"Les autorités ukrainiennes doivent prendre des mesures afin de protéger les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres et veiller à ce qu'ils puissent exercer leurs droits humains sans avoir peur d'être attaqués", a déclaré Amnesty International dimanche 20 mai, alors que la toute première Marche des fiertés qui devait avoir lieu ce jour-là à Kiev a dû être annulée.
La police a en effet conseillé aux organisateurs de renoncer, 30 minutes seulement avant l'heure de départ fixée. Elle a expliqué que 500 houligans d'extrême-droite étaient en route pour le point de ralliement, déterminés à empêcher la Marche d'avoir lieu. Deux militants ont été roués de coups et aspergés de gaz lacrymogène par une dizaine de jeunes dans le centre de Kiev. Peu avant, les personnes déjà rassemblées pour participer à la Marche avaient été évacuées sous escorte policière.
"Il est clair depuis le début que les responsables de la police de Kiev ne souhaitaient pas que cette manifestation ait lieu. Leur réticence à prendre les mesures de sécurité qui s'imposaient en vue d'assurer la protection des manifestants ont avivé les craintes des organisateurs quant à la sécurité des participants", a indiqué Max Tucker, chargé de campagne sur l'Ukraine à Amnesty International.
Un haut responsable de la police de Kiev avait précédemment averti les organisateurs qu'il n'était pas prêt à mettre ses hommes en danger pour la communauté des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.
Par ailleurs, Amnesty International a fait part de sa vive préoccupation quant au soutien qu'a exprimé une commission parlementaire le 16 mai à une proposition de loi restreignant la diffusion des informations qui font la "promotion de l'homosexualité" ainsi que l'accès à ces informations. Cette proposition modifierait plusieurs textes de loi, notamment les lois relatives à la protection de la moralité publique, à la presse écrite, aux médias audiovisuels et aux publications, ainsi que le Code pénal. Si elle est adoptée par le Parlement ukrainien, ses dispositions seront vecteurs de discrimination directe à l'égard des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres dans l'exercice de leur droit à la liberté d'expression. Amnesty International engage le Parlement ukrainien à rejeter cette proposition de loi et à faire en sorte que l'Ukraine protège, respecte et concrétise sans discrimination les droits fondamentaux des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.
La police a en effet conseillé aux organisateurs de renoncer, 30 minutes seulement avant l'heure de départ fixée. Elle a expliqué que 500 houligans d'extrême-droite étaient en route pour le point de ralliement, déterminés à empêcher la Marche d'avoir lieu. Deux militants ont été roués de coups et aspergés de gaz lacrymogène par une dizaine de jeunes dans le centre de Kiev. Peu avant, les personnes déjà rassemblées pour participer à la Marche avaient été évacuées sous escorte policière.
"Il est clair depuis le début que les responsables de la police de Kiev ne souhaitaient pas que cette manifestation ait lieu. Leur réticence à prendre les mesures de sécurité qui s'imposaient en vue d'assurer la protection des manifestants ont avivé les craintes des organisateurs quant à la sécurité des participants", a indiqué Max Tucker, chargé de campagne sur l'Ukraine à Amnesty International.
Un haut responsable de la police de Kiev avait précédemment averti les organisateurs qu'il n'était pas prêt à mettre ses hommes en danger pour la communauté des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.
Par ailleurs, Amnesty International a fait part de sa vive préoccupation quant au soutien qu'a exprimé une commission parlementaire le 16 mai à une proposition de loi restreignant la diffusion des informations qui font la "promotion de l'homosexualité" ainsi que l'accès à ces informations. Cette proposition modifierait plusieurs textes de loi, notamment les lois relatives à la protection de la moralité publique, à la presse écrite, aux médias audiovisuels et aux publications, ainsi que le Code pénal. Si elle est adoptée par le Parlement ukrainien, ses dispositions seront vecteurs de discrimination directe à l'égard des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres dans l'exercice de leur droit à la liberté d'expression. Amnesty International engage le Parlement ukrainien à rejeter cette proposition de loi et à faire en sorte que l'Ukraine protège, respecte et concrétise sans discrimination les droits fondamentaux des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.