Chokri Belaïd, figure influente de l’opposition de gauche en Tunisie, a été abattu de plusieurs balles dans le cou et la tête alors qu’il quittait son domicile, à Tunis le matin du 6 février. Il était le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates, et critiquait ouvertement le gouvernement. Il condamnait la violence politique et appelait au respect des valeurs démocratiques en Tunisie.
C’est la première fois qu’un tel assassinat a lieu en Tunisie. Personne ne l’a revendiqué pour l’instant.
La mort de Chokri Belaïd survient alors que les clivages entre les différents partis politiques en Tunisie deviennent de plus en plus marqués. Des membres de l’opposition ont affirmé avoir été agressés par des individus et déploré que les autorités n’en fassent pas suffisamment pour les protéger.
Ces derniers mois, plusieurs actes de violence visant des militants politiques, des locaux de partis politiques et des rassemblements ont été observés, notamment lors d’une réunion à laquelle Chokri Belaïd a participé, pas plus tard que samedi 2 février. Il faisait semble-t-il l’objet de menaces.
"Il ne faut pas que les autorités tunisiennes s’imaginent qu’elles peuvent condamner cet homicide puis passer à autre chose. Seule une enquête totalement indépendante et transparente peut aider à élucider les circonstances du meurtre de Chokri Belaïd. Il faut, aujourd’hui plus que jamais, que justice soit rendue et que cela soit manifeste", a souligné Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
C’est la première fois qu’un tel assassinat a lieu en Tunisie. Personne ne l’a revendiqué pour l’instant.
La mort de Chokri Belaïd survient alors que les clivages entre les différents partis politiques en Tunisie deviennent de plus en plus marqués. Des membres de l’opposition ont affirmé avoir été agressés par des individus et déploré que les autorités n’en fassent pas suffisamment pour les protéger.
Ces derniers mois, plusieurs actes de violence visant des militants politiques, des locaux de partis politiques et des rassemblements ont été observés, notamment lors d’une réunion à laquelle Chokri Belaïd a participé, pas plus tard que samedi 2 février. Il faisait semble-t-il l’objet de menaces.
"Il ne faut pas que les autorités tunisiennes s’imaginent qu’elles peuvent condamner cet homicide puis passer à autre chose. Seule une enquête totalement indépendante et transparente peut aider à élucider les circonstances du meurtre de Chokri Belaïd. Il faut, aujourd’hui plus que jamais, que justice soit rendue et que cela soit manifeste", a souligné Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.