Quasi-plébiscité avec 81 voix contre 11 pour son adversaire Imam Mbaye NIANG sur 94 votants, il remplace à ce poste Pape DIOP de la coalition SOPI 2009, actuel président du Sénat, absent des travaux dudit conseil.
Âgé de 53 ans, le nouvel édile de la capitale est un homme du sérail. Sous le régime d' Abdou DIOUF, il occupa de hautes fonctions étatiques et locales. C'est ainsi qu'il fut nommé ministre du commerce et de l'artisanat de 1989 à 2000, élu député à l'assemblée nationale pendant trois législatures et adjoint au maire de Dakar. Fût-il aussi, membre du conseil régionale de Dakar en 1996. Ce qui témoigne d'une réelle expérience, qu'il saura, sans nul doute, mettre au service de la mission à lui confiée.
Cette élection qui confère les pouvoirs de gestion de la mairie de Dakar à l'opposition constitue un fait inédit dans l'histoire post-indépendance du pays. En effet, cette collectivité locale a toujours été la chasse gardée du parti au pouvoir de SENGHOR à DIOUF. En la perdant ainsi, le régime libéral au pouvoir se voit obliger de cohabiter avec la nouvelle équipe municipale issue de l'opposition. Et ce, dans le contexte d'une capitale dont la prise en charge de la complexité des besoins nécessite une coopération accrue entre Etat et élus locaux.
Dans sa déclaration à l'issue du conseil, le désormais premier magistrat de la ville, M. Khalifa Ababacar SALL s'est dit conscient que "c'est une équipe que les Dakarois ont mise en place" avant de préciser qu'il compte inscrire son action dans la transparence, la concertation et la gestion participative. C'est dans cet esprit qu'il a annoncé que "le budget de la mairie sera diffusé sur internet " et qu'il procédera à une déclaration de patrimoine.
Si ces propos qui sonnent, d'ores et déjà, comme un des axes d'une feuille de route suscitent bien des espoirs quant à une rupture dans la continuité, l'opinion s'interroge encore sur la viabilité et le sort de la nouvelle donne que constitue la cohabitation Parti au pouvoir et Opposition dans l'espace municipal dakarois !
Âgé de 53 ans, le nouvel édile de la capitale est un homme du sérail. Sous le régime d' Abdou DIOUF, il occupa de hautes fonctions étatiques et locales. C'est ainsi qu'il fut nommé ministre du commerce et de l'artisanat de 1989 à 2000, élu député à l'assemblée nationale pendant trois législatures et adjoint au maire de Dakar. Fût-il aussi, membre du conseil régionale de Dakar en 1996. Ce qui témoigne d'une réelle expérience, qu'il saura, sans nul doute, mettre au service de la mission à lui confiée.
Cette élection qui confère les pouvoirs de gestion de la mairie de Dakar à l'opposition constitue un fait inédit dans l'histoire post-indépendance du pays. En effet, cette collectivité locale a toujours été la chasse gardée du parti au pouvoir de SENGHOR à DIOUF. En la perdant ainsi, le régime libéral au pouvoir se voit obliger de cohabiter avec la nouvelle équipe municipale issue de l'opposition. Et ce, dans le contexte d'une capitale dont la prise en charge de la complexité des besoins nécessite une coopération accrue entre Etat et élus locaux.
Dans sa déclaration à l'issue du conseil, le désormais premier magistrat de la ville, M. Khalifa Ababacar SALL s'est dit conscient que "c'est une équipe que les Dakarois ont mise en place" avant de préciser qu'il compte inscrire son action dans la transparence, la concertation et la gestion participative. C'est dans cet esprit qu'il a annoncé que "le budget de la mairie sera diffusé sur internet " et qu'il procédera à une déclaration de patrimoine.
Si ces propos qui sonnent, d'ores et déjà, comme un des axes d'une feuille de route suscitent bien des espoirs quant à une rupture dans la continuité, l'opinion s'interroge encore sur la viabilité et le sort de la nouvelle donne que constitue la cohabitation Parti au pouvoir et Opposition dans l'espace municipal dakarois !