de quinquennat qui laisse néanmoins planer le doute quant à son avenir.
Afin de mieux gérer l’absence des enseignants, Najat Vallaud-Belkacem a souhaité prendre plusieurs mesures pour optimiser le système de remplacement des professeurs. Efficace en cas d’absence longue (dans 97% des cas une solution est trouvée pour palier au remplacement), c’est dans le cas d’absences courtes que l’on remarque la déficience du système (seule 38% des absences de moins de quinze jours sont remplacées).
Ce "plan pour le remplacement" assouplie le dispositif originel. Les grands points de la mesure: une plus grande mobilité géographique des professeurs, des heures supplémentaires pour les volontaires, des formations pendant les vacances ainsi qu’un système d’information mis en place en temps réel pour les familles.
Pour l’enseignement du premier degré, une réserve unique de professeurs remplaçants sera instaurée pour chaque département. Les postes présents sur le terrain seront donc amenés à se déplacer.
Dans le secondaire, les établissements devront prendre en charge les absences courtes et compter sur la bonne volonté de leurs enseignants contre des heures supplémentaires. Au-delà de quinze jours, elles seront prises en charge par l’Académie. Le ministère souhaite par ce biais réactiver le protocole de remplacement des absences courtes crée en 2005 qui était jusque là tombé en désuétude.
Du côté quantitatif, 3.500 postes d’enseignants remplaçants ont été créés depuis 2013 et 5.000 sont attendus pour 2017. Une fracture marquante face aux 1.576 postes supprimés sous la présidence de Nicolas Sarkozy entre 2008 et 2012.
Une mesure prise en fin de quinquennat qui laisse néanmoins planer le doute quant à son avenir.