C'est Salomé Berlemont-Gilles pour Le Premier qui tombera aux Éditions Grasset qui a reçu le prix de La Bourse de la découverte (c) DR
Arnaud Merlin, écrivain, journaliste et producteur à France Musique a ouvert la soirée, suivi par S.A.R. la princesse de Hanovre, présidente de la Fondation Prince Pierre de Monaco, qui a prononcé une courte allocution. Tous les intervenants dont Jean-Charles Curau, secrétaire général de la Fondation, se sont félicités que cet événement ait pu avoir lieu malgré la situation sanitaire actuelle qui a déjà causé tant de dommages dans le secteur de la culture.
Des lectures des trois oeuvres primées ont été faites par la comédienne, Muriel Mayette-Holtz, ancienne sociétaire de la Comédie-Française avant d’en être l’administratrice générale de 2006 à 2014, la première femme à occuper ce poste. Elle est aussi metteur en scène et depuis le 1er novembre 2019 directrice du Théâtre national de Nice. Trois récompenses donc au programme: Prix littéraire, Bourse de la découverte et Coup de cœur des lycéens. Et par ailleurs le Prix de la Principauté, décerné conjointement avec les Rencontres Philosophiques de Monaco.
Créé en 1951, le Prix littéraire honore un écrivain d’expression française de renom pour l’ensemble de son œuvre. Etaient en lice Metin Arditi, Élisabeth Barillé, Christian Bobin, Etienne de Montéty et Pierre Michon. C’est à Christian Bobin qu’est revenu ce prix doté de 25.000€.
Christian Bobin vit près de sa ville natale Le Creusot en Saône-et-Loire où il a vu le jour le 24 avril 1951. Dans sa maison au cœur de la forêt, il se consacre entièrement à l’écriture. Il en est résulté des dizaines d’ouvrages. Le dernier "Pierre' en 2019, traite du peintre Soulages. Une longue carrière littéraire déjà récompensée par le Prix des Deux Magots, le Grand prix catholique de littérature, le Prix du livre de spiritualité-Panorama-La Procure et le Prix d'Académie.
La Bourse de la découverte, a quant à elle, été créée en 2001 à l’occasion du 50e anniversaire du Prix littéraire, elle est décernée chaque année et récompense un auteur francophone pour son premier ouvrage de fiction. Salomé Berlemont-Gilles pour Le Premier qui tombera aux Éditions Grasset, Maylis Besserie pour Le Tiers temps aux Éditions Gallimard, Victoria Mas pour Le Bal des folles aux Éditions Albin Michel, Anne Pauly pour Avant que j'oublie, aux Éditions Verdier et Philippe Ridet pour Ce crime est à moi aux Éditions des Équateurs étaient en lice.
C’est à Salomé Berlemont-Gilles qu’a été attribuée la Bourse de la découverte dotée de 12.000€. Née en Picardie, diplômée de Sciences-Po Paris et âgée de 26 ans, elle a déjà remporté à vingt ans un concours de nouvelles et a publié un court texte, Argentique chez Lattès en 2013. Le premier qui tombera marque son début dans le roman, une réussite. Les quelques pages lues par Muriel Mayette-Holtz ont donné envie d’entrer plus avant dans ce récit haletant.
Le Coup de cœur des lycéens naît en 2007 de la collaboration avec la Direction de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports, il est décerné par un jury de lycéens des établissements scolaires de la Principauté. Ils sont invités pour le plus grand bien de la formation de leur goût littéraire à sélectionner un ouvrage parmi quelques premiers romans. Olivier Dorchamps pour Ceux que je suis aux Éditions Finitude, Alexandra Koszelyk pour A crier dans les ruines aux Éditions Aux forges de Vulcain, Victoria Mas pour Le bal des folles aux Éditions Albin Michel, Mathieu Palain pour Sale gosse aux Éditions Iconoclaste et Constance Rivière pour Une fille sans histoire aux Éditions Stock, briguaient cette récompense.
Le Coup de cœur des lycéens est allé à Mathieu Palain. Sale gosse paru en 2019 est le premier roman du journaliste Mathieu Palain qui a de peu dépassé la trentaine. Il s’inspire de l’exemple de son père éducateur, on y croise le service de protection judiciaire de la jeunesse dans le cadre de Ris-Orangis que connaît bien l’auteur pour y être né.
Le Prix de la Principauté, créé en 2017, est remis en accord avec les Rencontres Philosophiques de Monaco. Il est attribué à un auteur pour l’ensemble de son œuvre philosophique. Il est revenu cette année à Hélène Cixous et honore là une vie d’écriture tout entière consacrée à la philosophie mais aussi à bien d’autres domaines. Linguiste, romancière, dramaturge, historienne notamment, mais aussi poète et anthropologue, telle est Hélène Cixous. Elle s’est aussi fait connaître par son engagement féministe affirmé, en 2016 elle a reçu le Prix Marguerite Yourcenar. La lauréate n’était pas présente mais a livré quelques réflexions par l’intermédiaire d’un petit film.
La Fondation Prince Pierre a également rendu hommage à deux écrivains membres du Conseil littéraire disparus cette année, ceci grâce à de très courts films qui ont permis de retrouver ces deux personnalités. Jacques de Decker disparu le 12 avril dernier, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique et Jean-Loup Dabadie décédé le 24 mai dernier, membre de l’Académie française.
Notons que l’attribution du Coup de cœur des jeunes mélomanes et du Tremplin musical, traditionnellement décernés durant les deux années qui précèdent le Prix de Composition musicale, a été reportée en 2021.
Le Prix de Composition musicale est remis tous les trois ans, il le sera en 2021.
Le Prix international d’Art contemporain, est également remis tous les trois, la prochaine attribution aura lieu en 2022.
Des lectures des trois oeuvres primées ont été faites par la comédienne, Muriel Mayette-Holtz, ancienne sociétaire de la Comédie-Française avant d’en être l’administratrice générale de 2006 à 2014, la première femme à occuper ce poste. Elle est aussi metteur en scène et depuis le 1er novembre 2019 directrice du Théâtre national de Nice. Trois récompenses donc au programme: Prix littéraire, Bourse de la découverte et Coup de cœur des lycéens. Et par ailleurs le Prix de la Principauté, décerné conjointement avec les Rencontres Philosophiques de Monaco.
Créé en 1951, le Prix littéraire honore un écrivain d’expression française de renom pour l’ensemble de son œuvre. Etaient en lice Metin Arditi, Élisabeth Barillé, Christian Bobin, Etienne de Montéty et Pierre Michon. C’est à Christian Bobin qu’est revenu ce prix doté de 25.000€.
Christian Bobin vit près de sa ville natale Le Creusot en Saône-et-Loire où il a vu le jour le 24 avril 1951. Dans sa maison au cœur de la forêt, il se consacre entièrement à l’écriture. Il en est résulté des dizaines d’ouvrages. Le dernier "Pierre' en 2019, traite du peintre Soulages. Une longue carrière littéraire déjà récompensée par le Prix des Deux Magots, le Grand prix catholique de littérature, le Prix du livre de spiritualité-Panorama-La Procure et le Prix d'Académie.
La Bourse de la découverte, a quant à elle, été créée en 2001 à l’occasion du 50e anniversaire du Prix littéraire, elle est décernée chaque année et récompense un auteur francophone pour son premier ouvrage de fiction. Salomé Berlemont-Gilles pour Le Premier qui tombera aux Éditions Grasset, Maylis Besserie pour Le Tiers temps aux Éditions Gallimard, Victoria Mas pour Le Bal des folles aux Éditions Albin Michel, Anne Pauly pour Avant que j'oublie, aux Éditions Verdier et Philippe Ridet pour Ce crime est à moi aux Éditions des Équateurs étaient en lice.
C’est à Salomé Berlemont-Gilles qu’a été attribuée la Bourse de la découverte dotée de 12.000€. Née en Picardie, diplômée de Sciences-Po Paris et âgée de 26 ans, elle a déjà remporté à vingt ans un concours de nouvelles et a publié un court texte, Argentique chez Lattès en 2013. Le premier qui tombera marque son début dans le roman, une réussite. Les quelques pages lues par Muriel Mayette-Holtz ont donné envie d’entrer plus avant dans ce récit haletant.
Le Coup de cœur des lycéens naît en 2007 de la collaboration avec la Direction de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports, il est décerné par un jury de lycéens des établissements scolaires de la Principauté. Ils sont invités pour le plus grand bien de la formation de leur goût littéraire à sélectionner un ouvrage parmi quelques premiers romans. Olivier Dorchamps pour Ceux que je suis aux Éditions Finitude, Alexandra Koszelyk pour A crier dans les ruines aux Éditions Aux forges de Vulcain, Victoria Mas pour Le bal des folles aux Éditions Albin Michel, Mathieu Palain pour Sale gosse aux Éditions Iconoclaste et Constance Rivière pour Une fille sans histoire aux Éditions Stock, briguaient cette récompense.
Le Coup de cœur des lycéens est allé à Mathieu Palain. Sale gosse paru en 2019 est le premier roman du journaliste Mathieu Palain qui a de peu dépassé la trentaine. Il s’inspire de l’exemple de son père éducateur, on y croise le service de protection judiciaire de la jeunesse dans le cadre de Ris-Orangis que connaît bien l’auteur pour y être né.
Le Prix de la Principauté, créé en 2017, est remis en accord avec les Rencontres Philosophiques de Monaco. Il est attribué à un auteur pour l’ensemble de son œuvre philosophique. Il est revenu cette année à Hélène Cixous et honore là une vie d’écriture tout entière consacrée à la philosophie mais aussi à bien d’autres domaines. Linguiste, romancière, dramaturge, historienne notamment, mais aussi poète et anthropologue, telle est Hélène Cixous. Elle s’est aussi fait connaître par son engagement féministe affirmé, en 2016 elle a reçu le Prix Marguerite Yourcenar. La lauréate n’était pas présente mais a livré quelques réflexions par l’intermédiaire d’un petit film.
La Fondation Prince Pierre a également rendu hommage à deux écrivains membres du Conseil littéraire disparus cette année, ceci grâce à de très courts films qui ont permis de retrouver ces deux personnalités. Jacques de Decker disparu le 12 avril dernier, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique et Jean-Loup Dabadie décédé le 24 mai dernier, membre de l’Académie française.
Notons que l’attribution du Coup de cœur des jeunes mélomanes et du Tremplin musical, traditionnellement décernés durant les deux années qui précèdent le Prix de Composition musicale, a été reportée en 2021.
Le Prix de Composition musicale est remis tous les trois ans, il le sera en 2021.
Le Prix international d’Art contemporain, est également remis tous les trois, la prochaine attribution aura lieu en 2022.